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EAN : 9782381672168
Scrineo (25/05/2023)
4.07/5   58 notes
Résumé :
Imaginez un monde où la magie tire son pouvoir des mots...

Sur l'île d'Hiklion, Sophia rêve depuis toujours d'intégrer l'école de Philopolis, la Cité du Savoir. Là-bas, elle pourra enfin apprendre à maîtriser la magie des mots !
De son côté, son meilleur ami Théo n'a jamais voulu apprendre à lire : son grand frère fait partie de ceux qui sont revenus de la Cité affectés par la dyspnoïa, une maladie mentale qui touche les étudiants recalés à l'e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (32) Voir plus Ajouter une critique
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Voici mon retour de lecture sur La cité du savoir de Nadia Coste.
Imaginez un monde où la magie tire son pouvoir des mots..
Sur l'île d'Hiklion, Sophia rêve depuis toujours d'intégrer l'école de Philopolis, la Cité du Savoir. Là-bas, elle pourra enfin apprendre à maîtriser la magie des mots !
De son côté, son meilleur ami Théo n'a jamais voulu apprendre à lire : son grand frère fait partie de ceux qui sont revenus de la Cité affectés par la dyspnoïa, une maladie mentale qui touche les étudiants recalés à l'examen final..
Lorsque Sophia est admise à l'école, Théo embarque pour Philopolis afin de la protéger. À peine arrivé, il se joint à la guilde des voleurs qui résiste dans l'ombre à la magie des Penseurs.
Mais ils découvrent que la Cité cache bien des secrets.. et leur vision du monde s'en trouve ébranlée.
Leur amitié résistera-t-elle aux épreuves qui les attendent ?
La cité du savoir est un bon roman qui met à l'honneur les mots, le langage, leur magie..
Le monde crée ici n'est pas daté mais fait penser à un temps ancien, en Grèce ou un endroit y ressemblant.
Une narratrice conte à des élèves l'histoire de Sophia et Théo.
Deux amis, des vrais, pas des amoureux car oui, une amitié garçon fille cela existe sans qu'il n'y ai forcément de sous-entendus.
Ils se connaissent depuis toujours mais n'ont pas les mêmes aspirations.
En effet, Théo n'aime pas les mots, il refuse de lire alors que Sophia rêve d'intégrer l'école de Philopolis où elle pourra apprendre à maîtriser la magie des mots.. enfin !
Si le jeune garçon rejette la lecture, c'est car son frère a développer une terrible maladie suite à l'examen final, à l'école. En effet il est atteint de dyspnoïa, qui touche le mental des élèves recalées à l'examen final.
Sophia va tout faire pour réaliser son rêve, malgré cette maladie qui occupe évidemment son esprit.
L'amitié de Théo et Sophia va être mise à mal car ils vont tous deux prendre des chemins différents.. et tomber de haut par moment car cette maladie n'est pas ce qu'ils imaginent..
J'ai apprécié ma lecture et j'ai totalement été transporté dans ce monde remplit de dangers. J'ai aimé que les mots et la lecture que j'aime tant soient mis à l'honneur.
La narration fait que j'ai parfois eu l'impression d'être un peu en dehors de leurs aventures, du fait qu'une conteuse nous fassent découvrir leur histoire. Mais cela ne m'a pas dérangé longtemps, car j'ai rapidement été captivé par ma lecture.
L'ensemble est un peu prévisible toutefois c'est un roman jeunesse, ados et j'avoue qu'avec les années je deviens une lectrice exigeante :)
Pas de coup mais une jolie surprise que La cité du savoir, que je vous invite à découvrir à votre tour et note quatre étoiles :)
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Ce conte librement imprégné de l'esprit de l'antiquité grecque, sous les dehors d'une apparente légèreté, nous invite à nous poser une question philosophique : celle de la connaissance vue comme un idéal à atteindre mais aussi comme un instrument de domination.

Dans le petit archipel où vivent Sophia et Théo, les pouvoirs et richesses sont concentrés entre les mains de guildes, peuplées de privilégiés qui ont eu accès au pouvoir des mots en étudiant à l'université de Philopolis. La population non instruite est traitée comme une simple ressource dont ils disposent à leur guise… En fait, le savoir est accessible à tous les enfants qui sont suffisamment intelligents pour être admis à l'école. Mais il leur faut accepter de quitter leur famille dès l'enfance pour plusieurs années, et prendre un risque majeur : celui de la dyspnoïa, la maladie qui guette celles et ceux qui échouent à l'examen d'entrée à l'université.

Amis d'enfance, Sophia et Théo se retrouvent à l'âge de 10 ans coupés de leurs familles et envoyés à Philopolis, l'une en tant qu'écolière, l'autre comme protégé d'un groupe de résistants au pouvoir en place. A travers leurs expériences, on découvre toutes les failles qui se dissimulent derrière la lumineuse cité du savoir : l'omerta imposée par les puissants sur la réalité du pouvoir des mots, les ravage de la concurrence entre écoliers, les violences et les discriminations exercées par les guildes sur celles et ceux qui ne sont pas des leurs, l'endoctrinement de la jeunesse, la pression insoutenable imposée aux élèves, la destruction des familles, les exactions commises pour protéger le système.
Et pourtant, le monde que défendent les guildes n'est pas une dystopie cauchemardesque : l'érudition y prospère au même titre que les arts et les richesses économiques. Seulement, tout tient sur un système profondément inégalitaire et fermé.

On ne peut s'empêcher d'y voir une critique de notre système universitaire et de la manière dont il reproduit les élites, avec l'illusion de la méritocratie et l'inévitable adhésion que suscite la fascination pour le progrès et le savoir, au détriment de valeurs plus authentiques et plus simples. Mais tout cela est fait de manière merveilleusement subtile, sans renoncer à la dimension aventure qui rend ce roman palpitant jusqu'à la dernière page.
Il faudra les efforts conjugués de deux enfants liés par une amitié indéfectible (et d'immenses talents) pour faire tomber le despote sur qui tient la supercherie, et faire en sorte que ce trésor qu'est le savoir soit enfin équitablement partagé avec tous et toutes.

On apprend dans les remerciements que l'idée de ce roman est née dans le cadre d'un défi de 45 minutes. Un grand coup de chapeau à Nadia Coste pour en avoir fait une fresque fabuleuse, riche et surtout très intelligente, à l'image de ses personnages.
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À l'heure où l'on ne cesse d'alerter sur la baisse de niveau et le manque de savoir, Nadia Coste a créé un monde imaginaire où le ce dernier viendrait des mots qui auraient un côté magique (à prendre cette fois, au premier sens du terme) : elle a écrit une histoire qui se déroule sur des îles imaginaires mais qui ne sont pas sans rappeler celles de la Grèce (il suffit de lire le nom des personnages et surtout de tous les lieux et surtout de comprendre comment ils sont formés) où le pouvoir des mots fait peur car il est la clé du pouvoir (notez la métaphore de ce roman) Certains rêvent d'intégrer l'élite et d'autres refusent même d'apprendre à lire de peur d'attraper une mystérieuse maladie qui rend les individus incapables de s'occuper d'eux-mêmes, comme s'ils avaient perdu leur esprit : ils sont atteints de "dys" (comme les troubles dys) "pnoïa" (si j'ai bien cherché l'étymologie, le suffixe renvoi au mental) donc ils sont atteints de troubles mentaux.
On va donc suivre deux jeunes gens, Sophia et Théo, deux meilleurs amis mais aux ambitions bien différentes : la première rêve d'intégrer l'école de Philopolis, là où se situe la Cité du Savoir tandis que son ami, lui, rêve d'être pêcheur et ne veut pas apprendre à lire car son frère est revenu de cette cité, atteint de la fameuse "dyspnoïa" mais le destin va les rattraper : Sophia finit par aller dans l'école dont elle rêve depuis toujours (bien que ses parents ne le souhaitaient pas) et Théo qui s'est mis à voler (tout d'abord pour survivre et aider sa famille et pour une autre raison que je vous laisse découvrir) n'a pas d'autre choix que de quitter son île s'il ne veut pas être envoyer dans les mines où à 11 ans, il mourra sans nul doute. Pas ravi de quitter sa famille qui a besoin de lui depuis que son frère est devenu inutile, il sait qu'il n'a pas le choix mais aussi, il sait qu'il pourra surveiller son amie Sophia et ainsi, l'empêcher de passer cet examen afin qu'elle ne devienne pas malade, comme son frère. Mais leurs mondes sont désormais séparés : la jeune fille évolue dans les hautes sphères en attendant l'examen qui décidera de son destin final, tandis que Théo rejoint les rebelles qui se sont réunis dans une sorte de Cour des Miracles afin de chasser ceux règnent sur leur île. Sophia réussira-t-elle son examen et échappera-t-elle à la terrible maladie ?Théo arrivera-t-il à échapper à ceux qui cherchent à dominer et à brimer toute révolte? Arrivera-t-il à empêcher Sophia de passer cet examen? Réussira-t-il à la protéger? Qui sont ces maîtres de la Cité du Savoir? Qui sont ces rebelles? Qui a raison? eh bien, vous le saurez en lisant ce bon roman, très bien écrit de Nadia Coste.

Mon avis : Soyons clairs, c'est un roman pour adolescents voire pour adultes (la tranche d'âge indiquée est de 13/18 ans) mais il faut surtout que ces adolescents soient de bons lecteurs : l'histoire est très originale, bien construite et il y a beaucoup de descriptions (nécessaires à la compréhension, hein?) et malheureusement, cela les fait souvent fuir. de plus, il faut un temps certain pour rentrer dans l'action.
C'est un roman très très bien écrit : outre le fait que les noms choisis ont pour la plupart un sens réel (je me suis amusée à essayer de retrouver les étymologies grecques afin de percevoir la subtilité des choix de l'auteure), l'histoire prend le temps de se mettre en place afin que l'on comprenne ce qui se déroulera et il y a plusieurs niveaux de lectures. Il est évident qu'un enfant de 13 ans ne comprendra pas la même chose que quelqu'un de 18 ans, voire d'un adulte.

Il y a plusieurs histoires et époques qui s'entrecroisent : on a tout d'abord, un récit dans le récit : une conteuse explique ce qui s'est passé longtemps avant la naissance des enfants à qui elle narre ce qui s'est déroulé longtemps avant leur naissance et celle donc de Sophia et Théo, qui elle, est souvent en parallèle car ils ne vivent plus ensemble lorsque la jeune fille rejoint la cité du savoir et que Théo doit se cacher et donc qu'il rejoint la guilde des voleurs : de plus, c'est un récit à la troisième personne et au passé et franchement ça fait du bien (or, il parait que ça aussi, ça en fait fuir certain(e)s pffffff)

Sophia est une jeune fille déterminée qui veut absolument tout d'abord apprendre à lire alors que ses parents ne veulent pas (mais elle le fera seule) : quand elle réussit à intégrer l'école en utilisant la magie des mots, c'est sa volonté qui lui permettra de franchir les TRES nombreux obstacles qui vont se mettre devant elle. Elle ne comprend pas toujours Theo qui refuse, lui, d'apprendre à lire et leur amitié va aussi subir des épreuves. Mais c'est une jeune fille intelligente et brillante et cela lui permettra d'avancer et de comprendre les enjeux qui se cachent sous ces pouvoirs des mots.

Théo, lui, est un jeune garçon plus frondeur et très malin : il refuse d'apprendre à lire car son frère est revenu brisé, atteint de cette maladie mentale et n'est plus que l'ombre de lui-même. Bien que pauvre, il essaie au mieux d'aider sa famille et ai amené à voler pour cela et comme d'autres avant lui, il va le payer très cher. quand on ose braver les lois. Mais dans son malheur, il va rencontrer Solan qui va l'empêcher, à 11 ans, d'être envoyé aux mines (d'où il ne reviendrait pas) et sa vie à lui aussi, va changer : comme Sophia, il va donc aller à Philopolis mais ne sera pas du même côté. Comme son amie, c'est un garçon intelligent et rusé, généreux et qui sait aussi ce qu'il veut et cherche à comprendre ce qu'on leur cache (bien qu'au coeur du savoir, Sophia, la sage, va se poser malgré tout des questions et...)

Ces deux personnages principaux vivent donc très proches mais leurs vies ne se croisent que très peu et pourtant... Les personnages secondaires sont très utiles car ils leur permettent d'évoluer et de révéler leurs vraies personnalités. Comme dans tout roman, il y a les méchants et les gentils, je vous les laisse découvrir.

Bref, c'est une histoire originale et très très bien écrite : elle s'adresse, c'est mon avis, à un public plus proche de l'âge adulte, avec une bonne maîtrise du vocabulaire et capable d'apprécier toutes les petites subtilités glissées ici et là. . de plus, l'action met beaucoup de temps avant de se lancer et au contraire, la fin va très (un peu trop?) vite. C'est une jolie métaphore sur l'importance du savoir mais surtout de celui qui détient la vérité ou la sagesse et ce qu'il ou elle peut être amené à en faire.



C'est donc une jolie découverte, bien menée, bien faite et à conseiller à un bon lectorat.

Lien : https://solysbooks.blogspot...
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Cette lecture fut mitigé pour moi et j'en ressort même frustrée.

Il y a de très bonnes choses dans ce livre, notamment l'idée de départ de la magie des mots, avec une maladie qui touche certains jeune qui ressort de l'école (qui fait clairement penser à l'autisme). Une magie et des soins pouvant faire penser au soin énergétique et au voyage astral. Une magie de la méditation qui permet de naviguer dans le passé, présent et futur.
Tout cela est plutôt original et intéressant.
L'univers dans lequel se passe cette histoire est aussi top, pas de date ni de lieu précis, mais on imagine un temps ancien et un lieu typique de la Grèce antique.

Tout ça est vraiment cool mais alors tout le reste pêche malheureusement.
J'avoue déjà ne pas avoir été transporté par la plume de l'auteur que j'ai pu trouvé un peu brouillon parfois. Je me suis surprise , à plusieurs reprise, à relire un phrase avant de la comprendre.
De même que les narrateurs qui racontent finalement l'histoire, on comprend très vite la chute et n'y vois pas grand intérêt , surtout que rien n'est expliqué à la fin par rapport à ces narrateurs.

Ensuite finalement pour un livre de 400 page et bien seulement les 100 dernières pages ont un intérêt.
Tout le début est loooong et lent!! Alors même si je comprend qu'il faille présenter les personnages, les lieux, les intrigues tout ça.... vraiment beaucoup trop lent et long.
Et au milieu de cela à plusieurs reprises , on saute des années, pouf comme ça, limite sans crié gare! alors qu'il y aurait eu tellement de choses à développer, à creuser : comme l'arrivé à l'école pour Sophia, tout est survolé, alors qu'on touche un univers à la Harry Potter qui aurais pu être très sympa.
Ensuite on a la guilde des voleurs, là aussi seulement survolé, rien n'est creusé, aboutis.
En fait clairement l'histoire de départ mériterait largement plusieurs tomes, la faire tenir sur un one shot est casse gueule.

Ensuite pour reparler de la guilde des voleurs qui était plutôt intéressante, elle disparaît complètement (enfin presque) dès que cela tourne mal pour Théo. Comment concevoir que celui qui avait la figure paternelle pour le jeune homme, s'efface quand Théo aurait le plus besoin de lui, comment pensez que même pas il cherche à se "venger" , à punir les coupable etc.... et bien non rien de tout ça.

Les personnes sont également pas assez travaillés, Sophia est extrement énervante à changer d'avis toutes les 2 pages, "oh c'est un méchant, oh non je lui fait confiance, oh non mais c'est vraiment un méchant ...."pffff.

La fin , enfin cela bouge mais là encore , comme par hasard limite tout roule sur des roulettes et tout s'enchaine tellement facilement c'est trop simple!

Une lecture qui ne me laissera pas un souvenir mémorable si ce n'est celui , selon moi, d'une super idée de départ qui pouvait aller très loin, mais qui est retombé comme un soufflet. Dommage.
Cela est certainement trop jeunesse pour moi.
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J'étais très intriguée par ce titre qui tournait autour du savoir, de l'apprentissage des mots, de la magie. Je ne savais pas vraiment dans quoi j'allais mettre les pieds, mais force est de constater, qu'une fois terminé, j'ai trouvé ça très chouette malgré quelques petits points noirs.

L'intrigue est absolument géniale.
On suit principalement deux enfants au début du récit, qu'on verra grandir au fil des chapitres, Sophia, jeune fille de 11 ans, bien décidée à intégré la cité du savoir et à devenir une femme de lettres. Quant à son meilleur ami, notre deuxième protagoniste : Théo, lui n'a pas les mêmes ambitions, et se retrouve rapidement mêlé à la guilde des voleurs...

C'était passionnant. le fait de créer une cité à part, où le savoir peut aussi avoir un côté dangereux et développer une maladie de l'esprit était à la fois glaçant et ingénieux.

On alterne de points de vue entre chaque chapitres. Tantôt Sophia dans ces années d'école à la cité du savoir, tantôt Théo en mission d'infiltration pour les voleurs. Les deux toujours liés et pourtant destinés à des voies radicalement différentes.

Malheureusement le récit est assez lent. On apprend à les connaître, on comprend les enjeux du roman, les désirs de nos personnages, les risques qu'ils encourent. On en apprend plus sur l'histoire de la cité, des secrets qui y pèsent et de cette magie des mots si sauvage. Mais ça aurait mérité un peu plus de développement par moments. J'aurais aimé suivre Sophia davantage lors de son arrivée dans cette école, où Théo dans sa guilde, c'est survolé et c'est dommage.

J'ai vraiment bien aimé dans l'ensemble mais j'aurais aimé un peu plus d'action. C'est très simple, on comprend assez vite où voulait nous emmener l'autrice et le final est assez rapide et un poil décevant car c'est quand même 400pages de texte, des années à suivre des personnages pour une conclusion qu'on avait vu venir et qui se termine assez vite.


En bref, une bonne lecture avec du potentiel, une intrigue et une ambiance très chouette qui m'a fait passé un bon moment mais qui ne sera pas mémorable pour ma part.


Lien : https://www.instagram.com/bo..
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critiques presse (1)
Syfantasy
06 juin 2023
La Cité du Savoir est le genre de roman qui a l’air plutôt inoffensif et divertissant, destiné à un public relativement jeune, mais qui en réalité cache une problématique de société plutôt importante.
Lire la critique sur le site : Syfantasy
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Ettore Domus, lui, connaissait les lettres grâce à son métier, mais il n'était jamais allé étudier à la capitale.
Son érudition sommaire ne l'empêchait pas de gérer son affaire avec intelligenre, de donner son avis aux décideurs quand le Conseil du village se réunissait, ou de raconter les histoires ancestrales qu'il connaissait par coeur depuis son enfance, comme autant de mises en garde ou de leçons de morale.
Sophia ne trouvait pas le Marchant Akharis plus instruit que lui, malgré sa réussite à l'examen de Philopolis. Peut-être que la magie des mots dont parlaient certains apportait quelque chose d'invisible...
Sophia avait longtemps cru que cette "magie" n'était que la capacité à découvrir de nouvelles histoires par soi-même.
La première fois que la fillette avait lu un récit qui parlait d'une aventure sur une terre lointaine, elle avait eu l'impression d'ouvrir une porte sur un monde immense... Elle ne comprenait pas pourquoi ses voisins refusaient de goûter à ce bonheur extraordinaire.
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Lorsque mes pas me porteront par-delà les falaises,
Que le soleil se couchera sur la mer Irémia,
Que le vent dans les voiles me délivrera de mes chaînes...
Alors, mon coeur s'ouvrira à ma mémoire.
Je ne serai plus l'esclave de mon corps, mais maître de mes mots.
Mon espoir me protègera des doutes et je saurai apprendre et transmettre mon pouvoir.
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Le corps humain dégage des énergies multiples, qui, combinées, forgent un être vivant. On avait appris à Sophia à développer une énergie mentale qui s'amplifiait avec la lecture. Les mots nourrissaient ses yeux, s'épanouissaient dans son cerveau, et ressortaient par sa bouche en un souffle bleu gorgé de magie.
Depuis qu'elle avait assisté Abailard dans ses recherches sur la guérison, Sophia se représentait la magie comme la formation d'un nuage léger qui évoluerait dans un ciel apaisé.
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Mais l'esprit ne pouvait développer son plein potentiel si le corps n'était pas sain lui-même. Il fallait nourrir son enveloppe pour qu'elle puisse soutenir, porter, et être le réceptacle de la magie. C'était un ruisseau vif dévalant une montagne verdoyante. Une maladie pouvait provoquer autant de dégâts que le fait de boucher une source en pleine nature. Sans la santé, l'énergie mentale se dégradait. Il fallait donc veiller à l'équilibre corporel. Que son ruisseau suive son cours sans entraves.
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Mais l'esprit ne pouvait développer son plein potentiel si le corps n'était pas sain lui-même. Il fallait nourrir son enveloppe pour qu'elle puisse soutenir, porter, et être le réceptacle de la magie. C'est un ruisseau vif dévalant une montagne verdoyante. Une maladie pouvait provoquer autant de dégâts que le fait de boucher une source en pleine nature. Sans la santé, l'énergie mentale se dégradait.
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Vidéo de Nadia Coste
Avec les autrices et auteurs Charlotte Bousquet (Âmes libres, Scrinéo), Nadia Coste (Mystère, le roman, La Martinières jeunesse) et Jean-Baptiste de Panafieu (Extinction, le crépuscule des espèces, Delachaux et Niestlé – Dargaud). Présenté par Willy Richert avec Yalda Heidari.
Avec la participation de la classe de 3eD du collège Amédée Laplace de Créteil.
Et avec la participation d'Anaïs, Ariel, Chaïma, Dayann, Djibril, Elya, Julia, Lydia, Simine, Yasmina et Zoé du collège Sólveig Anspach de Montreuil pour « Nous ? le feuilleton ».
Penser un Nous qui embrasse tout ce qui vit, un Nous qui parle, qui rugit, qui s'enracine. Penser avec urgence le Nous comme un tout où toutes les espèces ont le droit de cité.
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