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EAN : 9782896981595
Le Quartanier (03/03/2014)
3.79/5   295 notes
Résumé :
La déesse des mouches à feu, c’est Catherine, quatorze ans, l’adolescence allée chez le diable. C’est l’année noire de toutes les premières fois. C’est 1996 à Chicoutimi-Nord, le punk rock, le fantôme de Kurt Cobain et les cheveux de Mia Wallace. Des petites crisses qui trippent sur Christiane F. et des gars beaux comme dans les films en noir et blanc. Le flânage au terminus et les batailles de skateux contre pouilleux en arrière du centre d’achats. L’hiver au campe... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (45) Voir plus Ajouter une critique
3,79

sur 295 notes
Catherine pour son quatorzième anniversaire reçoit en cadeau de la part de ses parents un roman, 'Moi, Christiane F., 13 ans, droguée et prostituée'... le programme est presque annoncée ainsi dans ce roman initiatique de l'adolescence, apprendre la vie de ses propres moyens, toutes expériences autorisées dans le Chicoutimi-Nord, là où il fait ben frette une grande partie de l'hiver. La meilleure période, celle des campes au fin fond des bois, autour de la chaleur d'un feu et d'une bouteille de vodka qui circule de mains en bouches, premières baises, premières drogues.

Pis, Catherine pour son quatorzième anniversaire se rend chez le coiffeur. Elle veut les cheveux de Mia Wallace dans 'Fiction Pulpeuse'. Des cheveux noirs comme la nuit sans lune, elle est belle, elle fait dix-huit ans au moins, Pascal va la regarder et pis Keven aussi qui va la regretter. Tout le monde autour va halluciner, même Marie-Êve. Les gars sont beaux, et elle aussi maintenant. Comme dans les films en noir et blanc. Comme les lagopèdes à queue blanche.

Pis, Catherine pour son quatorzième anniversaire a reçu aussi un de ces disc-man qui permet d'écouter de la musique partout, même au fond des bois, même dans son lit. de la bonne toune, entre deux rails de coke. du Aerosmith, du Nine Inch Nails, du Bowie et du Kurt Cobain, 1967 - 1994. Toute la planète rock, complètement stone. Kurt Cobain n'est pas mort, dans Chicoutimi-Nord. La playlist de mon adolescence. Et pis dehors, ça gèle. Alors je remets mon chandail d'adolescent, une effigie de Nirvana ou d'AC/DC imprimée dessus.

Et quand Catherine s'éclipse en pleine nuit pour aller voir son chum, se faire une ligne, et écouter un film (oui, là-bas on ne regarde pas un film, on l'écoute !) Et quel film !! Après 'Face à la mort', les ados se plongent allègrement dans 'Cannibal Holocaust', loués au club vidéo du coin. Deux petites douceurs cinématographiques pour accompagner la vodka achetée au dépanneur du coin et la poudre blanche du pusher du coin. Baiser pendant que des gens se font trucider à l'écran, le trip du coin. Un coin, qui donne pas vraiment envie d'y faire pousser sa progéniture. Aussi sombre que l'histoire de Kurt Cobain, faite d'éclairs et de flip.

La déesse des mouches à feu, c'est un roman à la fois dur par son sujet, drôle par son langage, mais aussi ainsi profondément triste comme la voix de Kurt. Cru et cruel. Ça cogne, ça vomit, ça tripe, ça baise, ça sniffe, ça se culbute mais surtout ça se cherche. C'est l'adolescence, une vie, un mal de vivre. C'est tout sauf banal. Pis parfois c'est beau. Pis souvent c'est déprimant.
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Adolescence dans une petite ville québécoise, une période difficile pour la jeune fille qui se raconte dans ce roman triste mais qui sonne vrai.

Une ado qui fête ses quatorze ans, des parents qui divorcent, du harcèlement à l'école, des amours, du sexe et de la drogue. Dans un but éducatif, sa mère lui avait offert « Moi, Christiane F. », elle a donc pris Christiane comme modèle et si elle ne consomme pas d'héroïne, c'est qu'on en trouve pas aussi facilement dans les rues de Chicoutimi.

Le vocabulaire utilisé est un hybride de langue québécoise et d'expressions propres au milieu des jeunes des années 90 dans cette ville du Saguenay. Ça donne une voix réaliste à la jeune Catherine, même si ça demande un peu d'imagination au lecteur.

Un premier roman de qualité pour « Madame Chose » (le nom qu'elle utilise sur son son blogue), mais un regard cru sur une réalité peu réjouissante.
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Catherine a 13 ans, comme Christiane F., l'héroïne éponyme de l'autobiographie "Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée…" que Catherine reçoit en cadeau de la part de ses parents pour son anniversaire. Choix judicieux ? Je ne me prononce pas mais la suite de l'histoire peut faire penser que non.

Catherine a 13 ans, elle est fille unique. Ses parents se séparent et Catherine part vivre avec sa mère. Débute pour elle ce qu'on qualifie génériquement de "crise de l'adolescence" qui s'accompagne ici d'une chute dans la drogue.

Catherine a 13 ans en 1996, elle vit dans une petite ville du Québec. Elle se cherche et tente diverses expériences qui la mèneront à l'addiction et à la transgression.

Bien que Catherine soit attachante par bien des aspects de sa personnalité, le papillon qui peine à sortir de sa chrysalide a éveillé en moi plus de curiosité que de compassion. J'étais moi-même adolescente à cette époque mais je ne me suis pas retrouvée en Catherine pour autant.

J'ai été frappée par la noirceur et la violence de ce roman qui débute assez platement pour se révéler en fin de compte un révélateur acide de comportements dramatiques. Je le dis sans jugement moral ; je constate simplement qu'il est bien facile de perdre son chemin. Sorties de route fatales ou simples accrochages, il est sans doute fréquent pour de nombreux adolescents de se trouver en position de bouleverser toute leur existence par des choix marginaux. Triste constat.

"La déesse des mouches à feu" est en quelque sorte un témoignage hard qui égratigne et laisse des traces ; c'est aussi un roman sociétal et social qui fait réfléchir.


Challenge MULTI-DEFIS 2022
Challenge PLUMES FEMININES 2022
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Lu dans le cadre du Prix du Meilleur Roman Points.

« Moi, Christiane F, 13 ans, droguée, prostituée », vous vous souvenez ?

C'est le livre que reçoit Catherine, vivant à Saguenay, Québec, de la part de sa mère, pour son quatorzième anniversaire. Sans doute offert en signe d'avertissement, l'ado se passionne pour Christiane F. qui devient son modèle.

Elle va donc se jeter dans la drogue, le sexe, le rock'n roll. Et ouais ! La trinité du cool des années 90. Car c'est bien le roman d'une décennie, truffé de références musicales, cinématographiques et culturelles. D'ailleurs, le bandeau le précise « à dévorer avec Kurt Cobain à fond dans les oreilles ! ». Elle nous décrit sans concession son usage des drogues, ses soirées, ses débuts dans la sexualité, son amitié avec Marie-Eve... Toute cette vie à fleur de peau, qu'elle brûle par les deux bouts, pour se prouver qu'elle est vivante. Ses parents viennent de divorcer. Ils sont plutôt absents mais ne sont pas de mauvais parents non plus. Elle ne vit pas dans la misère, n'a connu aucun traumatisme. Elle veut juste repousser ses limites et ses amis l'y aident bien.

« La déesse des mouches à feu », outre son titre, tient son originalité de sa langue. C'est un peu comme regarder un film de Dolan ! Ça surprend beaucoup, ça amuse un peu, c'est exotique sans vraiment l'être. le livre propose en fin d'ouvrage un lexique avec les mots et expressions québécoises. Au début de ma lecture, j'ai été un peu bloquée, mais je me suis très vite laissée charmer par ce parler si particulier. J'ai eu l'impression de voyager au Québec aussi. On s'y croit ! L'hiver au campe, les balades en skidoo, les lacs gelés, la ville de Chicoutimi et sa périphérie… Un décor bien planté.

Sous son côté rock, ce livre nous donne à voir une jeunesse triste dans une atmosphère sordide. Il s'agit d'ailleurs plus d'une tranche de vie témoignant d'une époque et d'une région, que d'un roman avec un scénario et une histoire. C'est l'histoire de Catherine, qui, même si j'ai l'impression d'avoir lu son journal intime, ne s'est pas totalement dévoilée à moi. J'aurais aimé rentrer un peu plus dans sa psychologie, connaître davantage ses ressentis et moins de descriptions.

Sorte d'OLNI, je vous invite à découvrir ce texte hyper réaliste et terriblement humain, à hauteur d'adolescente.
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Catherine a 14 ans en 1996 et bascule de petite fille sage dont les parents surveillaient les sorties et les fréquentations à adolescente bien décidée à vivre ses propres expériences et ses premières fois. Ses parents, entre disputes puis divorce, semblent complètement dépassés et la laissent libre comme l'air... libre d'expérimenter, les garçons, la drogue, les fêtes, la vie dans un gang dans le campe au fond des bois.

J'ai plongé la tête la première dans ce roman écrit dans une langue qui déménage. Déjà il y a toutes les expressions québécoises dont une bonne partie est empruntée au parler adolescent qui ont rendu la lecture pour moi savoureuse... même si au début et avant de me rendre compte qu'il y avait un glossaire en fin de livre je me suis trouvée un peu perdue et obligée de chercher sur Google le sens de certains mots qui m'échappaient complètement ! Mais une fois habituée c'est un vrai régal, on a l'impression d'y être et de partager la vie de cette enfant adolescente qui joue à l'adulte et porte sur le monde qui l'entoure un regard plutôt caustique.

Car oui, Catherine est particulièrement attachante. La petite fille dont les parents refusaient qu'elle traine au centre d'achats (centre commercial) de peur d'y faire de mauvaises rencontres est soudain autorisée pour ses 14 ans à sortir seule et compte bien en profiter. Elle va vite se faire une meilleure amie plutôt libérée qui l'introduira dans le monde des jeunes cools, ceux qui se construisent un refuge dans les bois, loin des parents, loin des règles et du monde, ceux qui se droguent, qui couchent, qui expérimentent... même si cela parfois finit mal. le roman semble ne rien raconter d'autre qu'une (courte) tranche de vie et c'est finalement en cela qu'il est particulièrement émouvant : il met le doigt sur ces moments où tout bascule, où une vie adolescente peut mal tourner voire même finir brusquement, où chaque décision peut être lourde de conséquence et où pourtant Catherine est portée par une soif de grandir, de faire ses expériences sans forcément penser aux conséquences même si ça fait mal.

Tout sonne juste dans ce roman, on a l'impression de vivre dans ce petit coin perdu du Saguenay, sans grandes perspectives d'avenir entre centre commercial, collège où on s'ennuie et parents qui en comprennent rien. Pas un mot de trop, pas de longues descriptions, juste la rage et la révolte de Catherine et sa bande que l'on apprend à aimer et avec qui on aimerait rester plus longtemps. Et puis bien sûr c'est aussi un vrai plaisir de replonger dans les années 90 avec une jolie peinture de l'époque et quelques références bien choisies (Kurt Cobain bien sûr ! Et Fiction pulpeuse... qu'il m'a fallu quelques secondes pour reconnaître sous son nom québécois !). Un court roman, vite dévoré mais qui me restera longtemps en tête, j'ai refermé le livre bouleversée. Une belle découverte que je vous recommande !
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critiques presse (4)
LaPresse
12 décembre 2014
Les adultes dans la trentaine et au début de la quarantaine apprécieront les références culturelles à leur propre adolescence et le ton cinglant du personnage.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Chatelaine
07 octobre 2014
L’intérêt du roman réside beaucoup dans la prose de l’auteure, qui a réussi un pari insensé : reproduire le langage propre à une génération et à une région données.
Lire la critique sur le site : Chatelaine
LaPresse
10 mars 2014
Un portrait cru, assorti d'un hommage à la langue du Saguenay, par une écrivaine avec laquelle il faudra compter.
Lire la critique sur le site : LaPresse
LeDevoir
10 mars 2014
Elle parvient à insuffler la vie et à donner de la texture et des fêlures à ce personnage d’adolescente qui arrive à briller dans le noir, cousine lointaine du Holden Caulfield de L’attrape-coeurs. Puissant.
Lire la critique sur le site : LeDevoir
Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Je voulais avoir les cheveux noirs avec des reflets bleus comme Mia Wallace. J'avais loué Fiction pulpeuse la semaine d'avant pis j'avais trippé sur son look. J'ai demandé à ma mère si Michel pouvait me couper les cheveux comme elle, aussi. II pouvait. Sauf que Michel avait pas vu Fiction pulpeuse, ça fait que je suis allée chercher une pile de revues pour trouver la même coupe que dans le film. Je suis tombée dessus dans un magazine qui s'appelait comme la toune à Madonna. Michel a dit que c'était vraiment in, cette coupe-là. Tout le monde avait ça à Londres. Ma mère jubilait, pis moi avec, même si j'avais de la misère à faker d'être normale.
Ça a pris deux heures à Michel pour me transformer en Mia Wallace. Quand il a eu fini de me sécher les cheveux, je me suis regardée dans le grand miroir pis j'ai capoté. J'avais jamais été aussi belle de toute ma vie. J'avais l'air d'avoir dix-huit ans. Marie-Êve allait halluciner, tellement elle allait trouver ça beau. Pis Pascal aussi. Il arrêtait pas de me dire qu'il trouvait ça beau, les filles avec des cheveux noirs. Il les appelait les Pocahontas. Bon, c'est sûr qu'avec ma peau transparente, je ressemblais pas à une Indienne pantoute, mais pareil.
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Depuis le divorce, mes parents s'ostinaient sur ce qui était à l'un ou à l'autre. Ma mère l'achalait pour ravoir ses sculptures d'Esquimaux en pierre à savon, pis mon père était venu ce soir-là pour que ma mère lui redonne son long-jeu de Supertramp. Ma mère a jamais voulu.
Elle disait que c'était elle qui l'avait acheté au show de Québec en 1976. Roger Hodgson avait invité ma mère pis sa chum dans la roulotte du band après le concert. Ma mère me racontait souvent cette histoire-là. Elle était pas allée, dans la roulotte, mais sa chum, oui. Parait qu'elle s'était fait pognasser en masse par Roger pis Rick Davies. L'amie de ma mère était ressortie de là avec la jupe toute croche, la chemise boutonnée en jalouse, pis elle saignait du nez.
Je savais qu'elle me racontait ça pour me faire peur. Elle me disait que même les gars qui ont l'air ben corrects peuvent être des violeurs cachés. Fallait que je me rappelle de ce qui était arrivé à sa chum avec les gars de Supertramp si l'envie de coucher avec un gars me pognait.
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Mon père s'était acheté un deuxième char la même année, une Corvette jaune, pis elle l'a aimée plus que son jeep. C'était une voiture sport, c'est pour ça. Ma mère aimait pas le sport, mais elle aimait les chars sport. Elle m'emmenait sur l'autoroute avec la Corvette. Quand la première curve arrivait, elle partait le CD de Dirty Dancing. À « She's Like the Wind », elle montait le son au max pis elle se mettait à rouler à cent soixante. Dans ce temps-là, je serrais la poignée de toutes mes forces pis j'attendais que sa maudite chanson finisse.
Ma mère était pas à côté de mon père quand il a a crissé le jeep dans l'arbre. Y avait rien que mon père. Mon père pis sa canette de Labatt Bleue. Pour la Labatt, c'était un accident. Mon père buvait jamais en char. Ça a juste adonné qu'il avait une bière dans les mains quand il a décidé d'envoyer le jeep dans le décor.
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Pascal a sonné à la porte vers quatre heures. II sentait pas la top ni la pisse de chat. C'était un bon début. Il sentait le Drakkar Noir à son père. On est allés dans ma chambre pis j'ai mis du vieux Aerosmith. Pas les tounes de marde avec Liv Tyler pis Alicia Silverstone qui se pensent belles pis qui passaient dix fois par jour à MusiquePlus. Non, celles qui étaient sur le mix à Keven.
Pascal haïssait Aerosmith. C'était de la musique de tapettes, pis il m'a tachée pour mettre Pennywise. J'avais beau lui expliquer que «Dream On», c'était une des meilleures chansons de tous les temps, il voulait rien savoir. J'ai mis son ostie de musique pseudo-punk pour lui faire plaisir pis pour qu'il arrête de lyrer.
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Keven a mis 'Face à la mort' dans le VHS pis on a commencé à l'écouter. On était pas mal stones. Je voyais la télé en double pis les images étaient floues. Je me rappelle que le film était traumatisant. On voyait des Juifs se faire trucider durant la Deuxième Guerre mondiale pis un camion qui viandait un gars en bicycle. Les ambulanciers essayaient de le décoller d'en dessous du truck pis y avait de la cervelle partout sur l'asphalte. J'avais le goût de vomir, ça fait que j'ai regardé Keven. II était beau avec ses cheveux peignés en banane pis son t-shirt blanc. Il roulait ses manches pis je trouvais que ça faisait rock.
On a écouté 'Cannibal Holocaust' tout de suite après. C'était meilleur que 'Face à la mort'. Y avait une histoire, au moins. En plus, paraissait que des comédiens étaient morts durant le tournage. La passe où les cannibales empalent la fille était trop dégueulasse. Je me suis caché la face dans le cou à Keven. Ila dit qu'on pouvait arrêter le film, si je voulais. Je voulais pas, pis j'ai commencé à l'embrasser. On a baisé sur le divan du salon en entendant le monde dans le film mourir un après l'autre.
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Videos de Geneviève Pettersen (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Geneviève Pettersen
Steph Rivard reçoit Geneviève Pettersen, Mikella Nicol et Catherine Mavrikakis.
Les libraires en coulisses, une initiative de l?Association des libraires du Québec (ALQ) et de la coopérative des Librairies indépendantes du Québec (LIQ), ont présenté des rencontres passionnantes lors du Salon du livre de Montréal 2014 avec des écrivains, notamment Janette Bertrand, Michel Tremblay, Katherine Pancol, Gabriel Nadeau-Dubois et Emmanuel Carrère.
Réalisation et montage : Jessica Gélinas
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