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EAN : 9791026220329
416 pages
Librinova (22/06/2018)
4/5   18 notes
Résumé :
Hélène, parisienne jusqu'au bout des ongles, a tout pour être heureuse : argent, vêtements de luxe, vie de rêve dans un manoir, voiture de collection? Jusqu'au jour où elle décide de tout plaquer pour aller rejoindre sa meilleure amie, Andréa, retournée auprès de sa famille et de ses amis, dans son village natal. C'est alors que son roadster, une Morgan de 1976, tombe en panne juste devant le garage de Marlon. Une aubaine ? Pas si sûr, tant ce monde semble diamétral... >Voir plus
Que lire après La lumière ne fait pas de bruit, sauf en talons aiguillesVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Je dois avouer que ce n'est pas la couverture de ce roman qui m'a poussé à le lire. L'éditeur aurait pu faire un effort d'illustration, à mon sens. Elle est criarde et sans intérêt. Heureusement, que je procède par tirage au sort afin de sélectionner les livres que je vais lire (c'est trop compliqué de choisir, alors le hasard numérique le fait à ma place). Sans quoi, je serais passé à côté de cette petite pépite contemporaine.
L'histoire est fraîche, dynamique, envoûtante … En somme, un roman léger qui se dévore littéralement après la lecture d'une oeuvre plus condensée et plus difficile. L'auteur a prit le parti d'écrire un roman très contemporain de par son écriture, et ça fonctionne bien. Seul petit bémol légèrement perturbant : le style d'écriture n'est pas toujours constant. Ça oscille entre une « écriture-parlée » et une écriture littéraire qui donne des effets étranges. Comme par exemple, « Z'y va » et « cela » se retrouvent dans la même phrase, et ce, dans la bouche d'une « caïra ». Depuis quand nos racailles utilisent le « cela » à la place du « ça » ?
Au niveau des personnages, je n'ai rien à leur reprocher. Ils ont tous un caractère bien à part, et sont tous absolument passionnants. Personne n'est à enlever (même le furet, qui est absolument attachant … Mais, je suis peu objective !) et c'est salutaire car souvent les personnages secondaires sont à peine effleurés par la plume des auteurs. Cela-dit, ils sont avant-tout de belles caricatures. Si bien croqués, que j'ai fini par les imaginer dans un dessin-animé comique « so British ». Oui, oui, British. C'est la sensation que j'ai eu du début à la fin. J'avais l'impression d'intégrer une de ces familles anglaises, qu'on imagine en France. Pourtant, rien à voir : l'histoire se passe en France, dans des familles françaises … Je pense que c'est en voulant « irlandiser » certains protagonistes que l'auteur est tombé dans cet effet « British ». Pour le coup, l'image qu'elle souhaite envoyer au lecteur n'est donc pas conforme avec ce qui est réellement renvoyé.
Du côté du suspens, soyons honnête : il n'y en a pas. On devine rapidement la trame de l'histoire, tant les allusions sont peu subtiles. Et puis, cette oeuvre ne laisse pas sans penser au roman « Les lettres de Rose » qui, comme celui-ci, fait état d'une quête au trésor … Ou plutôt aux secrets. L'inspiration de l'auteur est donc vite cernée bien qu'elle ait prit soin d'ajouter un soupçon de caractère à son travail, grâce à la présence des templiers irlandais.
Bien que retrouver des allusions à la ville de Lyon et au parc de la Tête d'Or m'a beaucoup plût, ça m'a toutefois dérouté puisque j'étais fortement ancrée à mon monde anglais. La fin, quant à elle, n'est pas vraiment un fin mais plus une ouverture sur une nouvelle intrigue, soit l'acceptation du-dit secret par les différents membres de la famille.
Si je n'avais pas lu « Les lettres de Rose », j'aurais sûrement attribué cinq étoiles à celui-ci. Mais, j'avais eu un attachement particulier à Rose que je n'ai malheureusement pas retrouvé chez Helen … Désolé pour l'auteur, mais il est très difficile de ne pas trouver de points de différence avec d'autres romans lorsqu'il s'agit des mêmes trames. Malgré tout, ce petit roman a était très agréable à lire. Je le garderai longtemps en mémoire, je pense, et le relierais sûrement !
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Un grand merci à Audrey Lucido de m'avoir fait découvrir son premier roman ! " La lumière ne fait pas de bruit, sauf en talons aiguilles " est paru aux éditions Librinova en cette année 2018.

L'arrivée d'Hélène, parisienne trentenaire et ancienne mannequin, dans ce petit village des Cévennes bouscule ses quelques habitants ! C'est après une dispute avec ses parents qu'elle décide de fuir pour rejoindre sa meilleure amie Andréa. On ne connaît pas les raisons de cette fuite, mais Hélène semble perturbée par la révélation d'un lourd secret de famille... Alors lorsque sa voiture  tombe en panne - une Morgan de 1976 - devant le garage de Marlon, les présentations sont loin d'être chaleureuses ! Et à la surprise de notre héroïne, ce garage est situé dans une ancienne chapelle.
p. 26  " Ma p'tite dame... Je vais vous expliquer un peu comment cela se passe ici... Les gens désagréables m'ont toujours gonflé! Alors vous mettez une once de chaleur dans votre voix ainsi qu'un minimum d'intérêt, pour moi, dans votre regard... Et peut-être... J'ai bien dit peut-être... Que je serai enclin à vous aider !"
Sans savoir que, par coïncidence, Hélène a atterri justement chez le père d'Andréa, celui-ci lui indique la possibilité de loger dans les chambres d'hôtes que tient son autre fille, Bérénice. Ne sachant pas combien de temps elle va rester bloquée dans ce village, sa mauvaise humeur s'amplifie !
p. 35 : " Dans quel bled es-tu allée te perdre Andréa... Je te jure, c'est n'importe quoi ! Un retour aux sources, tu parles ! marmonne-t-elle. "
Littéralement hors du temps et de dénué de toute nouvelle technologie facilitant la communication, notre parisienne tombe des nues à chaque découverte, sous l'oeil amusé des habitants.
p. 107 : " Tu ne trouveras pas de téléphone car la Mairie a voté une loi, qui les interdit dans le village. Ne compte pas non plus sur internet. "
Le lecteur ne peut s'empêcher de sourire tant les clichés sont typiques ! D'une part on retrouve la pure parisienne très maniérée et aux capacités d'adaptation limitées, et d'autres part des habitants complètement fermés et en proie aux ragots à la vue d'une "étrangère". C'est le cas notamment du personnage d'Ernest, l'ancien du village, qui ne peut s'empêcher de maugréer, tout en suivant de près tous les faits et gestes de cette arrivée surprise !
p. 46 : " Après un soupir de désespoir, il se dit qu'il n'est même plus capable d'espionner correctement les villageois."La vieillesse n'est pas belle à voir... "
Après avoir retrouvé son amie Andréa, Hélène s'apaise enfin, et découvre une famille à domination très matriarcale. En effet, Rose, la mère d'Andréa, Bérénice et Marie est comparée à un monstre tant son insensibilité est criante !
Lors d'un tête à tête entre amies, Andréa confie à Hélène son état de grossesse. Elle lui explique également qu'elle ne l'a toujours pas annoncé à sa famille, tant elle craint les réactions, notamment celles de Rose. Mais aidée de sa meilleure amie, elle profite d'une soirée en famille pour faire son annonce. Les commentaires vont bon train. Mais une fois l'annonce digérée, Andréa, ses trois soeurs et Hélène décident de faire du tri dans le grenier, afin d'y récupérer des vêtements de bébé. Mais cet ancien monastère dans lequel la famille a posé ses valises depuis de nombreuses années, va révéler subrepticement ses secrets. C'est ainsi que Bérénice va retrouver un calepin et une clé, dissimulés dans ce mystérieux grenier...
p. 160 : " Est-ce que ce carnet est important ? Il lui a donné l'impression d'avoir été abandonné au-dessus d'un carton. Il n'était pas si bien caché. Mais, l'était-il vraiment ? Est-ce que ce calepin appartient à un membre de sa famille ou à quelqu'un d'autre ? "
Les femmes vont alors menées l'enquête, avec une vigoureuse énergie,  et déterrer de lourds secrets de famille, pourtant bien gardés, sur les traces des templiers irlandais.
p. 206 : " C'est peut-être ceci notre lien ! Qu'en penses-tu ? demande-t-elle à Bérénice, en lui tendant le pendentif. La photo d'un bébé, en noir et blanc, est calé entre les pitons dorés. "

Dans une écriture agréable, Audrey Lucido entraîne le lecteur dans une comédie familiale. Bien que l'intrigue se dévoile relativement rapidement, l'ensemble des protagonistes apportent rires et fraîcheur ! Ils sont attachants, et on ne peut y rester insensible.
Lien : https://missbook85.wordpress..
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Et si, votre monde s'écroulait à trente ans passé, comment réagiriez-vous ?

C'est le cas d'Hélène. Jeune trentenaire, qui a quitté les podiums parce qu'à trente ans passé, dans le métier de mannequin, c'est vieux ! On ne tient pas à voir les rides se dessiner sur une poupée !
Elle découvre chez elle que rien ne tourne rond, ses parents lui avouent un terrible secret et sa vie vole en éclats…

Ni une, ni deux, elle prend sa voiture, une Morgan (vieille dame pour qui il faut de la douceur), une malle et sa chienne Altesse. Elle prend la route sans se retourner… Elle débarque à Lumen dans les Cévennes, de gré ou de force ? Allez savoir… Elle débarque dans le garage, dans le monde de Marlon. Un sympathique et revêche, un peu charrieur, personnage qui répare les vieilles voitures. Oui, parce que la Morgan a décidée de faire des caprices ! Elle finit sa course dans la cour de ce Monsieur Marlon !

Mais où est-elle allée se terrer ? Ce Monsieur est bizarre, son chat fait peur, le gîte en face comporte un dragon aux yeux verts, au-secours !!!! Et pourquoi ? Elle débarque à Lumen, dans un village paumé où rien ne passe, ni internet, ni le téléphone ! Mais il y a une bonne raison à ça… Sa meilleure amie habite ici depuis quelques temps. Elle espère trouver un peu de réconfort auprès d'Andréa. Va-t-elle trouver ce qu'elle cherche ?

Mon Cher lecteur, Ma Chère lectrice, je vous embarque cette fois dans un livre léger, drôle et sans grand suspense. C'est un roman feel-good relativement simple qui ne nécessite pas de se creuser mille fois le cerveau pour comprendre et qui toutefois vous fait passer un bon moment.

L'écriture d'Audrey Lucido est assez fluide, les mots, les situations cocasses et ses personnages sont mignons, sympathiques et assez comiques. Elle dispose de tous les ingrédients pour une lecture légère. Un feel-good, fantaisiste à souhait, humoristique et rafraîchissant.

Dans l'histoire, il y a des secrets, des non-dits, une mère castratrice, une grand-mère particulière, un père qui n'en peut plus des femmes parce qu'il ne les comprend pas, un petit vieux, commère comme pas deux, bref, pas mal de petits ingrédients qui édulcorent ce petit roman.

Dans un village toutefois atypique, dans une zone blanche par choix mais rempli d'histoire. Qu'une famille en somme a décidé de remettre au goût du jour. On se plonge dans un petit village et comme tout petit village qui se respecte, ses histoires, ses habitudes, ses familles, etc.

Les personnages sont assez attachants et je me suis même surprise à avoir de l'empathie pour Rose, cette mère qui a toujours raison quoi qu'il advienne et qui veut mettre son nez partout ! On voit l'évolution des personnages et c'est assez sympa.

Petits bémols, certains passages m'ont semblaient un peu long, ce qui m'a quelque peu fait décrocher de l'histoire. Mais on se réembarque facilement dans le fil du roman. Quelques petites fautes de syntaxes et de mots dans les dialogues pas toujours appropriés pour certains personnages à de rares endroits. Mais cela n'entache pas la lecture qui reste amusante et cocasse.

Petits plus, les descriptions des personnages, ainsi que de leur caractère sont très bien faites. On arrive parfaitement à imaginer qui nous avons en face de nous et bien sûr à qui nous avons à faire quant aux réactions qu'ils peuvent avoir. Les descriptions de lieux sont également très bien imagées et on se glisse facilement dans le décor que l'on a envie de rejoindre pour un moment cocooning.
D'ailleurs, la chienne (Altesse) et le furet (Aladin) sont deux petits personnages à eux tous seuls ! Oui, je les ai apprécié ces deux là 😊

C'est pep's comme la couverture, c'est truculent et un pitchounet de mystère…
Enfin, je termine cette petite chronique, Ma Chère lectrice, Mon Cher lecteur, par vous recommander ce petit feel-good. Si vous souhaitez passer un petit moment sympathique, dans une histoire où la quête de vérité, de lumière et d'amitié sont les lignes directrices. C'est une lecture fluide et sympa où les situations rocambolesques vous feront rire ou parfois lever les yeux au ciel avec un sourire en coin ! Vous vous prendrez au jeu des trèfles à quatre feuilles et de leur signification, de l'histoire que peut-nous raconter Hélène grâce à son Master de « sciences, sociétés et phénomènes dits légendaires ». Ah ça vous en bouche un coin hein Ma Chère lectrice, Mon Cher lecteur ! A vous de découvrir 😊

Lien : https://linstantdeslecteurs...
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Hélène, ancienne mannequin d'une trentaine d'années, a quitté Paris pour vivre chez ses parents dans leur somptueux manoir. Mais elle vient d'apprendre une nouvelle sur sa famille qui la met dans tous ses états. Pour mieux prendre du recul, elle quitte son luxe et son confort pour retrouver sa meilleure amie, Andréa. Celle-ci vient de se réinstaller dans son village natal, auprès de sa famille. La voiture d'Hélène tombe en panne en arrivant à l'entrée du village, ce qui lui permet de faire connaissance avec Marlon, le père d'Andréa. Puis, il lui indique le gîte de sa fille Bérénice pour y passer ses nuits, le temps que sa voiture soit réparée. Hélène découvre petit à petit les membres d'une famille particulière. L'intégration s'annonce compliquée, d'autant que ce village a la particularité d'être coupé du monde. En effet, les habitants ont fait le choix de ne pas avoir le téléphone, ni internet. Cependant, le séjour d'Hélène va être pimenté avec la découverte d'une mystérieuse pièce de monnaie et d'un journal intime comportant une clef. Hélène va enquêter pour tenter de découvrir un secret longtemps dissimulé...

J'ai très vite été décontenancée par le récit, car je ne m'attendais pas à cette histoire, ni à la façon dont elle est racontée. Ce n'est toutefois pas une déception, cela m'a donné l'occasion de découvrir un livre un peu décalé. J'ai eu l'impression d'être au théâtre et d'assister, scène après scène, à la découverte de ce village hors du temps avec ses habitations et habitants loufoques.

Ils ont tous un caractère bien trempé, à commencer par Marlon et Rose, les parents d'Andréa, Bérénice et Marie. Rose est une bonne femme râleuse qui trouve toujours à critiquer quelqu'un; commère sur les bords, elle se fait un plaisir de tout connaitre. Marlon est un brave homme, garagiste, qu'il ne faut cependant pas trop agacer. Les trois filles du couple semblent être toutes différentes et plus ou moins influencées par les jugements de leur mère acariâtre. Dans le village, il y a quelques autres habitants, dont Erneste : ce vieux grognon qui ne quitte pas son banc de la journée, épiant les faits et gestes de chacun.
Au milieu de tout cela, Hélène débarque avec ses talons aiguilles et perturbe la tranquillité du hameau. Elle intrigue, inquiète ou encore ravie les habitants; tout dépend de quel point de vue l'on se place. Nous avons en effet une narration à la troisième personne, qui nous permet de naviguer d'un personnage à l'autre et ainsi, connaitre ses pensées et ses émotions.

L'ambiance était un peu celle d'un vaudeville : dans un huis-clos, nous retrouvons des situations étranges, des révélations croustillantes, des rebondissements, des secrets de familles,... Tout cela autour d'une plume agréable à lire; les descriptions étaient imagées. le seul bémol a été le dénouement : brutal et trop peu développé à mon goût. Globalement, ce roman léger, mêlant humour et suspense, fait passer un bon moment.
Lien : http://leslecturesdangelique..
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Après avoir découvert un secret de famille, Hélène, jeune femme issue d'une famille bourgeoise, s'enfuit et part avec son roadster retrouver sa meilleure amie. En arrivant à Lumen, un village inconnu du GPS, sa veille anglaise tombe en panne devant le garage de Marlon. Celui-ci est passionné de voitures anglaises et travaille au feeling avec elles, cédant à tous leurs caprices. Hélène se retrouve donc coincée dans ce village pour une durée indéterminée. Elle fait donc la connaissance de Bérénice, qui tient le gîte du village et qui se révèle être la soeur d'Andréa, l'amie qu'Hélène était venue rejoindre. Toute une série de querelles, quiproquos et secrets vont être révélés dans ce petit village qui vit en huis clos.
J'ai eu un peu de mal à me lancer dans cette lecture. Les phrases courtes, parfois sans sujet, donnaient un rythme à cet ouvrage différent des livres que je suis habituée à lire. Après quelques chapitres (deux), je me suis mise au rythme d'Audrey Lucido et ai dévoré les aventures de la pétillante Bérénice, la propriétaire du gîte, passionnée de plantes, qui, pour moi, est le véritable personnage central de ce roman. J'ai adoré découvrir les lieux emblématiques de ce village atypique (le cloître, le gîte, le moulin, le fabuleux tilleul et surtout le garage de Marlon).
Un grand merci à Audrey Lucido de m'avoir fait découvrir son premier roman et de me l'avoir dédicacé. Je le conserverai désormais comme un trésor ;-)
Lien : https://bo0ksbo0ksbo0ks.blog..
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Encore un lourd secret dissimulé dans les méandres du cercle familial. Toujours quelque chose à cacher, à se reprocher. Rien n'est jamais clair dans le passé des anciens.
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La honte l’envahit peu à peu. La transperce de millions de petits trous, à travers lesquels pénètrent l’humiliation et l’embarras. Elle savait sa famille sans retenue,sans pudeur. Cependant, à ce moment précis, cette dernière est sans vergogne. S’étriper de cette manière devant une inconnue pour une histoire de cheveux relève de l’exploit. Elle se rend compte que Paris a été sa bouée de sauvetage.
S’enfuir à plus de 700 kms de chez elle, lui a été bénéfique. Elle s’est détachée progressivement de l’emprise de sa mère. Couper ce cordon, si étouffant et manipulateur. Elle s’est construit son petit monde, qui est devenu sa famille d’adoption. Elle a pu s’épanouir avec sa personnalité, son comportement loufoque, sa joie de vivre, et sa voix qui porte. Sans supporter les reproches, qui finissent toujours par la faire douter de son comportement.
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Dans un grincement de porte, Hélène descend du bolide, suivie de près par Altesse ; tandis que Marlon, les poings sur les hanches, le torse en avant, s'approche de la voiture, avec une démarche de cow-boy.

"En quoi puis-je vous être utile, ma p'tite dame ?", demande-t-il.

La conductrice soupire. S'essuie les mains avec un mouchoir. Regarde autour d'elle. Souffle. Puis balance, sur un ton sec et cassant :

"Cela se devine, non ? [...]

- Ma p'tit dame... Je vais vous expliquer un peu comment cela se passe ici... Les gens désagréables m'ont toujours gonflé ! Alors vous mettez une once de chaleur dans votre voix ainsi qu'un minimum d'intérêt, pour moi, dans votre regard... Et peut-être... J'ai bien dit peut-être... Que je serai enclin à vous aider !" [...]

Hélène entrouvre la bouche de nombreuses fois, tel un poisson hors de l'eau. Personne ne lui a jamais parlé sur ce ton.
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Si de nos jours, on ne peut pas dire ce que l’on pense. Dans quel monde vit-on ? 
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Elle n’est pas si jolie que ça ! Pourquoi en font-ils tout un pataquès ! C’est vrai qu’elle a du charme ! Mais bon, quand même, je ne me relèverai pas la nuit !
Tout en esquissant un sourire en coin, Dolorès sait à qui elle a affaire. Son physique agréable à l’œil cache une femme de caractère. Droite, presque rigide. Une mâchoire carrée exprimant subtilement le contentement. Elle dégage un doux parfum d’omnipotence. Hélène donne l'impression d'être une femme perspicace, usant de son charme à tours de bras, pour obtenir ce qu’elle veut.
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