J'ai eu envie d'acheter «
La Petite Folie » en lisant le quatrième de couverture.
Le sujet me plaisait, je ne connaissais pas l'auteure.
Je dois dire que je n'ai à aucun moment été déçue dans ma lecture.
Alexandra Lemasson nous parle en termes simples de ce que représente la perte au jour le jour de la « normalité » par Sara, jeune écrivaine, qui est soudainement envahie par un mal qu'elle appellera « sa petite folie ».
« Un matin je me suis réveillée et je n'ai plus rien reconnu. Ni ma chambre, ni mon lit, ni la lumière à travers le store, ni les vêtements entassés sur le dossier de la chaise, ni les chaussures rangées à côté que j'ai regardées longtemps en me demandant à qui elles pouvaient bien appartenir. Comme je vivais seule, j'ai pensé que ce devait être les miennes. Et comme la fille qui était allongée dans mon lit était à ma place, j'ai pensé que ce devait être moi. Mais je n'étais sûre de rien. Alors je me suis levée pour aller vérifier.
C'est comme ça, je crois, que tout a commencé ».
Elle dévoile au cours de ses entretiens avec son psychiatre toutes les manifestations de sa maladie.
Anna, son amie et comédienne, consulte ce même médecin et est bien décidée à sauver son amie de cette souffrance.
Tous les chapitres font référence à leur début à
Lewis Caroll.