Un récit bien mené pendant les 4/5 du livre. L'atmosphère lourde teintée de réalité fantasmée est bien rendue, le cheminement vers une forme de folie ou d'auto-persuasion m'a également semblé bien vu... Duel en huis-clos, on se prend d'affection pour Bergman et Pechnatz, homme à tout faire, bourru et étrange.
La fin fait un peu flop. du moins m'attendais-je à autre chose. de moins conventionnel, de moins cliché, de plus imaginatif... bref, autre chose.
Reste une langue poétique, fine et précise, qui se lit sans heurt.
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Si vous êtes inquiet, si vous vous réveillez la nuit en pensant à votre emploi, dites-vous qu'il y aura toujours des gardiens. Les gardiens sont éternels. Même avec les plus puissantes machines, les machines les plus intelligentes, et Dieu sait qu'elles sont de plus en plus intelligentes et malignes les machines, il faudra toujours quelqu'un pour les surveiller, les contrôler, avoir l'oeil sur elles, non? Vous imaginez un monde sans gardien, monsieur Pechnatz.
Par là c'est le village. C'est un village un peu mort, mais tranquille. Il n'y a d'ailleurs plus un seul commerce. Tout a fermé. Dans l'église il y a le tombeau de l'abbé qui a fait construire le château en 1754. Ce n'était pas un abbé très aimé par la population. Il était même détesté.
Edition 2011: Lecture au musée avec Jean-Pierre Ostende (Deuxième partie)