Le dernier été avant l'eau

Tout d'abord je tiens à saluer le très joli travail d'édition réalisé par la maison Zinédi et la présence du délicat marque-page présent. Je remercie aussi Babelio pour cette jolie découverte rendue possible grâce à une masse critique.
Quelle jolie découverte que la plume de Joëlle Tiano-Moussafir qui n'est que délicatesse et poésie. Ce recueil de trois nouvelles est également une très belle ôde aux arts: tout d'abord la peinture, plus la musique et enfin le dessin. Un autre fil conducteur relie aussi ses trois histoires : la mémoire. La première partie du livre est consacrée à la quête d'une jeune fille qui a perdu la mémoire suite à une chute énigmatique. Quête de sa mémoire, quête d'un tableau de Rubens, quête de son enfance. ..
La seconde nouvelle est consacrée à un soldat rentré de la guerre de 14 et qui fraichement rentré chez lui repart de façon là aussi bien énigmatique... Il part lui à la quête d'une mélodie.
La troisième nouvelle est quand à elle consacrée à la quête d'un souvenir, celui d'un village englouti.
La narration est d'une grande délicatesse, très émouvante et a cette capacité à nous transporter au coeur de ces trois univers si différents et pourtant intimement liés dans cette recherche d'absolu.
Je recommande fortement.

Trois nouvelles reliées par un fil rouge : le souvenir .
Dans la première c'est un tableau qui a disparu , pourtant elle était sûre de l'avoir vu , quand elle était enfant ,dans la cathédrale !C'est la nouvellle que j'ai le moins aimée ; trop d'allers retours dans le temps qui m'ont gênée
La deuxième , très courte , c'est le souvenir d'une mélodie qu'un soldat rescapé de la guerre de 1914 recherche .Très émouvant
Quant à la troisième , c'est ma préférée . Un village englouti pour construire un barrage . Quitter sa maison pour vivre dans des immeubles neufs , nouveau cimetière . On lâche sa vie pour en trouver une autre .
L'émotion est bien rendue .
La couverture de ce livre est belle et toute douce au toucher
Merci à Masse critique et aux éditions Zinedi pour ce cadeau .

Trois histoires de quêtes, sur le thème de l'art.
"Le dernier été avant l'eau" est le titre d'une des trois nouvelles qui composent ce recueil écrit par Joëlle Tiano-Moussafir. J'ai été attiré par la très belle couverture, aux couleurs chaudes de l'été et par le très beau titre du recueil. Je remercie Masse critique de m'avoir fait découvrir par ce biais les éditions Zinédi.
Ces trois nouvelles sont de longueurs différentes et j'avoue avoir particulièrement apprécié la plus longue, la première qui par son coté enquête m'a rappelé le "Da Vinci Code". Elle m'a fait rechercher la toile de Rubens qui y est évoquée et j'ai apprécié les apports sur l'art. Les trois nouvelles évoquent la quête d'un objet, d'une sensation, d'un lieu perdu que les personnages principaux veulent retrouver. L'ambiance est assez mystique, et l'écriture exigeante et poétique. J'ai vu une fin ouverte au deuxième texte et n'ai pas tout compris de la dernière nouvelle. Peut-être devrais-je la relire. J'ai peut-être été surprise de ne pas lire de chutes telles que j'ai l'habitude de trouver dans les nouvelles.