C'est une histoire d'aviateurs, de l'époque de l'aéropostale de l'entre deux guerres, entre le Chili et l'Argentine. Jack va se marier demain, mais il fait un dernier voyage entre Santiago et Buenos Aires, mais le voyage va mal se passer et il va se crasher dans la Cordillère des Andes. C'est une belle histoire romantique, bien ficelée, entre romance et aventure aéronautique. le graphisme est épuré, élégant, aux couleurs claires.
Mais je ne suis pas totalement emballé, la romance est cousue de fils blancs, le côté mélo très appuyé, le style de narration est trop formaté et déjà vu, avec des flashbacks sans surprises, les émotions que provoque cette histoire sont forcées, Rachel roule du cul, est rebelle et jolie, Jack est un peu macho, mais sentimental au fond, le patron, sans coeur, ne pense qu'à son business, et puis il y a Tonio, l'amitié sans faille, on est à fond dans les stéréotypes, pas d'une grande originalité, formaté pour l'émotion, pour tirer la petite larme, un peu guimauve, trop pour moi.
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Curieux qu'aucune référence ne soit faite à Henry Guillaumet, dont la BD s'inspire grandement ! le scénario n'est donc qu'en partie original, avec notamment l'histoire d'amour entre Jack le héros, et Rachel Wiezman sa future épouse.
Le texte sonne parfois un peu creux selon moi, notamment avec les monologues du pilote, et la fin de l'histoire sombre un peu facilement dans le mélo.
Le dessin est plutôt intéressant même s'il aurait peut-être mérité un côté un peu plus sombre.
Une BD qui m'a malgré tout intéressé pour le côté aventure aérienne de ces fous volants.
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Le vent des cimes est un album à la narration efficace, abondant en péripéties très prenantes. C'est un mélodrame plein de beaux sentiments, qui nous touche et même nous émeut jusqu'aux larmes dans ses dernières pages... que je me garde bien de raconter !
Lire la critique sur le site : Actualitte
L’histoire est poignante, et aurait mérité, sur le plan graphique, un traitement plus sombre. Un choix a été fait. En adoucissant l’horreur du drame qui se joue, il en atténue malheureusement, et automatiquement, l’intensité et l’intérêt.
Lire la critique sur le site : BDGest
Un bien beau roman graphique qui atteint des hauteurs où l'amour peut revêtir une couleur sombre.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Combien d'années nous a-t-il fallu pour imposer notre travail et les vols de nuit ? Faire accepter à l'opinion publique les risques encourus par nos pilotes. Aujourd'hui, l'un d'eux tombe avec son courrier et il est un héros.
Monter, c'est s'immoler : toute cime est sévère.
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