Philippe Héraclès
Philippe Héraclès (Éditeur scientifique)Gonzague Saint Bris (Autre)/5 6 notes
Philippe Héraclès (Éditeur scientifique)Gonzague Saint Bris (Autre)/5 6 notes
Résumé :
La poésie est la mémoire du monde.
Et cette mémoire véhicule toutes les joies, tous les amours, tous les élans vitaux qui habitent l'homme depuis son origine, mais toujours avec leur part d'ombre, celle de la souffrance, du doute, de la solitude et de la mort, terme inévitable du voyage. Et parce qu'il est le seul animal à savoir qu'il doit mourir, l'homme porte en lui cette irréductible nostalgie qui peut être le souvenir émouvant d'un paradis à jamais perdu... >Voir plus
Et cette mémoire véhicule toutes les joies, tous les amours, tous les élans vitaux qui habitent l'homme depuis son origine, mais toujours avec leur part d'ombre, celle de la souffrance, du doute, de la solitude et de la mort, terme inévitable du voyage. Et parce qu'il est le seul animal à savoir qu'il doit mourir, l'homme porte en lui cette irréductible nostalgie qui peut être le souvenir émouvant d'un paradis à jamais perdu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Amour , amour, si tu n'existais pas, il faudrait que les poètes t'inventent ! A défaut, ils t'ont réinventé, ce qui n'est déjà pas si mal.
Cette anthologie est un petit bijou serti de beaux textes et de vers précieux,
ciselé de nostalgie et d'élans du coeur. Relire " le lac" ou Mon rêve familier"
nous fait redécouvrir la grandeur du temps qui passe, la pérennité de la vie et des sentiments, les désirs et les rêves de tous ceux qui ont contribué à la grandeur de la langue française. Sublime !
Cette anthologie est un petit bijou serti de beaux textes et de vers précieux,
ciselé de nostalgie et d'élans du coeur. Relire " le lac" ou Mon rêve familier"
nous fait redécouvrir la grandeur du temps qui passe, la pérennité de la vie et des sentiments, les désirs et les rêves de tous ceux qui ont contribué à la grandeur de la langue française. Sublime !
Citations et extraits (7)
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Guillaume Apollinaire (1880-1918)
La traversée
Du joli bateau de Port-Vendres
Tes yeux étaient les matelots
Et comme les flots étaient tendres
Dans les parages de Palos
Que de sous-marins dans mon âme
Naviguent et vont l’attendant
Le superbe navire où clame
Le choeur de ton regard ardent.
La traversée
Du joli bateau de Port-Vendres
Tes yeux étaient les matelots
Et comme les flots étaient tendres
Dans les parages de Palos
Que de sous-marins dans mon âme
Naviguent et vont l’attendant
Le superbe navire où clame
Le choeur de ton regard ardent.
Charles Cros (1842-1888)
Conclusion
J’ai rêvé les amours divins,
L’ivresse des bras et des vins,
L’or, l’argent, les royaumes vains.
Moi, dix-huit ans, Elle, seize ans,
Parmi les sentiers amusants
Nous irions sur nos alezans.
Il est loin le temps des aveux
Naïfs, des téméraires vœux !
Je n’ai d’argent qu’en mes cheveux.
Les âmes dont j’aurais besoin
Et les étoiles sont trop loin
Je vais mourir soûl, dans mon coin.
Conclusion
J’ai rêvé les amours divins,
L’ivresse des bras et des vins,
L’or, l’argent, les royaumes vains.
Moi, dix-huit ans, Elle, seize ans,
Parmi les sentiers amusants
Nous irions sur nos alezans.
Il est loin le temps des aveux
Naïfs, des téméraires vœux !
Je n’ai d’argent qu’en mes cheveux.
Les âmes dont j’aurais besoin
Et les étoiles sont trop loin
Je vais mourir soûl, dans mon coin.
Je te choisis si je compare ;
C'est toi le riche et moi l'avare,
C'est toi le chant et moi l'écho,
Et t'ayant comblé de moi-même,
O visage par qui je meurs,
Rêves, désirs, parfums, rumeurs,
Est-ce toi ou bien moi que j' aime ?
Anna de Noailles
C'est toi le riche et moi l'avare,
C'est toi le chant et moi l'écho,
Et t'ayant comblé de moi-même,
O visage par qui je meurs,
Rêves, désirs, parfums, rumeurs,
Est-ce toi ou bien moi que j' aime ?
Anna de Noailles
Ah que tu parlais bien quand toutes les fenêtres
Pétillaient dans le soir ainsi qu'un vin nouveau
Quand les portes s'ouvraient sur des villes légères
Où nous allions tous deux enlacés par les rues
Tu venais de si loin derrière ton visage
Que je ne savais plus à chaque battement
Si mon coeur durerait jusqu'au temps de toi-même
Où tu serais en moi plus forte que mon sang.
René-Guy Cadou
Pétillaient dans le soir ainsi qu'un vin nouveau
Quand les portes s'ouvraient sur des villes légères
Où nous allions tous deux enlacés par les rues
Tu venais de si loin derrière ton visage
Que je ne savais plus à chaque battement
Si mon coeur durerait jusqu'au temps de toi-même
Où tu serais en moi plus forte que mon sang.
René-Guy Cadou
N'écris pas. Je te crains ; j'ai peur de ma mémoire ;
Elle a gardé ta voix qui m'appelle souvent.
Ne montre pas l'eau vive à qui ne peut la boire.
Une chère écriture est un portrait vivant.
N'écris pas !
Marceline Desbordes-Valmore
Elle a gardé ta voix qui m'appelle souvent.
Ne montre pas l'eau vive à qui ne peut la boire.
Une chère écriture est un portrait vivant.
N'écris pas !
Marceline Desbordes-Valmore
Video de Philippe Héraclès (1)
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Philippe Héraclès, président et co-fondateur des éditions Le Cherche Midi, soutient CULTURE COOP POUR UN MONDE MEILLEUR.
"Comme la terre, la culture est un bien qu'il faut protéger"
CULTURECOOP POUR UN MONDE MEILLEUR
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