AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782070140695
288 pages
Gallimard (03/04/2014)
2.53/5   15 notes
Résumé :
Dans la capitale du Guatemala, le jeune Cayetano devient le garde du corps de Clara, la fille d'un riche banquier. Cette dernière disparaît brutalement, et les recherches menées par Cayetano vont le conduire en plein territoire maya, aux abords du lac Atitlan.
Que lire après Les sourdsVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Le jeune Cayetano apprend vite. Il quitte Jalpatagua, son village natal, pour Guatemala City où, grâce à l'intervention de son oncle Chepe, il trouve enfin un travail : il devient le garde du corps de Clara, la fille d'un riche banquier. Au fil des jours, une certaine intimité s'installe entre ces deux êtres que tout sépare. Mais la disparition soudaine de Clara va changer leur histoire. Fugue, séquestration, ou simple ruse pour soutirer de l'argent à sa famille ? Les recherches entreprises par Cayetano pour la retrouver - et se retrouver - vont transformer ce roman en un thriller passionnant nous conduisant jusqu'au coeur du Guatemala, aux abords du Lac Atitlán et du territoire des Mayas. le jeune homme y découvrira ce qu'il n'était pas censé découvrir : un lieu où l'amour, l'ambition et la folie jouent, comme les dieux anciens, avec les destins des hommes. D'une écriture sensible, précise et élégante, Rodrigo Rey Rosa dresse le portrait d'une société ravagée par la violence, la corruption et le racisme, mais qui cache toujours, dans son passé le plus lointain, les prémices d'un avenir différent.

...............................................................................................................................................

Le malaise est un état d'esprit assez facile à exprimer littérairement. le bonheur, c'est très difficile. Il y a une dureté au Guatemala, je l'ai toujours su et ça n'a pas changé. C'est là que je vis. J'en sors quand je peux, mais ma base est là. Les élections viennent d'être gagnées par un parti d'extrême droite dont le président est en procès pour génocide. La violence et le malaise viennent facilement sous ma plume. Malheureusement, le pessimisme du Silence des eaux est plus que justifié. J'aurais dû aller plus loin dans la noirceur. J'ai peur de vivre au Guatemala. Je crois que je vais partir. Il y a eu un moment d'espoir mais c'est fini pour moi. le gouvernement a été élu par 75% des votants, c'est une défaite totale. Presque toute l'Amérique latine s'engage dans une voie sans issue, je ne comprends pas pourquoi les peuples élisent démocratiquement de tels dirigeants, mais ça n'incite pas à l'optimisme. On dit que le diable est optimiste parce qu'il croit que l'homme peut devenir pire. le diable a raison. Je suis désillusionné. Ce n'est pas juste que j'ai peur que quelque chose m'arrive, mais je crois que tout ça est un peu dégoûtant.
Rodrigo Rey Rosa
(Entretiens 17/02/2000 Mathieu Lindon)
Commenter  J’apprécie          111
“Sorprendente” es la palabra que mejor describe Los sordos. Todavía no he decidido si me ha gustado o no, si estoy impresionada o decepcionada, pero lo cierto es que no esperaba nada de esto. Cuando compré el libro de Rodrigo Rey Rosa pensaba que se trataba de una novela policíaca típica, cuya única originalidad era el hecho de que tenía lugar en Guatemala. Sin embargo, ya en las primeras páginas me di cuenta de que no era nada típica.
El resumen de la contraportada es lo que me indujo a error: creía que la historia trataría de una chica, Clara, y de un chico sordo que desaparecen, y que el argumento consistiría en una investigación para encontrarles. Aunque estos elementos aparezcan en la historia, no tienen tanta importancia.
En realidad, el personaje principal es Cayetano, un hombre joven que pasa a ser guardaespaldas de Clara. Los primeros capítulos sirven para introducir los varios protagonistas y descubrir algunos aspectos de la vida guatemalteca. Si bien encontré estos detalles interesantes al principio, algunas escenas me parecieron demasiado largas y un poco repetitivas. Afortunadamente, el prólogo, al contar la desaparición del niño sordo añadió suspense a la historia.
Lo sorprendente es que esta introducción no tiene vínculos con lo que pasa en los capítulos posteriores y solo volvemos a encontrar al niño al final de la historia. En cuanto a la desaparición de Clara, los cambios de narrador que aparecen no añaden verdadero suspense, puesto que sabemos lo que pasó. Lo único que queda para descubrir son las motivaciones de las personas implicadas.
Luego viene una parte bastante sorprendente que consiste en un intercambio de correos electrónicos. La idea me parece buena, pero la verdad es que fue muy desestabilizadora porque no sabemos quién escribe a quién. Hay mensajes de varias personas, que hablan de acontecimientos que desconocemos y resulta confuso e incomprensible. de alguna manera, eso podría crear expectación por parte del lector, pero para mí fue demasiado.
En la parte siguiente acompañamos a Cayetano en búsqueda de Clara. Otra vez más, no encontré lo que buscaba: llegamos a conocer más al protagonista que a averiguar datos sobre la investigación. No obstante, me gustó descubrir su vida y su carácter; sus pasos para encontrar informaciones sobre Clara, aunque no muy detallados, son interesantes. Finalmente, nos encariñamos con él y esperamos que todo salga bien.
En los últimos capítulos, el ritmo se acelera y, de repente, todo encaja; entendemos los correos electrónicos –aunque es útil volver a leerlos para estar seguro de entenderlos bien y de no perder detalles importantes– y lo que pasó con Clara (o eso creemos). Después de algunas sorpresas llenas de suspense nos encontramos dentro de la sociedad maya de Guatemala. Esto merecía un desenlace espectacular, pero su final abierto me decepcionó mucho: ¿Qué pasa en realidad? ¿Dónde están los personajes que hemos seguido durante toda la historia? ¿Cómo termina la aventura? Demasiadas preguntas que quedan sin responder.
Como conclusión, tengo que admitir que Los sordos me decepcionó bastante, sobre todo porque la historia prometida por el resumen no era la que leí entre sus páginas. Sin embargo, Rodrigo Rey Rosa traza un retrato interesante –aunque bastante negativo y crítico– de Guatemala, lo que me interesó mucho. No recomendaría este libro a los aficionados de novelas policíacas clásicas y llenas de suspense de principio a fin, pero interesará sin duda a quien busque algo poco habitual, elíptico y abierto a la interpretación personal.
Lien : http://iletaitun-livre.blogs..
Commenter  J’apprécie          10
Quel étrange roman, ça commence un peu comme un roman historique puis ça de vient un peu un polar, certains passages nous entrainent dans des mondes ésotérique ou plus ou moins fantastiques. Un mélange de genre ? Une figure de style ? Sans doute mais l'on s'y perd.

Alors que l'on commence à faire connaissance avec les personnages, qu'on commence à les comprendre, Clara disparait mais laisse des messages régulièrement pour rassurer son père, sa voix est étrange et à partir de là : machination, enlèvement, fugue ? Toutes les pistes sont suivies en même temps et on perd pied.



On découvre un pays étrange fait de magouilles, abus de pouvoir, machination et racisme, trafic d'enfants ... A la fois riche et brouillon je ne sais pas trop dire quelle est l'histoire que j'ai lue.
Lien : http://keskonfe.eklablog.com..
Commenter  J’apprécie          30
Dans la capitale du Guatemala, le jeune Cayetano devient le garde du corps de Clara, la fille d'un riche banquier. Cette dernière disparaît brutalement, et les recherches menées par Cayetano vont le conduire en plein territoire maya, aux abords du lac Atitlan.
Un roman étrange : la première partie raconte les aventures d'un garde du corps guatémaltèque qui monte à la capitale ; la seconde, la découverte par le garde du corps, après une courte enquête, d'un hôpital perdu dans la campagne où ont lieu des expériences par tout à fait légales. le roman réussit à recréer à la fois l'ambiance de la vie quotidienne, visiblement assez chaotique, au Guatemala, et à créer une ambiance assez fantastique autour de l'hôpital et des pratiques religieuses des villageois. Il ne sombre jamais dans l'excès de folklore et reste toujours entre deux eaux, dans une sorte d'indécision assez prenante. L'auteur a été publié pendant une vingtaine d'années par Gallimard et n'a pas encore le succès qu'il mérite. A faire découvrir urgemment !


Lien : https://collectifpolar.com
Commenter  J’apprécie          10
Un roman que j'ai apprécié moyennement parce que l'histoire m'a semblé chaotique, mal emmanchée, avec trop d'histoires parallèles qui égarent le lecteur. le côté positif est la description de la géographie de ce petit pays si joli avec ses volcans et le lac Atitlan.
Le titre émane d'un enfant sourd de naissance (une tare qui ne serait pas rare au Guatemala), de l'ethnie kiché et qui sera kidnappé faisant l'objet d'expériences illicites dans un lieu isolé au bord de ce lac Atitlan.
C'est un thriller anthropologique avec malheureusement une action un peu trop molle qui manque de tempo. Cela aurait pu donner un roman palpitant car la matière s'y prêtait.


Lien : https://pasiondelalectura.wo..
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
il vida un chargeur de dix-sept munitions sans rater un seul tir. Ses voisins baissèrent leurs armes pour admirer l'adresse du nouveau venu qui rechargea son pistolet et continua à tirer pendant que les silhouettes alignées , tout au bout du terrain, tombaient puis se relevaient pour être à nouveau descendues.
Commenter  J’apprécie          50
Un livre écrit, un chemin tracé peuvent être des gestes inutiles. Mais dis-toi que tu as peut-être vécu pour faire un seul geste - prononcer un mot, échanger quelques caresses - que tu n'as peut-être pas encore pu faire et que, si la chance n'est pas de ton côté, tu ne pourras peut-être jamais faire.
Commenter  J’apprécie          10
Quand il sortit dans la rue, une odeur de fleurs de coyol sèches vint chatouiller ses narines et le soulagea. C'est fou ce qu'une simple odeur peut faire, pensa-t-il.
Commenter  J’apprécie          20
Un réseau de relations humaines dont il était le centre allait bientôt prendre forme. Il imaginait une immense bâtisse surgir de la brume. Garderait-elle l'aplomb ou allait-elle s'effondrer comme un château de cartes
Commenter  J’apprécie          10
L'odeur intense de la vie paysanne lui monta aux narines. Être guatémaltèque, se dit-il, désabusé, sentir le charbon, le feu de bois, les pets, avoir un garde du corps, aller sauver sa sœur
Commenter  J’apprécie          10

autres livres classés : guatemalaVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus


Lecteurs (25) Voir plus




{* *}