Une mère retrouve enfin sa fille après des mois de disparition, mais la jeune femme n'a plus le visage de ses 22 ans. Un mystérieux amnésique masqué est amené à l'hopital, où il se confie à une interne. Un jeune couple perdu dans la neige est accueilli dans un mystérieux manoir, par un couple plus âgé et visiblement malsain...
On fait un peu trop vite le lien entre les histoires à mon goût... Aucun réel mystère et aucun suspens de mon point de vue. le scénario se tient, sans tenir en haleine, ce qui est fort dommage pour un album "thriller".
Les illustrations sont traditionnelles, plutôt sombres, en osmose avec l'ambiance et l'histoire. Mais ces dessins n'ont pas vraiment éveillé mon intérêt.
Pas embarquée par les personnages, ni par les images, ni par l'intrigue : une déception pour moi... jusqu'au dernières planches...
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Est-ce que la beauté peut se voler ? C'est impossible car c'est rattaché à chaque être humain. Il y a des moches et il y a des beaux. Les inégalités existent et elles commencent par là. Il est vrai que les tenants de l'égalité pourrait pousser le bouchon très loin et se venger de la sorte sur les gens beaux. C'est d'ailleurs cette pensée très gauchisante qui anime les méchants protagonistes de ce récit fantastique.
Je trouve que c'est plutôt bien habile de l'avoir inséré dans la France après les attentats du Bataclan. Cela sera d'ailleurs évoqué autour d'un dialogue entre une survivante de cet odieux attentat et l'héroïne psychologue. Bref, c'est enrobé dans un parfum de crédibilité.
Après, il y a de profondes réflexions sur la beauté qui disparaît avec les années. Mais bon, ici, il est plutôt question de la prendre aux autres pour être éternellement belle. C'est un peu comme le conte de Blanche-Neige mais dans une version plus moderne et sophistiqué. En tout cas, je ne me suis pas ennuyé à la lecture. C'est mon genre de lecture.
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Adaptation du roman éponyme de Pascal Brucker, roman publié en 1997 et ayant reçu le prix Renaudot.
L'histoire est à la frontière entre le polar et le fantastique: un soir d'hiver, deux jeunes personnes, dans la pleine beauté de leur jeunesse, Benjamin et Hélène, pris dans une tempête de neige, vont trouver refuge dans un chalet où vit Steiner un avocat "aux allures de vieux beau", sa femme Francesca d'une beauté froide et leur domestique.
Bien accueillis, la soirée et la nuit seront un repos de bien courte durée au regard du cauchemar qui attend ces 2 égarés...
Entre Barbe-bleu et Frankenstein, nous allons suivre les expériences et enlèvements en série d'un couple diabolique. le but : la beauté éternelle.
Le dessin est aussi glaçant que le roman, il nous plonge rapidement dans l'atmosphère de tension et de suspens que l'on retrouve chez Bruckner.
Une adaptation fidèle au livre même si elle aurait pu mériter qq pages et planches supplémentaires.
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Les Voleurs de beauté reste une BD originale par son scénario, tout à fait divertissante. Si l’on a déjà lu le roman, on la voit plutôt comme un prolongement pas désagréable, mais sans plus-value.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Les voleurs de beauté est une excellente bande dessinée et donc un bel ambassadeur (pour celles et ceux qui ne l'ont pas lue) de la version romancée qui a, c'est à noter, reçu le prix Renaudot. Et pourquoi pas une attirante porte vers le reste de l’œuvre de Pascal Bruckner ?! Bonne lecture !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Avant de disparaître totalement du monde, la beauté existera encore quelques instants, mais par erreur.
la beauté humaine est l'injustice par excellence.
Elle sème la division, renvoie chacun à sa médiocrité, elle nous raye du monde des vivants. La beauté est une infamie, un attentat contre les gens.
Monica, elle est ici depuis un certain temps. Elle est presque mûre pour être relâchée.
Dans le 173e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente L’homme qui en a trop vu, histoire basée sur le témoignage du photoreporter Ali Arkady que met en scénario Simon Rochepeau, en dessin Isaac Wens et qui est édité chez Futuropolis. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec :
- La sortie de l’album Les Beatles à Paris, un titre que nous devons au scénario de Philippe Thirault, épaulé par Vassilissa Thirault, au dessin de Christopher et c’est publié aux éditions Robinson
- La sortie de l’album Les herbes sauvages que l’on doit à l’auteur Adam de Souza et qui est édité chez Gallimard
- La sortie de l’album Delta blues café que l’on doit au scénario de Philippe Charlot, au dessin de Miras et que publient les éditions Grand angle
- La sortie de l’album Des femmes guettant l’annonce que l’on doit à Fedwa Misk pour le scénario, Aude Massot pour le dessin et qui est édité chez Sarbacane
- La sortie d’Après, le troisième et dernier tome de la série Cadres noirs, adaptation d’un roman de Pierre Lemaitre par Pascal Bertho au scénario, Giuseppe Liotti au dessin et c’est édité chez Rue de Sèvres
- La réédition dans la collection La bibliothèque de Daniel Clowes des éditions Delcourt de Pussey, album que l’on doit à Daniel Clowes
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