Haïti. Merry, que la vie n'a pas épargné, se retrouve très vite maman de 2 enfants. Ils ont 6 et 4 ans quand le tremblement de terre de cette île survient tout début janvier 2010. Leur père est parti, six mois plus tôt, vers d'autres horizons.
Merry est contrainte a son tour, de partir, laissant derrière elle ses deux enfants. Elle cherche du travail à l'étranger et trouve de l'embauche auprès d'un couple de retraités Anna et Raymond. Ils coulent des jours paisibles sous les tropique et veulent se donner bonne conscience en recrutant Merry. Au fil des jours Merry et Anna se font de plus en plus complices au grand désespoir de Raymond.
Ce roman, en grande partie sur le déni, fourmille de détails et de précisions. On y rencontre le quotidien des pays "pauvres" confrontés à une catastrophe à l'opposé du "paradis" des retraités européens. Bouquin très agréable à lire.
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Résumé :
Ce livre parle d'une femme haïtienne ayant souffert dans sa vie , ayant vécu séisme d ' Haïti .
Cette haïtienne partira travailler sur une terre , pour des blancs afin de subvenir aux besoins de ses enfants restés en Haïti chez leur marraine.
L'histoire est racontée par un narrateur inconnu , elle se déroule en Haïti avant et après le séisme .
Les personnages principaux sont la rescapée Merry Sisal , ses enfants , sa marraine , son mari ( bien qu'il soit absent ) et ses patrons . Les événements principaux sont : le départ de son mari , le séisme , son voyage clandestin , son arrivée et sa triste découverte .
Critiques personnelles :
J'ai vraiment apprécié ce livre grâce aux personnages , au thème exploite et à la façon dont il est écrit . Les sentiments que transmet le livre font place à l'interrogation et à la pitié du lecteur . L'histoire est vraiment émouvante mais elle n'est pas difficile à lire.
Par contre on ne peut pas entrer facilement dans l'histoire , car elle est choquante ! Les personnages féminins sont présentés sans pudeur et cela pourrait outrer le lecteur . La phrase qui m'a le plus touché est '' l'esclavage n'est pas terminé , les noirs travaillent toujours pour les blancs '' .
Un livre avec une fin à laquelle on ne s'attend pas ! Quoi qu'il en soit ce livre ne doit absolument pas être raté ! C'est un coup de coeur .
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Merry a laissé derrière elle Haïti et le monstrueux séisme du 13 janvier 2011. Elle a rejoint ses compatriotes sur l'île de Bonne Terre. Très jeune Maman, elle laisse derrière elle ses enfants adorés: Tommy et Florabelle. Pour retrouver un jour ses enfants chéris, elle est prête à tout. Elle se lie finalement d'amitié avec Anna, une française qui vit avec son mari un deuil difficile. Une belle histoire d'amitié. C'est une beau roman , de lecture facile.
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Elle se souvenait qu'elle avait éprouvé le besoin de se sentir vivante, bien malgré elle. Se taillader les bras. Se couper à se faire mal. Voir son sang pour vérifier qu'elle était encore une personne de chair et d'os et de sang. Exposer son corps afin de l'animer de l'intérieur. Elle avait suivi des hommes dans les rues dévastées, dans les campements improvisés, dans les éboulis et la caillasse sous laquelle reposaient les ensevelis, Zéphirin, Nestor, Humphtey, Jean-Daniel, Douglas, Rony-Louis, Calister...
Les visages implorant un brin de pitié
Les camps de réfugiés
Ces océans de bâches bleues
La chair noire meurtrie exposée
Les membres noirs amputés
Les cadavres noirs arrachés à la terre par des pelleteuses impavides
La détresse habillée de haillons titubant dans les rues dévastées
Le 12 janvier 2010, il était 16h53 quand la terre se mit soudain à trémuler comme un épileptique pris de convulsions. Un séisme de magnitude 7 secouait Port-au-Prince.
Gisèle Pineau - Le parfum des sirènes