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Danica Novgorodoff (Autre)
EAN : 9780571366019
208 pages
Faber and Faber (19/11/2020)
4.07/5   14 notes
Résumé :
The award-winning, bestselling verse novel is now a stunning graphic novel with illustrations by Danica Novgorodoff. SHORTLISTED for the CILIP Carnegie Medal WINNER of the Yoto Kate Greenaway Medal and UKLA 'A masterpiece from beginning to end.' Angie Thomas, author of The Hate U Give AND THEN THERE WERE SHOTS Everybody ran, ducked, hid, tucked themselves tight. Pressed our lips to the pavement and prayed the boom, followed by the buzz of a bullet, didn't meet us. A... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Club N°52 : Comics sélectionné
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Réflexion intéressante sur la spirale de la violence et des règlements de compte dans les quartiers pauvres aux États-unis.

Sam
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Une BD écrite en vers, basée sur le livre de Jason Reynolds, et illustrée en aquarelle ce qui lui donne un cachet particulier.

Plongée dans la violence quotidienne Américaine et du problème des gangs, une violence qui se perpétue sans fin visible.

Un enfant qui se retrouve confronté au choix de continuer ou de cesser ce cycle de violence, une réflexion sur l'expérience collective d'une famille, d'un quartier et plus largement d'un pays.

Intelligent et touchant.

Greg
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Le cercle vicieux des règlements de compte dans les quartiers populaires américains.

Morgane N.
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Lien : https://mediatheque.lannion...
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Je lis pour capter quelques instants magiques, un peu détachés du temps, suspendus dans l'éther, à l'instar des instants passés à lire Long Way Down, l'adaptation du roman de Jason Reynolds par Danica Novgorodoff.

Il faut bien avouer que le coup de coeur est d'abord et principalement visuel. le travail à l'aquarelle de Novgorodoff saisit d'emblée et ne faiblit pas. La dessinatrice déconstruit les planches de manière judicieuse, produisant des pages qui se ressentent avant de se lire. Personnellement, je suis preneur. Mais ensuite, on perçoit l'empathie, la compassion, l'humanité du récit. Bien sûr, ces éléments viennent du roman, mais la dessinatrice arrive (àmha) à capter le tout et à le rendre fidèlement via son travail à l'aquarelle.

Will vit dans un "quartier difficile". Son père a été abattu plusieurs années auparavant. Et maintenant, c'est son frère Shawn. Il était parti acheter un savon pour les irritations que sa mère subit depuis la mort du père. Il a traversé un quartier qu'il ne fallait pas, alors Shawn est mort. Will se sent investi d'une mission... appliquer les lois... En clair, une série de commandements, dont le principal est : se venger.

Il prend un flingue et l'ascenseur. Mais à chaque étage, quelqu'un monte dans l'ascenseur. La descente va être longue. D'autant plus longue que les personnes qui montent dans l'ascenseur sont mortes... Et Will va être confronté à son père, à son frère, à son oncle, à l'assassin de son oncle, etc. A chaque nouvel arrivant, le récit reprend avec un éclairage différent.

Longue descente pour Will, moralement. Il déchante. Ses grandes idées de vengeance ne sont pas vraiment en phase avec le récit que les morts lui font. Les récits de chacun vont ébranler les certitudes de Will, vont l'amener à pas mal de questionnements au terme desquels la décision sera la sienne, pas celle des Lois des gangs.

Brillant. Touchant. C'est ce que je demande à un livre. Bien sûr, ce n'est pas un chef d'oeuvre, il y a toujours moyen de faire mieux. Il y a des longueurs, des lenteurs, et la fin ouverte peut en décevoir beaucoup. Personnellement, j'ai été touché et cela seul compte.
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C'est une façon très originale de nous présenter cette histoire, où finalement la majeure et plus importante partie va se passer dans un ascenseur pendant la descente.
Une histoire de banlieue aux USA. Là bas, on leur apprend à se baisser pour éviter les balles et les coups, certains cèdent à l'argent facile et deviennent dealer.
Et puis très tôt, ils apprennent les 3 règles : Ne pas pleurer, ne jamais balancer (et surtout pas aux flics), se venger.
Le graphisme est agréable, il est comme peint en aquarelle. La police d'écriture a presque un côté écrit à la main, comme c'est le jeune Will, 15 ans, qui nous raconte cette histoire, ça le fait d'autant plus. Elle passe du blanc au noir selon les moments, la taille varie. de même, c'est bien travaillée autour, on sent l'effroi, le bam, le sang ...
William dit Will nous apparaît comme un petit jeune sympathique, qui s'éclate, qui aime le basket, s'amuse avec des potes, se fait taquiner par son frère Shawn, puis il y a sa mère.
Pourtant alors que certains rêveraient de voler, avec le ballon, la cruauté qui sévit se rappelle encore à eux. Encore une fois se courir, se cacher, esquiver puis constater les dégâts. Une seule balle, le vacarme, le sang, et à chaque une belle mise en scène simple et efficace, les mots tout autant, ça percute, et ça mal.
Et maintenant que faire ? Tout se disloque.
Will le sait, il faut appliquer les règles. Alors il tient bon, il croit savoir, il prend le flingue. C'est partie pour appliquer la troisième règle mais à quel prix ?
Mais après tout change, cet ascenseur a la plus longue descente, remet tout en question, il revoit les fantômes du passé, et encore une fois nous avons très mal. Ils sont dans un monde bien cruel où ils peuvent se prendre une balle perdue ou de vengeance ou pour faire ses preuves ou pour une autre raison.
Je vous laisse la surprise du reste.
C'est plutôt intéressant, incisif et percutant. Il se lit très facilement. La fin en quelque sorte nous abandonne, nous laisse sans être certain du reste.
L'album est adapté du roman de Jason Reynolds du même nom chez Milan. Ici, ce sont les mêmes mais dans leur collection graphique Grafiteen, une autre façon de faire découvrir l'histoire voire d'atteindre plus de lecteurs.
Insa Sané s'est occupé de la partie scénario de l'album et même de traduire le roman et Danica Novgorodoff de la partie illustration.
Une histoire qui vaut le coup qu'on la découvre.
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J'ai lu le roman il y a deux ans, et j'avais adoré sa forme (la chronique est sur le compte, si vous avez le courage de remonter deux ans en arrière).

Les romans en vers libres me plaisent beaucoup, car ils permettent d'ajouter du rythme au récit et de mettre en avant certaines constructions grammaticales et certains mots. le fond du roman est à la hauteur de sa forme, car il donne l'impression d'être dans les pensées de Will, le personnage principal, et de partager toutes les émotions qu'il ressent.

Vous l'aurez compris, le roman m'a beaucoup marquée. C'est pourquoi j'avais des espérances assez hautes pour cette adaptation graphique. Elles ont largement été atteintes !

Le texte est très fidèle au récit de base, et sa mise en forme a très bien été adaptée au roman graphique. Chaque mot est impactant et bien mis en valeur, que ce soit par sa taille, sa couleur ou sa place sur la page. On voit que la moindre décision éditoriale a été mûrement réfléchie, et que rien n'a été laissé au hasard.

J'ai ressenti les mêmes émotions que lors de ma lecture il y a deux ans. J'ai été touchée par la mort de Shawn, et bouleversée par Will. Ce dernier fait face à de nombreuses émotions simultanées, et c'est impossible de ne pas ressentir d'empathie pour lui.

Les illustrations sont belles et travaillées, la douceur de l'aquarelle permet de faire ressortir la brutalité de l'environnement dans lequel grandit Will et la profondeur des sujets mis en avant.
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Je suis subjuguée par les illustrations de Danica Novgorodoff totalement au service de la narration, des émotions, tristesse, colère, desarroi, qui habitent le jeune Will après l'assassinat de son grand et unique frère Shawn. Dans cette chaîne d'assassinats perpétrés qui ne semble jamais vouloir cesser, Will aussi se met en route pour buter Riggs, responsable selon lui de la mort de son aîné. Mais tout au long de la descente en ascenseur de son étage au rez de chaussée de son immeuble, Will rencontrera les victimes de meurtres qui lui sont proches, son père, son oncle, un ami de son frère, qui vont peut-être le faire douter sur le bien-fondé de ces 3 lois qui le hantent : ne pas pleurer, ne pas balancer, se venger.
Les choix de mise en page, de l'aquarelle comme technique, les différents plans happent et immergent le lecteur dans cette histoire adaptée d'un roman de Jason Reynolds.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
J’ai grandi en regardant des séries policiers avec ma mère. Je trouvais qui était le tueur bien avant les flics.
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On aime toujours plus les gens quand ils sont morts.
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