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EAN : 9782021044713
192 pages
Seuil (03/03/2011)
4.24/5   53 notes
Résumé :

Juillet 1942. À la veille de la rafle du Vel' d'hiv', Henri Borlant et sa famille vivent depuis trois ans dans une bourgade près d'Angers.

Émigrés russes d'origine juive, les parents sont avant tout des français, naturalisés par décret peu avant la naissance d'Henri. Le père est tailleur. Ils ont neuf enfants. A la rentrée scolaire ces derniers sont inscrits d'office à l'école libre où ils reçoivent l'enseignement catholique. A la demande... >Voir plus
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Un énième témoignage lu et apprécié d'un ancien déporté des camps de concentration (je les collectionne)... et pourtant il s'agit chaque fois d'un témoignage différent et révélateur de la barbarie qui était alors en oeuvre. Toujours différent, pourquoi ? Dans le contexte, dans l'expression du ressenti, dans l'analyse a posteriori, dans ce que l'auteur a fait, in fine, de cette expérience traumatisante dans sa vie personnelle et professionnelle... pour vivre malgré tout, apprécier la vie, mais aussi témoigner.

Henri Borlant est aujourd'hui âgé de 96 ans. S'il s'est mis tardivement à témoigner auprès de la société et notamment des plus jeunes, son témoignage n'est reste pas moins très précieux pour informer et surtout faire en sorte de ne jamais oublier.

Ce livre est dédicacé à ses grands-parents, à son père, à l'un de ses frères et à l'une de ses soeurs et à l'une de ses tantes qui, comme lui, ont été déportés... mais n'en sont pas revenus. Il est également dédicacé au reste de sa famille (ses ascendants qui ont survécu et ses descendants) pour leur faire connaître ce qu'il n'a jamais pu leur raconter.

Henri Borlant a en effet le sinistre privilège d'avoir été le seul survivant des 6000 enfants juifs de moins de 16 ans déportés à Auschwitz en 1942.

Dans ce court livre de 187 pages, il évoque les racines de ses ancêtres russes, la façon dont ceux-ci ont, à un moment donné, trouvé refuge en France pour échapper aux pogroms déjà nombreux en URSS. Mais le destin est trop cruel et comme beaucoup d'autres familles juives, sa famille sera en 1942 touchée par les rafles et la déportation. Après Paris où ils vivaient, c'est dans les environs d'Angers qu'ils trouveront refuge... mais c'était sans compter le fait qu'Angers était l'une des plaques tournantes du processus de souricière mis en oeuvre par les Allemands avec la complicité des préfectures locales pour, autant que faire se peut, éliminer tous les ressortissants juifs, y compris ceux qui étaient pourtant Français.

Une fois raflés, les choses s'emballent et Henri se retrouve dans les trains de la mort Direction Auschwitz-Birkenau. Très vite, il sera séparé de son père, de son frère et de sa soeur. Il ne devra sa survie qu'à la force de sa jeunesse, à sa capacité d'adaptation en apprenant très vite les rudiments de la langue allemande, polonaise et même le yiddish, à sa volonté de ne pas faire de vagues, et à l'amitié et la protection que certains, plus vieux, lui témoignent.

Croyant, Henri avait aussi la foi chevillée au corps, au point d'avoir envisagé, un temps, la prêtrise. Mais si à un moment donné, il a eu le sentiment d'avoir été abandonné de Dieu, il a gardé entière sa foi de rester fort et en vie pour pouvoir retrouver sa mère et ses frères et soeurs plus jeunes qui, eux, n'ont pas été déportés et qui néanmoins ont dû vivre longtemps cachés. Ils n'ont dû leur salut que grâce à la solidarité et à la complicité de "justes" locaux.

Henri raconte donc, avec un regard distancié - presque froid - les conditions de son acheminement vers Auschwitz, son arrivée au camp, les multiples sélections, appels, dénonciations, exterminations de masse, coups et humiliations subis, les poux, la vermine, la faim, le chaud et le froid, les maladies nombreuses et sa terreur de se retrouver au révier, antichambre de la mort. Il raconte aussi la façon dont il a intégré une espèce "d'école de maçonnerie" où les jeunes comme lui étaient formés aux métiers du bâtiment. Ces jeunes qui auront la charge de construire de nombreux bâtiments destinés à accroître la capacité d'accueil du camp, mais aussi les crématoriums.
Son récit est agrémenté ici et là de citations ou d'extraits d'autres livres écrits par d'autres auteurs, donnant plus de détails sur tel ou tel aspect de la vie dans le camp ou de l'organisation du travail, et confirmant, s'il était besoin, la multiplicité des sources et des témoignages concordants sur ce qui est avancé.

Il raconte enfin comment avec un ami il prît la décision de s'évader la veille de l'arrivée des Américains, alors que les Allemands avaient lancé leurs derniers prisonniers (quasi des morts-vivants) sur les routes, dans une "marche de la mort" désespérée et désespérante dont beaucoup n'atteindront jamais la destination.

Il raconte les conditions de son retour en France, le pourquoi de son silence en direction de ses proches, son choix de la vie plutôt que le cloître, ses nombreuses hospitalisations pour cause de tuberculose, son désir de se former (il a quitté l'école à 14 ans), d'accéder à un diplôme qui lui ouvrira les portes de la faculté de médecine car dit-il, il veut soigner, devenir médecin... ainsi que sa rencontre avec celle qui deviendra sa femme.

La dernière partie du livre évoque comment et pourquoi il en est venu à témoigner. Mais aussi, comment et pourquoi il a été amené, aussi, à faire témoigner (notamment dans des documents audiovisuels de portée historique et universelle) d'autres rescapés de la Shoah : "Je suis un passeur, peut-être parce que je suis médecin et, étant passé par la psychanalyse, j'entends des choses qui ne sont pas dites et d'autres qui sont camouflées par les mots. J'essaie de les faire émerger. Il s'agit en effet de faire sortir quelque chose de l'enfer pour le diffuser au monde civilisé."

Un témoignage très réaliste donc, mais sans pathos. Un témoignage écrit en 2011 par l'homme instruit, informé et réfléchi qu'il était devenu. Sans doute, n'aurait-il pas écrit la même chose à son retour des camps s'il n'avait été alors accaparé par d'autres nécessités, notamment celle de se nourrir et de subvenir aux besoins de sa famille retrouvée.
Mais, néanmoins, un témoignage qui a le mérite d'exister pour faire taire les révisionnistes et laisser trace pour la postérité. D'ailleurs, n'en déplaise à certains, son propos est vraiment très actuel comme en témoigne ici cet extrait :
"Quand des gens nient l'évidence, la seule question qui m'intéresse c'est : pourquoi affirment-ils ces inepties ? Sont-ils complètement stupides ? Je ne le crois pas. Je crois au contraire qu'ils savent la vérité mais qu'ils ont des arrière-pensées politiques. Ils sont issus des milieux de la collaboration avec le nazisme, dont ils ont gardé la nostalgie, et souhaitent le retour de ce type de régime totalitaire, xénophobe et raciste. Ils voudraient faire oublier les atrocités commises sous le règne de Hitler, qui inspirent l'horreur. On reconnaît le mépris des négationnistes pour les gens qui sont la cible de leur propagande. Cela a toujours été la méthode des mouvements fascistes : mentir encore et toujours afin de troubler les esprits fragilisés par les périodes de crise et les difficultés sociales et économiques."





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C'est un livre plein d'émotions. Une leçon de courage puisqu'il s' agit du seul enfant survivant des 6 mille enfants juifs de France de moins de 16 ans déportés à Auschwitz. Je dois en convenir, j'ai eu du mal à le lire, mais de de le terminer est un respect pour le courage qu'il a eu de revenir sur son histoire et de la mettre en mots, même si comme tous les déportés survivants, ils ont un devoir de mémoire.
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Henri Borlant a 15 ans en 1942.
Depuis peu, il vit avec sa famille dans le Maine-et-Loire.
C'est le 15 juillet qu'il est arrêté ainsi que son père, une de ses soeurs et un de ses frères. Tous les quatre seront déportés à Auschwitz.

Quelques jours après son arrivée, Henri Borlant est victime du typhus et de la dysenterie. En fait, ce sera une chance d'être malade si tôt car il a encore beaucoup de force pour y résister.
Et il lui en faudra de la force car il devra tenir 28 mois à subir la chaleur, le froid, les humiliations, les coups...

Son père, son frère et sa soeur, eux, ne tiendront pas et périront à Auschwitz.

Henri Borlant et quelques amis réussiront à s'échapper juste avant l'arrivée des américains.
Ils n'ont qu'une envie c'est raconter aux soldats ce qu'ils ont vécu.

Ensuite, viens le temps du retour dans la famille.
Il retrouve enfin sa mère et ses autres frères et soeurs. Mais impossible de leur parler d'Auschwitz, ils ne veulent pas entendre, c'est trop fort trop douloureux.
Alors, il se tait, il parle avec les amis qu'il s'est fait durant sa déportation et parallèlement, il tente de reprendre un cursus scolaire avec l'ambition de devenir médecin.

Mon avis :
Le récit est à l'image de l'auteur, simple mais fort.

C'est sûrement une des choses qui l'a sauvée, cette force cachée sous une apparence discrète.
Les autres choses qui lui ont permis de survivre sont son intelligence et cette faculté à adapter son comportement à la situation. Il sait se montrer discret mais pas trop, il se lie à peu de personnes mais choisit les bonnes... et il y a sûrement un petit facteur chance pour faire partie des survivants.

Je crois c'est un des témoignages les plus forts que j'ai lu sur le sujet. le dépouillement du style et de l'écriture laisse la place à l'histoire, la sienne et celle des autres. Cette économie de mots rend important chacun d'eux et la lecture devient grave, de plus en plus grave, souvent douloureuse.

Je tiens à souligner une chose importante (enfin pour moi), c'est la façon dont Henri Borlant a narré l'après Auschwitz, la difficulté à se réinsérer dans une société qui préférait souvent fermer les yeux sur l'existence de la shoah, le travail à fournir pour rattraper le retard scolaire, les maladies physiques et psychologiques... les conséquences sont lourdes et il en parle sans détour.
Lien : http://www.livr-esse.com/art..
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Nous suivons donc l'auteur, Henri Borlant, à travers sa terrible adolescence au coeur de la déportation. Il s'agit d'un témoignage, il n'y a donc pas une once de fiction dans ce livre. J'ai à peu près l'âge qu'avait Henri à son arrestation, puis pendant ses années en camps, ce qui m'a permis de me sentir encore plus concernée par son histoire. On apprend à découvrir les pires horreurs qu'il soit à travers le regard d'un jeune homme, conscient de l'atrocité de ce qu'il vivait, ce qui rendait les choses encore plus frappantes. Bien entendu, le lecteur suit également les proches d'Henri : Ses grands-parents, ses parents, ses frères et soeurs, ses amis... Je me suis particulièrement prise d'affection pour sa tante, Fanny, résistante à la forte personnalité, qui a vécu des choses bien différentes, mais terribles aussi. En fait, le pire dans cette lecture est de se mettre dans le crâne que toutes ses personnes ont été/sont réelles.

Le style était vraiment très bon. Parfois, dans les témoignages, l'écriture est brinquebalante, pas forcément très clair ou stylisée. Pourtant, ici, c'est le cas. Henri Borlant nous confie son passé avec ses tripes, tout en y apportant des effets de style. On sent que son récit a été raconté bon nombre de fois, les mots sont choisis de façon très pertinente. L'auteur appelle un chat un chat, et tente de faire passer dans ses lignes toute la souffrance qu'il a pu endurer. le texte défile tout seul, impossible de décrocher. Henri Borlant ne cherche pas à susciter la pitié, mais seulement à témoigner de la vérité. Il reste simple et humble dans ce qu'il narre, et c'est tout à son honneur, vraiment. Car, on peut le dire, avec ce qu'il a vécu, cet homme est clairement un héros.

Bien entendu, hors de question ici de parler d'intrigue ou d'idées. le parcours d'Henri et de ses proches est loin d'être facile et gai, et pourtant, il est fondamental d'en parler, pour ne pas oublier. Vous commencez à me connaître, j'aime la franchise, la vérité, et lire ce témoignage a été une excellente occasion d'en apprendre davantage sur la déportation, sur l'injustice. Rappelez-vous, l'année dernière, de ma chronique de Si c'est un homme. J'avais été très directe, mais je vous rassure, j'avais bien compris que l'effet de style choisi, la froideur, était symbole de la déshumanisation causée par les camps. Sauf que, de mon point de vue, les récits de ce genre doivent être accessibles à tous, et toucher les générations pour marquer et ainsi ne pas être oubliés. Si l'on ferme le passé à toutes les personnes qui n'auront pas envie de s'amuser à chercher les effets de style, comment allons-nous nous souvenir ? C'est pour cela que j'ai largement "préféré" ce témoignage, pour la simplicité et l'accessibilité. Bref, je ferme la parenthèse. La portée historique de ce livre est évidemment très forte, et apporte de nombreuses connaissances. J'ai juste parfois été un peu perdue vis-à-vis de la chronologie, de par quelques allers et retours dans les années, mais rien de bien gênant. Certains passages m'ont véritablement marquée, parfois même pour de simples anecdotes. Je pense par exemple au message d'Henri envoyé à sa mère grâce à un cheminot... L'auteur veille à détailler les points importants de son ouvrage, de manière à briller encore plus par son réalisme. le livre est agrémenté de photos, de documents officiels, qui permettent de renforcer encore plus les émotions de ce texte. Celui-ci s'achève petit à petit avec de l'espoir, du renouveau, insistant ainsi sur l'importance de "l'après" pour les déportés. Je n'ajouterais rien de plus sur ce bouquin, parce qu'il est déjà difficile et délicat de chroniquer la vie d'un homme ayant tant souffert injustement.

J'avoue qu'au début, je n'ai pas saisi le sens du titre. Et puis, quand j'ai su qu'il s'agissait d'une citation d'un adolescent à propos d'Henri, je l'ai trouvé fantastique. Symbolique et touchant, c'est donc un excellent choix. de même pour la couverture, qui est une photo de la collection personnelle de l'auteur, et qui s'accorde donc parfaitement avec ce qu'elle renferme.

Voilà donc une très belle lecture qui saura vous instruire et vous prendre aux tripes, que je vous recommande très vivement. Pas bien long, ce petit ouvrage est bourré de réalisme et d'émotions, vous ne le regretterez pas, promis. Malgré la difficulté du sujet traité et la délicatesse qu'il requiert, Henri Borlant fait les choses très bien et nous dévoile, sans pudeur, un peu de son passage aux Enfers. N'oublions jamais.
Lien : http://mamalleauxlivres.blog..
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Dans ce livre Henri Borlant nous raconte son histoire, celle d'ancien déporté, d'enfant de famille nombreuse, d'ancien chirurgien et aujourd'hui de témoin infatigable.
C'est un récit passionnant, dans lequel il revient en détail sur chaque partie de sa vie et c'est ce qui m'a beaucoup plu. Contrairement à J'avais 15 ans d'Elie Buzyn que j'ai lu à peine quelques jours avant dans lequel justement j'avais trouvé dommage que le récit de sa vie soit très survolé, tandis qu'ici Henri Borlant nous plonge véritablement dans sa vie personnelle.
En commençant par ses racines familiales russe, l'exil parisien de leur famille nombreuse (dix enfants !) pour le Maine-et-loire, jusqu'au récit de sa très longue déportation (trois ans). Ensuite il reviendra longuement son combat et son parcours pour devenir médecin. Et étrangement coïncidence ce parcours ressemblait beaucoup à celui de Buzyn ; même acharnement à vouloir passer le bac à plus de 18 ans, confrontation aux même embuches administratives et enfin même choix de carrière ! C'était assez troublant de constater autant de points communs surtout après avoir tout juste achevé la lecture de Buzyn.
Puis il termine en évoquant son investissement dans le travail de mémoire auprès des écoles ou auprèS des archives de la Shoah.
Une lecture passionnante et nécessaire !
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
" Quand je vais à Auschwitz, je suis très agacé de voir que c'est devenu un lieu de tourisme qui enrichit les Polonais des environs. Tous ces cars alignés dans les parkings. Je le supporte mal. Je suis allé aux toilettes là-bas. On m'a demandé de payer ! Toute ma colère est ressortie et j'ai envoyé promener le personnel avec les quelques mots pas très polis qui me restaient du polonais. Je n'ai pas payé. "
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Je raconte ce qui s'est passé, ce que le nazisme a fait, ce dont le totalitarisme et le fascisme sont capables, la suppression des droits de l'homme, la fin de la démocratie... Je raconte l'histoire de la déportation, je dis, je répète, notamment aux lycéens, aux collégiens et à leurs enseigants : il faut que vous soyez conscients du fait que ce qui a eu lieu peut recommencer. Il y a des massacres ailleurs dans le monde, des massacres de masse. Ce n'est pas fini. La Shoah n'a pas vacciné le monde.
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" Parfois, j'ai comme un vertige. Lors d'un voyage à Auschwitz avec des adolescents en 1995, Serge Klarsfeld m'a présenté: " Henri Borlant est le seul survivant des six mille enfants juifs de France de moins de seize ans déportés à Auschwitz en 1942. ". C'est très impressionnant de se dire que sur six mille enfants, on est le seul à pouvoir parler, je n'ai donc pas le droit de me taire. "
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A l'époque, on disait qu'un pays dont la moitié de la population prenait la défense de Dreyfus, un obscur officier juif, ne pouvait être qu'un pays merveilleux où il fait bon vivre, un pays où un juif pouvait devenir capitaine.
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Très vite, on en prend un au hasard, on le tue devant tout le monde pour nous montrer que notre vie n'a aucune valeur.
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Henri Borlant témoigne de son vécu auprès de lycéens.
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