La quatrième de couverture m'avait fait rire ; l'accident nucléaire en France, l'assassinat d'un ministre puis le kidnapping de ses cendres me paraissaient suffisamment loufoques pour me divertir en ce début de vacances estivales. Au final, il ne reste pas grand chose de cette lecture. Je ne vois pas bien l'intérêt d'introduire l'accident nucléaire dans l'intrigue, si ce n'est peut être pour justifier les manifestations des jeunes écolos et donc la paralysie des rues parisiennes... M'enfin, s'il y avait réellement eu un accident nucléaire, je doute que les gens traineraient dans les rues... Personnellement, je pense que je ferais en sorte de rester cloitrée chez moi.
Reste alors le kidnapping des cendres du ministre assassiné. Bon. Hormis quelques scènes loufoques, ça part dans tous les sens et au final, ça ne va nulle part. Alors tous les ingrédients (clichés) sont là : les flics véreux, le tueur à gages, les "jeunes écolos" et la fumette, l'opportuniste (juif parisien pas pratiquant qui se retrouve en Israël dans une situation inconfortable), et évidemment le Président de la République... qui ressemble comme deux gouttes d'eau au prédécesseur de l'actuel : nombreux tics nerveux au niveau des épaules, langage de charretier, insensible à l'art, bureau gavé de photos de lui en compagnie des plus grands dictateurs actuels, marié à une femme (Lucia) qui porte des Louboutin, s'habille de tailleurs Dior et est sensible à l'art et à la politique de gauche...
Au final, disons que c'est une lecture divertissante mais qu'il ne faut pas s'attendre à lire du grand roman noir.
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Voilà , ... arrivé à environ la moitié du livre, j'abandonne . Il y a bien quelques bons mots mais l'histoire en elle même ne semble pas intéresser l'auteur ... moi non plus.
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Cercle Polar : "Valeurs sûres" .En politique, le vent souffle fort, la mode est au renouvellement des têtes, au rajeunissement, au dégagisme. En littérature, l'ambiance est plus cool, moins violente, même dans le polar. Les anciens font de la résistance et sont plus que jamais en marche. Place aux valeurs sûres : Fred Vargas, Hugues Pagan et Tito Topin. "Quand sort la recluse" de Fred Vargas (Flammarion) "Profil perdu" d'Hugues Pagan (Rivages) "L'exil des mécréants" de Tito Topin (La Manufacture de livres)