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EAN : 9798619529043
105 pages
Auto édition (29/02/2020)
4.38/5   25 notes
Résumé :
Écrire des poèmes pour honorer les artistes musicaux que j'aime. User de leurs mots comme des notes de musique, pour composer de la poésie. Partager avec vous 81 acrostiches originaux, tout en vous faisant découvrir autrement la musique que j'écoute.
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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Cela commence déjà en véritable apothéose avec un poème dédié au groupe The Who dont j'adore le légendaire Won't Get Fooled Again.

On cueille par la suite des knauties avec Nick Drake que je découvre ainsi comme tant d'autres.

Des rimes très réussies qui parlent de notre monde contemporain. (« Tous les poèmes de ce recueil ont été écrits entre mars 2018 et février 2020. »)

C'est rock (mais pas que), c'est résolument original, c'est magistral !

Une petite liste de ce que j'ai aimé par-dessous tout : « Morsure à mort », « Mauvais maître », « Capturer, éteindre », « Efflorescence » (hommage à Dead Can Dance), « L'Alcoomnésie ensorcelée », « Fais moi » (hommage à Leonard Cohen), « 27 ans, 4 mois, 18 jours ».
Allez, encore une petite fine, avant la fin !
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Pourquoi choisir, lorsqu'on aime la poésie et la musique ? Alexandre MAJORCYK a réuni ici ses deux passions et nous a concocté quelques acrostiches de son cru !

J'avoue que j'ai dû faire quelques recherches car je ne connaissais pas tous les artistes, mais comme d'habitude avec cet auteur, je me suis franchement régalée. Ce fût donc l'occasion de belles découvertes musicales.

Quel bel hommage rendu aux musiciens et artistes cités dans ce recueil !

Des accords mineurs, des accords majeurs et des accords parfaits ; surtout des instants en suspens, des acrostiches en rimes, un pur bonheur !


Ah, quel bonheur

La musique en douceur

En vers et en rimes

Xalam en prime

Avec grandiloquence

Nonobstant mon ignorance

De A. Dominique à Young, Neil

Réjouir mes oreilles

En acrostiches musicales


Majorczyk en abîme

Alexandre, avec brio

Jongle avec les rimes

Ou joue avec les mots

Rivalisant de talent

Conteur savant

Zazie a trouvé son maître

Yeux ébahis, vient de naître :

Kaléïdoscope musical


Ce magnifique recueil méritait que je me creuse un peu la cervelle ; désolée Alexandre, la Cath à Strophes n'a pas votre talent.

Merci pour ce moment de « musiques en acrostiches » pour illuminer les journées avec de la musique pleine de poésie, ou de la poésie musicale ?

Bref, un livre à offrir ou à s'offrir pour redécouvrir les standards musicaux, se régaler de quelques vers, et profiter d'une parenthèse de bien-être.

La liste des artistes apparaît en fin de recueil, ainsi que des notes pour expliquer quelques termes employés.


À lire en écoutant les artistes listés dans le livre, avec une flûte… de Champagne et des biscuits roses de Reims… Et laissez-vous porter par les sons et les rimes…


Mon compte Instagram : @la_cath_a_strophes
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Une acrostiche ? Un poème dont la première lettre de chaque vers forme un mot. de ce point de départ, la douce mélodie de Musiques en acrostiches nous transporte dans un univers poétique surprenant.

L'exercice de l'acrostiche est périlleux, pourtant l'auteur s'accomode parfaitement de ces contraintes. Chaque poème est dédié à des groupes, chanteurs ou chanteuses, principalement du rock. de Louise Attaque à Nirvana, l'auteur honore chaque artiste. Ses rimes embrassées ou croisées résonnent pour relater, de manière plus ou moins évidente, les histoires des artistes. Ainsi, c'est un double challenge que l'auteur relève. Cela lui permet donc aussi d'aborder différents thèmes tel que la violence faite aux femmes. Sur les rêves d'amour.
Le recueil est simplement présenté, sans fioriture, avec un lexique pour les mots un peu compliqués parfois utilisés.
Détail marquant, certains poèmes sont rédigés en polonais (avec la traduction bien entendu!).
La plume est douce, comme des mots chantonnés au creux de l'oreille. Comme un slow.

Je termine ce recueil des mélodies plein la tête, agréablement surprise de l'aisance avec laquelle les mots sont maniés. Rapide à lire, on s'accorde sans problème à la partition que joue l'auteur. Je n'ai pas souvent l'occasion de lire de la poésie, celui-ci a été un pur plaisir.

A l'unisson avec chaque poème,
Comme une ode à ce que l'on aime,

Délecte-toi de cette poésie,
Comme un instant plein de fantaisie.
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Je n'ai jamais écrit en utilisant l'acrostiche mais j'imagine qu'avoir une « contrainte » peut rendre les choses plus difficiles et qu'en même temps posséder un cadre peut permettre à l'imagination de se développer en se structurant. Quoiqu'il en soit, je reconnais le travail que cela peut représenter. Dans ce recueil, l'auteur nous partage son amour de la musique qu'il combine avec la poésie. Avec le nom des artistes qu'il affectionne, il compose des acrostiches reflétant l'univers de ces différents courants musicaux.

C'est le troisième livre que je découvre de l'auteur et j'y ai été moins sensible que les deux autres. Cela s'explique peut-être parce que nos préférences musicales diffèrent (bien qu'il y a tout de même des similitudes), ce qui a fait que je n'ai pas réussi à me plonger entièrement dans la poésie, que j'ai trouvée moins émouvante. Cependant, cette lecture n'a pas échappé à quelques marques pour me souvenir de certains mots, certaines phrases ou bien poèmes qui ont eu un impact. Même moins touchée, quand on aime la plume d'un auteur, ce n'est jamais une déception.

Une jolie façon de faire découvrir la musique que l'on aime, je l'imagine comme une passerelle entre deux passions. La vie sans musique serait bien triste et sans mots à lire ou écrire, je ne veux même pas y penser. Alors laissez-vous bercer par ces acrostiches qui colleront peut-être plus à votre univers que le mien, même si cela reste une bonne découverte.
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Le titre m'a intriguée. Je me suis demandée comment peut-on écrire tout un recueil en acrostiches. Un ou deux poèmes me semblaient possible tant l'exercice me paraissait périlleux. Voire improbable. En lisant, l'impression est que l'auteur l'a fait avec une facilité extrême. Cependant, il ne faut pas se leurrer. l'exercice a dû demander beaucoup de travail et de réflexion.
Chaque page est un poème en rimes embrassées ou croisées. Une invitation au voyage. Aux souvenirs. A la réflexion. Au rêve. Les mots se déclament telle une valse. Un slow. En fermant les yeux et en déclamant ces poèmes, tout au loin s'entend le doux son étouffé d'un violon qui égrène ses larmes. Trémolos d'une vie. D'un rêve. D'un souvenirs. Je n'ai pas reconnu tous les groupes énumérés en acrostiche. Cependant, j'ai aimé ces mots posés sur les violences faites aux femmes. Sur ces rêve d'amour éternel avortés dans l'âme vide d'un désamour froid.
Musique en acrostiches. Pas de rimes vaines. Mais des histoires de vie racontées en rimes mêlées au terrible constat de la vie. Un exercice bien difficile. Un exercice où l'on cherche à reconnaitre un groupe musical dont le nom racontera forcément un instant de la vie. Un voyage dans le monde varié et hétéroclite de la musique. C'est un recueil poétique qui nous emporte sur fond de violon dans un monde où rimes et vie se tiennent la main pour nous faire entrer dans le monde des chanteurs. Des groupes musicaux. Des rythmes. Des mélodies.
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Garde toi de cet amant mauvais
À ses façons, perverses et feutrées.
Regarde ce monstre bien aimé
Briser la fille candide en toi.
As-tu jusqu'à présent si peu pleuré ?
Gare à son cœur, métallique et froid,
Et ses sentences vides, enveloppées de soie.
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INOPINÉE EXALTÉE

Ange monte pas à pas à la pointe des escaliers,
Entrouvre la trappe menant aux combles du passé
Retrouver ses jouets dans le grenier, dans les cartons
Où elle vient chaque jour câliner sa poupée de chiffon.
Soudain elle s’élance… dans un tour émerveillé
Marionnette emportée par une douce émotion
Incroyable ballet emballé en un tourbillon.
“Tais toi et danse, n’arrête pas de danser
Habile compagne…Et virevolte à en rêver !”
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ODCHODZI POEZJA

Dzisiaj już nie istnieje, został tylko zmrok,
Odbicie ostatnich odblasków przeszłości.
Migają rozbłyski…wszędzie…gdzie sięga wzrok,
I wije się droga do zawsze, do całości.
Noc prowadzi kursem wstążki ku ciemności.
Idzie z obu stron cienia, cichy wyrok.
Quantum czasu płynął jak atrament, o krok
Urok w tajemnicy zaniknął w nicości.
Echo światła wygasło, niczym smutny prorok.

A wszystko będzie jak dawniej, bez poezji.

TRADUCTION:

LA POÉSIE S’EN VA

Aujourd’hui n’existe plus, il ne reste que le crépuscule,
Le reflet des dernières réflexions du passé.
Les flashes clignotent…partout…à portée de vue,
Et serpente la route vers toujours, vers la plénitude.
La nuit conduit le cours du ruban vers les ténèbres,
Il va des deux côtés d’une ombre, verdict silencieux.
Un kwant de temps coula comme l’encre, un pas de plus
Le sort en secret disparut dans le néant.
L’écho de lumière s’éteignit comme un triste présage.

Et tout sera comme avant, sans poésie.
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FAIS MOI

Lutine, fais moi lutiner tes courbes, belle de jour
Embrasse, fais moi embrasser, mille profonds baisers
Ose, fais moi oser déposer mes lèvres embrasées
Nomme, fais moi nommer ce désir sans détour
Aime, fais moi aimer ce prélude attisé
Ralentis, fais moi ralentir les caresses tamisées
Danse, fais moi danser jusqu’à la fin de l’amour.

Car tu le veux plus sombre, en soupir d’ajour
Où je suis ton homme, qui par le feu aiguisé
Hurle en motif d’ombre, sur les rideaux brisés
Et si… Seulement si je n’avais pas ton amour
Nous serions deux moitiés, en quête d’un pourtour.
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FILLE, FEU DE JOIE

Dandinant son derrière du haut de ses cuissardes
Elle brûle de ses talons aiguilles, l’asphalte et les yeux
En star de l’autoroute, de ses fesses vantardes
Parées d’une minijupe en cuir, valseur paresseux.

Parée d’un décolleté plongeant, dévoile sa poitrine criarde
Une étrange sorte de femme, une boule de feu
Rieuse, de ses lèvres pulpeuses, maquillées de bleu.
Parée de faux cils onctueux, elle aguiche, elle s’attarde
Laissant des bouches bées, sous son charme pyriteux.
En elle, bat le coeur d’une gitane, rempli de feu.
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