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EAN : 9782867467424
352 pages
Liana Lévi (02/10/2014)
4.2/5   52 notes
Résumé :
Depuis qu'il a été chargé d'éliminer Frank MacLeod, Calum est devenu le seul homme de main de Peter Jamieson. Cette fois, il lui demande d'exécuter le comptable de Shug Francis, son principal rival, et de faire d'une pierre deux coups en tuant aussi Kenny, son propre chauffeur, soupçonné d'être une balance. Calum décide de se servir de ce dernier travail pour se faire la belle. Car il sait que, après une exécution, son patron ne cherchera pas à le contacter avant un... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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"Ne reste que la violence" est le dernier tome de la trilogie de Glasgow après "Il faut tuer Lewis Winter" et "Comment tirer sa révérence". On y retrouve, aux nombreux morts près, les mêmes personnages que dans les deux premiers opus que je n'ai malheureusement pas encore eu le temps de lire... Il va vite falloir que je répare cette anomalie d'ailleurs car je ressors conquis par ce livre et cet auteur.

Mais rassurez-vous, point besoin de lire les deux premiers pour comprendre ce dernier épisode. L'auteur fait beaucoup de flashback sur les deux précédents tomes afin justement d'aider le lecteur à ne pas être perdu ou noyé dans les différentes organisations mafieuses. C'est aussi intelligent que lumineux.

Commençons par quelques mots rapides sur l'histoire. L'action se déroule à Glasgow. On retrouve Calum MacLean, tueur à gages, qui suite à un ultime contrat décide de raccrocher. Il ne veut pas devenir un tueur légendaire. Mais est-ce seulement possible? Quand on vit au milieu de truands, peut-on revenir à une vie sociale normale? Peut-on radicalement changer de vie?

"Quel travail fera-t-il ? N'importe quoi qui paie, probablement. Il n'est pas précisément écrasé par les dilemmes moraux quant à la manière de se faire de l'argent. Non, arrête ça tout de suite. Reste à l'écart du banditisme. C'est de l'argent facile, mais aussi une pente savonneuse. Si tu y mets les pieds tu te retourneras vite à la case départ. Tu recommenceras à tuer, à te faire des ennemis et à vivre dans l'isolement. Ton but est de sortir de là. Ce sera un travail légal. de l'argent légal."

Comme on s'en doute facilement, ces employeurs, Jamieson et son bras droit Young, ne l'entendent pas de cette oreille et vont tout faire pour le retrouver.

"Un tueur à gages qui décroche devient bavard"

Ne reste alors que la violence... employée sans vergogne par toutes ces organisations concurrentielles (vente de voitures, drogues, ...) qui ont à leur tête des hommes d'affaires avisés se livrant une guerre sans merci. Cela passera par la famille de Calum (un des enjeux du polar) qui va perdre son frère William.

Avant les ultimes rebondissements, surprises et les grands changements promis par Calum à un de ses futurs ex-partenaires Georges.
Si, tu peux, mais tu n'as qu'une seule chance. Saisis-la, file et abandonne tout. Je dis bien tout. JE vais changer les choses, George. Tu ne dois pas être là quand ça arrivera. Ils penseront que tu m'as aidé. Ils te rendront responsable. Si tu restes, tu es mort.

L'auteur alterne lors des 51 chapitres entre les points de vue de chacun. Il dissèque les pensées ainsi que les faits et gestes de chaque personnage. Il nous fait entrer dans leur tête et exprime ainsi parfaitement leurs calculs, doutes, manipulations, peurs, ... Rien ne nous échappe et on ressent énormément d'émotions. Cette introspection et l'action limpide, réaliste, font de ce dernier tome un grand polar qui se lit quasiment d'une traite et surtout qui ne s'essouffle pas! Je n'ai pas trouvé de longueurs et que peu de clichés, ce qui est rare dans un tel scénario. Petit à petit, la toile se resserre, la tension augmente.

Les points faibles de Calum MacLean - la famille - sont superbement traités et mis en exergue. Comme quoi, on peut être le pire des truands et une personne très sensible, avec des valeurs familiales très fortes. Il portera ainsi le fardeau de la disparition de son frère et fera tout pour le "venger", laver l'affront.

"Qu'est-ce que tu veux que je fasse ? Que j'aille la voir et que je lui dise la vérité ? Hé, maman, devine quoi : je dois quitter la ville parce que j'ai tué un tas de gens ? Quel effet ça lui ferait ?"

"Calum sait comment ça va se passer. William est triste parce que son petit frère s'en va. Qu'il y a des risques. Il ne s'inquiète pas pour lui-même. C'est pour Calum qu'il a peur. Calum est celui qui pourrait se faire tuer pour avoir lâché un homme tel que Peter Jamieson. Mais demain William sera plein d'énergie. Prêt à relever le défi. Prêt à aller voir le faussaire. A jouer son rôle. Cette idée est rassurante. Pouvoir se nourrir de l'enthousiasme de quelqu'un d'autre est un réconfort."

Méthodique, organisé et doté d'un sang-froid à toute épreuve, Calum est un homme dur à très dur.

"Calum ne sait pas pleurer. Il ne connaît pas réellement les émotions. Il ne se rappelle pas ses dernières larmes. Il les remplace par la froideur. Une forme de colère rentrée."

En vrai professionnel, il connait parfaitement les différentes techniques, ce qui lui permettra (ou pas je vous laisse le découvrir) de sortir vivant de cette tragique et désespérée fuite.

"Calum connaît la stratégie mise en place. Faire faire leur travail par le flic. Ils seront trop pris par leur combat contre leurs ennemis pour se soucier de leurs amis."

Ce polar est fascinant. La violence est très forte, on est bien dans un roman noir mais elle est différente. Ici, la pègre assassine au couteau ou à l'agression physique. Il n'y a que très peu de coups de feu. Tout est dans la manipulation, la suggestion, la subtilité. C'est non conventionnel par rapport à ce qu'on a l'habitude de lire.

"Et Fisher sourit. Il peut obtenir une inculpation. N'importe laquelle. Et en effet, il a été manipulé par Calum MacLean. Tous manoeuvrent quelqu'un. Sauf que peut-être, cette fois-ci, c'est au tour de Fischer de gagner."

L'écriture est ciselée, épurée, clinique, à la serpe. La phrase est très souvent courte, sèche, parcimonieuse, parfois sans verbe. L'auteur ne nous livre que l'essentiel, pas de fioritures. Cela offre une lecture très nerveuse, très addictive. Elle vous harponne et vous agrippe dès les premières lignes et ne vous libère qu'en tournant les dernières pages de l'épilogue. Ce dernier laisse d'ailleurs la porte ouverte à une suite, à la plus grande joie du lecteur.

Vous l'aurez compris, "Ne reste que la violence" est un polar abouti, lumineux, fascinant et superbement réussi. Un vrai et gros coup de coeur! Je vous le recommande chaleureusement.

5/5
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Calum MacLean est un tueur à la solde de Peter Jamieson. Mais, une fois sa prochaine mission accomplie, il veut fuir, passer à autre chose. Peut-on toutefois quitter un job pareil, en silence, sans faire de vague ? Difficile de l'imaginer. Cela semble inévitable, il y aura du grabuge, de la casse...

"Ne reste que la violence" conclut avec brio cette excellente trilogie de Glasgow. On y retrouve cette écriture si particulière, très froide, sèche. Des phrases courtes, nerveuses, qui claquent. Pas de débauche de sang, bien au contraire, mais une description fine du milieu de Glasgow, de ses protagonistes, de ses codes, des liens avec la police... une trilogie hautement recommandée !
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Après Il faut tuer Lewis Winter et Comment tirer sa révérence, nous retrouvons dans ce troisième volet de l'oeuvre de l'écossais Malcolm Mackay les mêmes personnages, mis à part ceux (nombreux) qui se sont fait occire dans les deux premiers opus de la série.

Car dans le glauque univers de Malcolm Mackay, nombreux sont les hommes qui tombent. Si la vie humaine n'a pas de valeur, elle a bien un prix. Un prix fixé par les truands protagonistes de l'histoire, qui est lié à ce qu'ils peuvent gagner – ou éviter de perdre – en argent et en pouvoir s'ils font passer de vie à trépas un ami de trente ans ou un concurrent. « Où est mon intérêt ? », cette question est, dans ce milieu, la seule qui mérite d'être posée. Mais après tout, ne les jugeons pas trop hâtivement : ces pratiques, on peut les retrouver aussi dans le milieu des affaires ou du monde politique : vouloir suspendre son adversaire à un croc de boucher ou lui donner un coup de couteau dans le dos (même purement symbolique), ce sont de grands classiques qui ne surprennent plus les citoyens que nous sommes.

Le parallèle est d'autant plus frappant qu'ici les truands se considèrent comme des hommes d'affaires : ils ont des clients, un marché à développer, des concurrents à écraser, du personnel à gérer, des comptables qui leur permettent de trafiquer leur compte. Ils ont simplement des méthodes un tantinet plus expéditives.

Entre Jamieson, Shug et MacArthur, concurrents dans le trafic de drogue et autres activités aussi lucratives qu'illicites, c'est un jeu de billard à trois bandes qui se joue. Coups fourrés, trahisons, faux accords pour tromper l'adversaire ou manipulation de la police pour le faire tomber, tous les coups sont permis s'ils permettent de rester maitre du terrain.

Calum, le tueur à gages de Jamieson, va tenir dans cette partie un rôle essentiel, avec les qualités de méthode, d'organisation et de sang froid qu'on lui connait. Des qualités qui seront mises à rude épreuve quand il va décider de lâcher Jamieson en abandonnant dans la foulée un boulot de tueur qui commence à lui peser. Mais quand on vit avec des prédateurs sans scrupules, est-il possible de revenir vers une sorte de normalité sociale ? de changer radicalement de vie sans risquer de perdre la sienne et surtout celle de sa famille ?

C'est l'enjeu qui est au centre du roman de Mackay. Il parvient à le rendre fort et crédible en nous montrant les « faiblesses » affectives de Calum à travers son attachement pour son grand frère William et pour sa mère. Des faiblesses qui, en temps normal, ne pardonnent pas dans ce métier. Et en effet, quand William, propriétaire d'un garage étranger à la pègre va subir les contrecoups du choix de son frère lorsqu'il veut aider celui-ci à s'enfuir, comment va réagir Calum ? La décision qu'il va prendre est une des surprises du livre.

Un autre personnage du roman va jouer un rôle essentiel dans l'histoire : Young, le bras droit de Jamieson, l'organisateur, le calculateur, le manipulateur. Young, aussi proche de Jamieson qu'on peut l'être avec quelqu'un dans ce milieu, mais dont les qualités peuvent se révéler dangereuses pour celui-ci en cas de coup dur. On le voit, la vie est dure pour les truands, qui ne peuvent se fier à personne, même à leurs proches !

Malcolm Mackay nous propose des personnages d'autant plus intéressants qu'ils sont capables de réfléchir, d'analyser, d'évaluer les rapports de force, de prévoir comment ils peuvent les modifier en leur faveur. Certains (Jamieson, Young) sont des tueurs impitoyables et froids, mais aussi des hommes d'affaires avisés et perspicaces qui ne dépareraient pas dans le cercle fermé des grands patrons de l'industrie ou de la finance.

La fin du roman, si elle apporte quelques réponses aux questions que se pose le lecteur, laisse la porte ouverte à une suite. le jeu n'est pas terminé, il va se poursuivre sous d'autres formes et dans d'autres conditions. Lesquelles ? C'est à Malcolm Mackay de jouer !

Lien : http://www.un-polar.com/2014..
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Après Il faut tuer Lewis Winter et Comment tirer sa révérence, nous retrouvons dans ce troisième volet de l'oeuvre de l'écossais Malcolm Mackay les mêmes personnages, mis à part ceux (nombreux) qui se sont fait occire dans les deux premiers opus de la série.

Car dans le glauque univers de Malcolm Mackay, nombreux sont les hommes qui tombent. Si la vie humaine n'a pas de valeur, elle a bien un prix. Un prix fixé par les truands protagonistes de l'histoire, qui est lié à ce qu'ils peuvent gagner – ou éviter de perdre – en argent et en pouvoir s'ils font passer de vie à trépas un ami de trente ans ou un concurrent. « Où est mon intérêt ? », cette question est, dans ce milieu, la seule qui mérite d'être posée. Mais après tout, ne les jugeons pas trop hâtivement : ces pratiques, on peut les retrouver aussi dans le milieu des affaires ou du monde politique : vouloir suspendre son adversaire à un croc de boucher ou lui donner un coup de couteau dans le dos (même purement symbolique), ce sont de grands classiques qui ne surprennent plus les citoyens que nous sommes.

Le parallèle est d'autant plus frappant qu'ici les truands se considèrent comme des hommes d'affaires : ils ont des clients, un marché à développer, des concurrents à écraser, du personnel à gérer, des comptables qui leur permettent de trafiquer leur compte. Ils ont simplement des méthodes un tantinet plus expéditives.

Entre Jamieson, Shug et MacArthur, concurrents dans le trafic de drogue et autres activités aussi lucratives qu'illicites, c'est un jeu de billard à trois bandes qui se joue. Coups fourrés, trahisons, faux accords pour tromper l'adversaire ou manipulation de la police pour le faire tomber, tous les coups sont permis s'ils permettent de rester maitre du terrain.

Calum, le tueur à gages de Jamieson, va tenir dans cette partie un rôle essentiel, avec les qualités de méthode, d'organisation et de sang froid qu'on lui connait. Des qualités qui seront mises à rude épreuve quand il va décider de lâcher Jamieson en abandonnant dans la foulée un boulot de tueur qui commence à lui peser. Mais quand on vit avec des prédateurs sans scrupules, est-il possible de revenir vers une sorte de normalité sociale ? de changer radicalement de vie sans risquer de perdre la sienne et surtout celle de sa famille ?

C'est l'enjeu qui est au centre du roman de Mackay. Il parvient à le rendre fort et crédible en nous montrant les « faiblesses » affectives de Calum à travers son attachement pour son grand frère William et pour sa mère. Des faiblesses qui, en temps normal, ne pardonnent pas dans ce métier. Et en effet, quand William, propriétaire d'un garage étranger à la pègre va subir les contrecoups du choix de son frère lorsqu'il veut aider celui-ci à s'enfuir, comment va réagir Calum ? La décision qu'il va prendre est une des surprises du livre.

Un autre personnage du roman va jouer un rôle essentiel dans l'histoire : Young, le bras droit de Jamieson, l'organisateur, le calculateur, le manipulateur. Young, aussi proche de Jamieson qu'on peut l'être avec quelqu'un dans ce milieu, mais dont les qualités peuvent se révéler dangereuses pour celui-ci en cas de coup dur. On le voit, la vie est dure pour les truands, qui ne peuvent se fier à personne, même à leurs proches !

Malcolm Mackay nous propose des personnages d'autant plus intéressants qu'ils sont capables de réfléchir, d'analyser, d'évaluer les rapports de force, de prévoir comment ils peuvent les modifier en leur faveur. Certains (Jamieson, Young) sont des tueurs impitoyables et froids, mais aussi des hommes d'affaires avisés et perspicaces qui ne dépareraient pas dans le cercle fermé des grands patrons de l'industrie ou de la finance.

La fin du roman, si elle apporte quelques réponses aux questions que se pose le lecteur, laisse la porte ouverte à une suite. le jeu n'est pas terminé, il va se poursuivre sous d'autres formes et dans d'autres conditions. Lesquelles ? C'est à Malcolm Mackay de jouer !
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Comme annoncé dès le premier volet, Malcolm Mackay termine avec Ne reste que la violence sa trilogie consacrée au tueur à gages Calum MacLean qui, ici, décide finalement de raccrocher. À cela près que, comme il a pu le constater précédemment (Comment tirer sa révérence), on ne peut abandonner ce genre de poste sans risque.

Peinture sans fard d'un Milieu dont le fonctionnement, sans surprise, est calqué sur celui de l'Entreprise, la trilogie de Malcolm Mackay trouve ici un aboutissement somme toute logique. L'on y retrouve évidemment les mêmes éléments qui font l'originalité de la série : sécheresse de ton, analyse quasi entomologique des agissements des personnages et, surtout, allant de pair avec cette étude de caractères, cette manière qu'a Mackay d'expliquer par le menu le cheminement des pensées de chacun des protagonistes.
Dans un milieu ultra concurrentiel, chacun de leurs actes et même chacune de leurs paroles peut en effet entraîner une réaction en chaîne et tous tentent donc d'anticiper ces conséquences pour agir au mieux de leurs intérêts. Mais Mackay, qui se plaît à placer ses personnages dans des situations inconfortables joue avec brio – et avec humour, même si cela ne saute pas forcément aux yeux de prime abord – de ce trait pour venir placer le grain de sable ou la réaction inattendue de tel ou tel autre qui vient anéantir toute la stratégie mise en place. Car pour ultracodifié que soit le milieu dans lequel évoluent Calum MacLean et ses comparses ou ennemis, le hasard continue de frapper et la perfection n'est toujours pas de ce monde.

Toujours aussi retors, mais aussi bien plus sombre et désespéré ou désespérant que les deux précédents volumes, Ne reste que la violence met avec talent un point final à cette trilogie plus originale qu'elle ne le laissait soupçonner au début d'Il faut tuer Lewis Winter. Un beau baisser de rideau.
Signalons au passage pour les retardataires que les deux premiers volumes sont édités en format poche.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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critiques presse (1)
Telerama
19 novembre 2014
Ne reste alors que la violence. L'auteur l'orchestre magnifiquement, irrémédiable, glacée jusqu'à la brûlure. Et son roman se lit d'une traite, sans jamais s'essouffler, trajectoire nocturne, tragique et désespérée.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Il ne comptait pas rester aussi tard à son bureau. Il est déjà plus de sept heures. Autant dire que ç’a encore été une bonne journée de travail. Il classe des documents. Chacun dans son dossier, soigneusement rangé sur l’étagère. Il y reviendra demain. Aucun doute, c’est ennuyeux, mais il s’y est résigné depuis longtemps. Il est comptable depuis trente-cinq ans ; de quoi se résigner à n’importe quoi.
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Ils seront trop pris par leur combat contre leurs ennemis pour se soucier de leurs amis.
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Il y a une différence entre savoir comment son petit frère gagne sa vie et l'entendre le raconter.
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Calum est persuadé que les gens racontent des bobards quant à ce qui les relie à un lieu donné. Ce n'est pas au lieu qu'ils sont liés. C'est à des personnes, à des moments, à des événements qui s'y déroulent. Ou à eux-mêmes. Une manifestation erronée de l'amour de soi.
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Pouvoir se nourrir de l'enthousiasme de quelqu'un d'autre est un réconfort.
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