Omar Raddad, un combat pour la vérité

Ce livre co-écrit par Sylvie Noachovitch et Georges Fenech et consacré à l'affaire Omar Raddad est un immense plaidoyer contre l'injustice.
« OMAR M'A TUER » ces lettres inscrites avec le sang de Ghislaine Marchal, sur la porte de la chaufferie de sa villa de Mougins, le jour de son assassinat à l'arme blanche, resteront à tout jamais dans la mémoire collective.
Cette inscription, sanglante attribuée par les enquêteurs à Madame Marchal elle-même, alors, agonisante désignait son jardinier Omar Raddad. Dès lors, après une enquête pour le moins douteuse et une instruction menée à charge, ce jeune ouvrier Marocain fut condamné à 18 ans de réclusion criminelle, lors d'un procès, ou son avocat de l'époque pourtant ténor bien connu du barreau l'avait très mal défendu.
Depuis 30 ans, un combat sans relâche est mené, pour la révision de ce procès, et malgré de nouvelles requêtes, formulées à la demande de sa nouvelle avocate Me. Sylvie Noachovitch s'appuyant sur la découverte de trace ADN inconnues et n'appartenant pas à Omar Raddad, ainsi que sur la découverte d'une ancienne enquête de gendarmerie restée curieusement secrète, la justice ne se déjuge pas et campe sur ses positions.
En marge de cette affaire douloureuse, et de cette condamnation injuste, cet ouvrage met le doigt sur les disfonctionnements de l'appareil judiciaire Français qui condamne parfois des innocents à de lourdes peines de prison et brise la vie de familles entières.
Ce livre raconte le combat de l'avocate Me. Sylvie Noachovitch et de Georges Fenech, ancien juge d'instruction devenu député, qui se battent ensemble pour que la justice reconnaisse qu'elle peut se tromper et corrige ses erreurs.
de nombreuses erreurs judiciaires ont conduit des innocents en prison, à l'instar de Patrick Dills, pour ne citer que lui, de nombreux innocents ont vu se refermer sur eux les portes des établissements pénitenciers pour de nombreuses années. Souvent des instructions menées à charge ont détruit des vies comme pour les accusés d'outreau ou encore des juges, loin d'être à la hauteur ont menés des affaires vers un fiasco judiciaire, comme pour l'assassinat de Gregory Villemin, alors que 38 ans après, la justice n'a toujours pas mis de noms sur les monstres qui ont commis ce crime.
Sylvie Noachovitch et Georges Fenech doivent continuer à mener leur combat acharné, contre une justice qui ne veut pas reconnaître ses erreurs, afin d'éviter que ne se produisent d'autres drames humains à jamais irréparables.