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EAN : 9782363710895
342 pages
Pierre-Guillaume de Roux Editions (20/05/2014)
3.33/5   3 notes
Résumé :
« Il m’a proposé d’imprimer mon travail à côté du sien et de celui du Dr Honegger ; l’idée d’« instinct sexuel/instinct de mort” à son avis, mérite tout à fait d’être poursuivie... Moi, il me tient pour dangereuse, il se surveille en ma présence, et l’amour qu’à mon égard il réprime trouve peut-être en elle son objet... » (Sabina Spielrein)
Sabina Spielrein (1885-1942), c’est l’ombre de cette troisième présence qui se dessine entre Freud et Jung. L’ombre tout... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
J'ai beaucoup aimé ce livre. J'étais un peu surprise au début par la narration à la deuxième personne. Mais au final ce type de narration aide à mieux à s'identifier au personnage principal. J'étais embarquée dans l'histoire de Sabina Spielrein, qui est extrêmement bien documentée par ailleurs, avec des extraits du journal intime de Spielrein et des carnets de notes de Jung ainsi que des lettres de Freud. J'avais découvert le parcours de Spielrein grâce au film "A Dangerous Method" de Cronenberg et je me suis rendue compte que le film est assez fidèle aux faits historiques. le seul bémol que j'ai à souligner est que ce livre comporte de nombreuses références médicales et un vaste vocabulaire de psychanalyse et donc qu'il n'est pas forcément accessible à un lecteur néophyte en psychologie (des notes de bas de pages auraient été les bienvenues). Cela ne m'a cependant pas empêché de beaucoup apprécier cette biographie originale et me donne envie d'approfondir mes maigres connaissances dans ce domaine !
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Alain de Mijolla signe une oeuvre inspirée et passionnante sur Sabina Spielrein, dans une écriture limpide et accessible au plus grand nombre. Il est cependant regrettable qu'aucune note en bas de page ne vienne aider le lecteur néophyte à se plonger dans le grand bain de la psychanalyse et de son vocabulaire tortueux... J'ai dû sans cesse me reporter au dictionnaire de la psychanalyse de Sophie de Mijolla (ma prof à la fac, il y a fort longtemps) afin de m'y retrouver un peu.
Je tenais à lire cet essai car j'avais été profondément agacée par le film de Cronenberg, plein d'approximations et de méconnaissance de son sujet. Il y avait une "vérité" à rétablir. le cas Sabina m'intéresse au plus haut point ainsi que le rapport analysant-analysé dans toute sa complexité. le fait que l'auteur s'adresse à Sabina à la seconde personne du singulier instaure une sorte d'intimité immédiate avec elle (avec "eux", devrais-je dire...mais qui sont-ils, tous ces "eux", mm?...) Alain de Mijolla lui fait cadeau, en quelque sorte, avec ce récit, de l'amour qu'elle a cherché en vain toute sa vie (ce qui rend d'autant plus complexe ce qu'on peut lire entre les lignes) et lui redonne avec un affect non déguisé une place parmi les Hommes (ce qui rend ce livre assez touchant...) D'autre part, il est intéressant de se pencher à nouveau sur l'opposition Freud/Jung, d'abord en tant qu'hommes, ensuite en tant que théoriciens de la psychanalyse. Ce récit est un excellent accompagnement d'étude pour tout universitaire qui souhaiterait replacer un peu d'humanité et d'émotion dans un apprentissage de la théorie qui en est parfois trop dépourvu (pour une excellente raison, certes...)
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Sabina "la Juive" de Carl Jung est un livre surprenant, et assez complexe, quelques pages ont besoins d'une relecture pour bien comprendre ce qui se passe dans les pensées de Sabina Spielrein, une vie surprenante, assez paradoxale, l'amour qu'elle porte à son père, et la violence de celui-ci. La narration est un peu déroutante au début mais finalement, s'apprécie à la suite.
C'est un roman qui se vaut, et pour les curieux d'histoire, de psychanalyse, il est vivement recommandé.
3/5, pour la complexité.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Combien d'heures ai-je passées auprès de toi, ma chère Sabina, sans parvenir à te connaître vraiment. Malgré les documents qui me parlent de toi, tu restes aussi lointaine et peu explicable que la plupart des femmes qui ont traversé ma vie.
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Le drame de mon enfance, c'est que j'avais une intelligence qui s'est montrée dépourvue des instruments pour s'exprimer " comme tout le monde ".
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Les nuages sont les vagues du ciel, les vagues sont les nuages des mers. Pendant la tempête, les nuages et les vagues deviennent sombres.
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Videos de Alain de Mijolla (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Alain de Mijolla
Otto Rank (1884-1939), la volonté créatrice : Une vie, une œuvre (1997 / France Culture). Diffusion sur France Culture le 3 avril 1997. Par Bénédicte Niogret. Réalisation : Jean-Claude Loiseau. Avec Pierre Bitoun, Claude-Louis Combet, Alain de Mijolla, Aimé Agnel et Judith Dupont. Avec la voix d’Anaïs Nin. Textes dit par Jean-Luc Debattice. Otto Rank, né Otto Rosenfeld le 22 avril 1884 à Vienne et mort le 31 octobre 1939 à New York, est un psychologue et psychanalyste autrichien. D'abord membre du premier cercle freudien, secrétaire de la Société psychanalytique de Vienne et membre du « comité secret », l'évolution de ses recherches lui vaut d'être exclu de l'Association psychanalytique internationale en 1930. Il est considéré comme un dissident du mouvement international. Otto Rank est originaire de Vienne, issu d'une famille de la moyenne bourgeoisie juive. Fils de l’artisan d’art Simon Rosenfeld, il est contraint, dans un premier temps, de travailler lui-même comme artisan et de renoncer aux études supérieures. Il prend le nom de Rank à l'âge de dix-neuf ans, en référence au bon Dr Rank de la pièce d'Ibsen, "La Maison de poupée". Il lit à vingt ans "L'Interprétation des rêves" de Freud et écrit un essai que le psychanalyste Alfred Adler transmet à Freud. Il devient dès lors un psychanalyste du premier cercle et, en 1906, devient le premier secrétaire de la Société psychanalytique de Vienne et à ce titre, l'auteur des transcriptions des minutes de la société viennoise (conférences et d'échanges), de 1906 à 1918. En 1924, il publie "Le Traumatisme de la naissance", s'intéresse à ce qui se trouve avant le complexe d'Œdipe et propose une vision différente de celle de la psychanalyse d'orientation freudienne. Sigmund Freud l'analyse brièvement jusqu'à fin décembre 1924 puis le rejette ; Rank se trouve exclu des cercles psychanalytiques freudiens. En 1926, Rank s'installe à Paris, devenant l'analyste d'Henry Miller et d'Anaïs Nin, avec qui il a une courte liaison. Il voyage en Amérique, où il rencontre un certain succès. Il est invité notamment à la société de Rochester pour la Protection de l'enfance en danger où travaille alors Carl Rogers. Il est exclu de l'Association psychanalytique internationale le 10 mai 1930. En octobre 1939, il meurt à New York à l'âge de 55 ans, des suites d'une septicémie.
Sources : France Culture et Wikipédia
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