Sir Nigel, tome 1 : Le Preu du pont de Tilford

Dans la campagne anglaise, une vieille famille de la noblesse se retrouve désargentée. le dernier héritier, le jeune sir Nigel Loring, ne rêve que de redorer le blason de sa famille et de trouver la gloire dans quelques batailles seulement il n'a même pas de quoi payer une armure.

Cette bande dessinée est l'adaptation d'un roman de Conan Doyle que je ne connaissais pas. Il nous raconte donc les déboires de ce jeune seigneur anglais trop petit trop chétif trop pauvre mais ne manquant ni d'honneur ni de courage. Un personnage attachant mais je n'ai pas vraiment été séduite par ses exploits. Il faut dire que le récit est très ampoulé, les différentes mésaventures de Nigel tiennent plus du comique que du roman de cape et d'épée. Ca manque un peu d'émotion et je pense que le langage emprunté n'aide pas.
L'organisation du texte laisse à désirer, ces bulles qui coupent le texte en plein milieu d'une phrase pour redémarrer une bulle ou une case plus loin donnent un rendu haché un peu désagréable.
Le dessin de Gine n'est pas le trait que je préfère. je trouve les expressions figées et les visages disgracieux. Mais ce qui pèche le plus ce sont les arrières plans et les monuments..

Nigel Loring est l'unique descendant d'un des plus nobles et plus anciennes famille du comté. Nous sommes en 1349, il ne lui reste plus rien. En effet depuis des dizaines d'années la maison Loring est en conflit avec l'abbaye voisine qui lui inflige de nombreux procès abusifs. Nigel veut se venger d'abord en les privant de leur nourriture en mettant des brochets dans l'étang pour qu'ils dévorent les poissons biens gras. Rien de bien méchant dans un premiers temps mais son impulsivité va le menner à mal et se faire emprisonner par les Moines Circertiens qui ont tout pouvoir au non de la sainte église. 

Il devra son salut grâce à un "coursier" qui ordonne que le malheureux soit délivré. En effet celui-ci est Sir Chandos, il apporte une message de la part du roi Édouard d'Angleterre qui veut faire une halte dans le Tilford Manor. 

Mais que viens t'il faire ? Et comment vont-il l'accueillir sans le sous ? Nigel en voit la l'occasion de s'approcher de son rêve, de devenir chevalier et redorer le blason de la famille. 

Sig Nigel est une adaptation du roman écrit par Conan Doyle plus connu pour le célèbre détective Sherlock Holmes. 

La bande dessinée à le mérite de mettre au goût du jour cette histoire qui date tout de même en 1906. Un récit convainquant qui ne se résume pas à une simple vengeance car nous sommes dans une période charnière pour le roi Édouard qui va probablement devoir bientôt batailler dans la célèbre guerre des 100 ans. Histoire en deux tome, nous retrouvons au scénario Roger Seiter très à l'aise dans ce genre de récit (Gunterberg, HMS, histoires extraordinaire d'Alan Poe, Lefranc). Au crayon on reconnaît le trait de Gine qui a notamment dessinée  capitaine sabre ou les excellents boucliers de Mars.

Lu et commenté sur izneo

Une adaptation du roman d'Arthur Conan Doyle, paru en 1906.

Ce qui est fascinant dans ce genre d'ouvrage, c'est de mettre en image des écrits d'un autre temps, certainement moins "sexy" et pétri d'effets plus waow les uns que les autres.

Une mise en image donc d'un roman mettant en scène Sir Nigel Loring, un jeune noble, héritier d'une famille déshéritée, en 1349.

Quand il n'est pas à jouer des tours pendables envers les moines Cisterciens de l'Abbaye de Waverley dans le Comté de Surrey, ou envers les hommes de loi qui viennent lui réclamer le règlement de dettes ancestrales, le jeune Sir Nigel ne rêve que de gloire et rejoindre les rangs de l'Armée du Roi Edouard d'Angleterre.

Pas d'argent, pas d'équipement, un simple titre d'écuyer... mais riche de son courage, les chances de Sir Nigel de devenir chevalier ont au moins le mérite d'être rêvées.