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EAN : 9782253247852
768 pages
Le Livre de Poche (08/11/2023)
3.74/5   716 notes
Résumé :
C’est l’une des images les plus marquantes du XXe siècle : deux jeunes garçons, deux princes, marchant derrière le cercueil de leur mère sous les regards éplorés – et horrifiés – du monde entier. Alors que Diana, princesse de Galles, rejoignait sa dernière demeure, des milliards de personnes se demandaient à quoi pouvaient bien penser les princes à cet instant, ce qu’ils ressentaient – et quelle tournure allait prendre leur vie désormais.

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Critiques, Analyses et Avis (130) Voir plus Ajouter une critique
3,74

sur 716 notes
Les premières pages laissent croire à une bonne surprise. C'est plutôt pas mal écrit et assez rythmé, malgré de grandes envolées lyriques un peu ridicules. On comprend toutefois très vite que ce n'est pas Harry qui a rédigé ce livre, mais un professionnel. Ce qui n'est toutefois jamais mentionné. On imagine en effet assez mal le Suppléant – réputé, à juste titre, ne pas être une « lumière » – connaître les « accords de Munich » de 1938 (mentionnés dans l'ouvrage), la littérature médiévale (lui qui avoue ne pas lire) ou s'exprimant dans un langage soutenu. Co-auteur oblige, on rencontre dans ce bouquin une curieuse alternance de termes châtiés et de mots d'une vulgarité crasse. Ames sensibles, s'abstenir ! Harry, par exemple, ne va pas « se coucher » : il va « se pieuter ». Au sujet d'une journaliste qui révèle qu'il fume de l'herbe durant l'adolescence, il écrit (page 106) : « Cette femme était un furoncle purulent planté dans la raie du c*l de l'humanité, doublé d'une journaliste de m*rde. […] Elle ne s'arrêterait que le jour où mes c*uilles seraient clouées au mur de son bureau. » Au sujet de Faulkner, Harry écrit : « Put*in ! Mais c'est qui ce type ? ». Preuve que son co-auteur lui a parfois laissé la plume.

Les lamentations et les mensonges se multiplient dès le départ. Diana est, par exemple, présentée comme une « enseignante de maternelle » (page 2). Elle travaillait, certes, dans une maternelle – mais en tant que « nanny » ; poste qui n'avait d'autre but que de l'occuper en attendant le mariage. Harry estime que Charles n'est pas un « bon père ». Il justifie cette impression par de nombreux exemples. Comme le fait que Charles l'appelle « Mon cher enfant ». Ce qui l'exaspère littéralement. Ou bien encore qu'il préfère lui écrire de tendres lettres – dans lesquelles il lui exprime sa fierté de l'avoir pour fils et qu'il dépose sur son oreiller. Chose qui insupporte Harry – qui se demande pourquoi son père ne peut s'ouvrir sur ses sentiments directement. Personnellement, je connais un certain nombre d'enfants (et d'anciens enfants) qui aimeraient avoir un père aussi aimant... La vie au château de Balmoral est une horreur, car le lit princier est trop haut, les draps sont « rêches de propreté » et la chambre de William est sensiblement plus grande que la sienne. Les repas qui sont servis aux enfants sont une honte – car, sous les cloches en argent, on ne trouve (je cite Harry) « que de la bouffe pour gosses : poulet rôti, hachis Parmentier, petits pois... ». On comprend qu'il estime mériter mieux. La pension (à Ludgrove ou Eton) est décrite comme quelque-chose d'assez terrible, où sont parqués des « enfants abandonnés ». Les deux épreuves les plus cruelles étant le jour de la carte postale à envoyer à ses parents (« Quelle plaie ! »), et celui où il faut pour la première fois apprendre à nouer la cravate de son uniforme... Entre ces deux drames, on se fait border et laver les cheveux par de gentilles dames, et l'on se bourre de bonbons avec les profs. William est décrit comme un individu qui tient davantage, et ce dès l'enfance, du serpent que de l'être humain. Un héritier qui vit « en fils unique » et ne croise jamais Harry. Ou si peu. Un individu mort de trouille à l'idée que son petit frère lui vole sa place (« En tant qu'aîné à l'esprit de compétition exacerbé ? […] Professionnellement, personnellement, il était soucieux de la place que j'occupais, de ce que je faisais »). Et qui se réjouit de voir Harry échouer (« Il ne parvenait pas à regretter complètement que les choses aient tourné ainsi »). de nombreuses photographies montrent pourtant de façon indiscutable leur proximité jusqu'à l'arrivée de Meghan. Et l'on ne comprend pas bien en quoi William pourrait jalouser Harry, cadet en perpétuel échec... Camilla (qu'il nomme aimablement « l'Autre femme ») a, selon le « Suppléant », toujours voulu être reine. Il la présente comme une intriguante redoutable. Or on sait que Camilla aime la discrétion et la liberté, et que si elle a quitté Charles lorsqu'ils étaient jeunes, c'est justement parce qu'elle ne voulait pas de cette charge écrasante. En attendant de trouver sa voie, le pauvre Harry passe son adolescence et sa jeunesse à voyager d'un pays à l'autre, accompagné de son père ou d'un garde du corps-copain, avec tout un réseau bienveillant à sa disposition. le jour où, durant un safari, il veut faire une bonne blague à son garde du corps en glissant une tasse de tabasco dans son pudding, sa surprise tombe à l'eau : William trouve la blague nulle, un fauve s'approche de la tente et l'attention se porte ailleurs. Mince alors ! Suite à l'aventure du pudding, Harry prend à témoin le lecteur : la vie s'acharne bel et bien sur ses frêles épaules !
Tout le reste est dans la même veine : incohérences, anecdotes inutiles, fausses « injustices », mensonges avérés.

Bref, on grommèle dix fois par page ! Pour peu que l'on connaisse l'histoire de cette famille, évidemment. Pour les autres – les non anglophiles et les antimonarchistes – la lecture de ce livre sera certainement plus agréable... Les faits déformés passeront pour des faits établis. On sera flatté qu'un prince nous fasse des confidences – alors, on sera tenté de le plaindre. Et l'on se rassurera, en constatant que l'argent ne rend pas nécessairement heureux et que notre malheur est partagé.

Mais si ce n'étaient qu'entourloupes, amertume et misères d'enfant gâté... ! En feuilletant le bouquin, je tombe sur un passage qui me laisse littéralement ahurie. Je manque tourner de l'oeil, tant les propos sont abjects. Harry décrit sur 4 pages (page 90 et suivantes) sa première chasse au cerf, à l'âge de 15 ans. Son impression d'être « devenu un homme » après avoir tué l'animal. Sa satisfaction d'avoir « fait honneur » à la pauvre bête (qu'il appelle – je le cite – le « cerf crevé »). Sa fierté de fournir à la maison des « steaks et filets savoureux ». Il évoque (je le cite à nouveau) le « rituel du sang ultime ». Mais également les « vertus » (ce sont toujours ses mots) de la mort et de la chasse, inculquées dès l'enfance.
Le garde-chasse plonge le visage d'Harry durant de longues secondes dans les entrailles du cerf. Cerf à qui il a, immédiatement après son exécution, ouvert le ventre et tranché la gorge. Harry décrit précisément les sensations des organes contre son visage, l'odeur du sang chaud, sa texture, la « tiédeur nauséabonde », la « puanteur ». Mais aussi son excitation, son coeur qui bat la chamade… Au point qu'il parle d'une expérience mystique, où il touche du doigt « le divin ». Après avoir manqué s'étouffer, Harry est tenté de s'essuyer le visage – mais il comprend qu'il doit s'abstenir : car c'est ainsi que les choses « doivent » se faire (pour quelqu'un qui abhorre les traditions… elles passent visiblement mieux lorsqu'elles relèvent de la sauvagerie !). Harry rentre au château fier comme Artaban et souillé de sang. En cet instant, il est heureux. Vraiment heureux. Peut-être pour la première fois de sa vie.

Plus loin, on aura droit à des animaux de ferme insultés, à de jeunes taureaux castrés au couteau, à des lapins dont on s'étonne qu'il y en ait encore, tant on « s'amuse » à les dézinguer à tout va, aux écureuils que l'on se plaît à zigouiller pour tuer le temps. Page 89, on peut lire : « La première fois que j'ai tué un être vivant, Tiggy [la nounou] s'est exclamée : Bien joué, mon chéri ! » Il poursuit : « le rituel du sang – une tradition immémoriale. Une marque de respect à l'égard de la créature tuée ; un acte de communion pour le tueur ». Ces mots font froid dans le dos.

Je suis tristement surprise de constater que tout cela n'a pas fait polémique, tant ces passages sont choquants et parfois d'une violence insoutenable. Je n'aime franchement pas la chasse – mais là, on a affaire à quelque-chose d'autre ! J'ai lu, il y a peu, un ouvrage sur les tueurs en série et leur psyché, et j'ai l'impression d'y retourner.
Comment ce type (après tout cela, j'ai bien du mal à lui donner du « prince »…) peut-il être incapable de comprendre – à la lumière de sa conscience d'homme de presque 40 ans – que tout cela ne se raconte pas ? Si ce n'est pour s'en repentir. Comment peut-il se plaindre de la « cruauté » dont sa mère, Meghan et lui ont fait les frais – et qu'il fait lui-même subir aux animaux, ainsi qu'à toute personne qui s'oppose à lui ? Harry devient inaudible !

Certes, il admet, page après page, être un sale type. Il se juge « ambitieux » et menteur. Il s'identifie à un personnage du feuilleton « Les Griffin » – qu'il décrit comme un « prophète sans honneur ». Il admet se souvenir de pas grand-chose (mais il est en mesure de vous dire ce qu'il a enfourné à la cantine le 13 mai 1993 à 13 h 11 !). Et n'avoir aucun scrupule à inventer.
Après tout, dit-il, la chronologie est une « invention pour personnes angoissées » (!). Et, affirme-t-il encore, entre la vérité et l'invention, il n'y a pas grande différence. Ah oui ?! Ceci explique peut-être pas mal de choses. Notamment ses petits arrangements avec les faits.

Mais alors... POURQUOI écrire son autobiographie quand on est conscient d'être à demi amnésique et brodeur ? Et pourquoi nous prendre à parti depuis des années et jouer les innocentes victimes, quand on se vante d'être un bourreau et un individu que, de son propre aveu, il vaut mieux ne pas croiser ? Tout cela doit interroger.

Je ne suis pas psy, mais il me semble que ce « prince de mes chaussettes sales », comme le disait ma regrettée grand-mère, souffre surtout d'un ego boursouflé. Lequel explique certainement ses exigences poussées et son sentiment d'être une victime, tout le temps et pour tout (or qui n'a pas eu un père pudique et surbooké ou une grand-tante un peu sèche ? combien d'enfants ont perdu un père, une mère, voire les deux ?).
Mais il souffre également de sérieux problèmes psychiatriques. Bien plus nombreux et plus graves que je ne le pensais avant d'avoir lu ce livre... Des troubles d'ordres cognitifs et moraux, notamment. Je ne serais pas surprise qu'Harry finisse fort mal – et pas par la faute des Windsor.
Si la scène de la chasse au cerf n'a pas suffi à convaincre, que penser de ce moment où le « militaire Harry » explique – tranquillou et sans se repentir – qu'il donne l'ordre à un avion de combat de prendre en chasse la voiture dans laquelle roule son père, qui vient de le saluer au travail (« Nouvelle cible. Audi grise ») ? Au dernier moment, Harry épargne la vie du prince Charles (« le Typhoon a suivi Papa et survolé son Audi à basse altitude, manquant faire voler les vitres en éclat. Mais il l'a finalement épargné. Sur mes ordres. Il est allé réduire en miettes une grange en tôle. »). Harry vient de nous avouer qu'il a bien failli faire tuer son père, mais là encore, cela ne fait réagir personne... Après tout, quoi d'étonnant lorsque l'on apprend de sa bouche qu'il se complait à détruire ou à imaginer détruire : « J'étudiais l'Art de la destruction […] il y avait dans toute destruction de la créativité. Tout débutait par l'imagination. »
Qu'Harry ait dû quitter l'armée est une excellente chose : il était véritablement dangereux qu'il y reste. Oh, pas pour sa vie ! Mais pour celle des autres.
Sa consommation de cannabis à un très jeune âge a dû irrémédiablement altérer sa mémoire et influer notablement sur son comportement passé (et présent). Cela a dû provoquer au moins autant de dégâts que la perte de sa mère.

La seule chose que j'accorde à Harry, c'est d'avoir eu le « malheur » de naître dans une famille qui ne correspond pas à sa nature profonde. Voir le jour dans une famille ouvrière et populaire – dans laquelle on est noyé dans la masse, où l'on pratique le camping et le jambon-beurre plutôt que le palace et le tournedos Rossini, et où l'on doit gagner seul dès la sortie de l'adolescence chaque centime de sa tirelire – lui aurait sans aucun doute mieux réussi. Harry est un prolo égaré chez les marquis. Un Groseille échoué chez les le Quesnoy.
Je lui accorde également que la présence quasi-permanente de la presse de caniveau, qui gravite autour de chaque membre de cette famille pas comme les autres, doit plus qu'agacer... Mais c'est oublier qu'Harry, comme la regrettée Diana et Meghan, ont aussi su faire appel à elle lorsqu'ils en ont eu besoin. Et lorsqu'Harry compare les appareils photo à des kalachnikovs et les photographes, à des Djihadistes, je dis : « Stop ! ». Un peu de décence et de respect pour les victimes de ces monstres.

A celles et ceux qui penseront découvrir encore de croustillantes révélations dans ce livre, passez votre chemin ! Tout a déjà été dit dans les médias (dépucelage navrant à l'arrière d'un pub, circoncision de son frère, c*caïne, débauche, etc.). On sait déjà « tout » sans avoir rien lu. Hormis, je vous l'accorde, que Sa Majesté la reine excellait en matière de vinaigrette.

Les seules véritables révélations du livre sont les suivantes :
- Harry est un être sans une once de conscience, cruel et inhumain.
- Il se souvient à peine de sa mère – qu'il évoque très peu dans l'ouvrage.
- Il a reçu plus d'amour et d'attention que la plupart d'entre nous. Notamment grâce à un père et un staff assez formidables. Mais Harry est capable de décrire des scènes dans lesquelles il est littéralement couvé, tout en nous disant : « Vous voyez bien que j'ai été délaissé ! »
- Il va mal. Très mal. Vous noterez que j'emploie le temps présent. Meghan ayant probablement enfoncé le couteau dans les plaies de son époux, afin d'avoir sur cet homme faible, paumé et souffrant d'amnésie (au sens médical du terme, on l'aura compris) davantage d'emprise.

En ce qui me concerne, tout ça, c'est trop pour moi… Je ne finirai pas ce bouquin et je n'en veux pas dans ma bibliothèque. Ce torchon nauséabond, ces confidences d'un homme déséquilibré, pervers et malhonnête, repartent à l'envoyeur. Je ne donnerai pas un centime à ce triste (et dangereux) personnage.
Je n'avais pas une grande estime pour lui – mais j'étais sensible à ses blessures. A présent, il peut bien aller se faire voir.
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Jamais ni de près, ni de loin je me suis intéressée à la famille Royal. Lorsque dans les médias le départ d'Harry et de sa femme a éclaté je ne m'en suis pas plus préoccupée. Mais à force d'en entendre parler je me suis dit : et si ce type été victime d'une famille désastreuse, victime lui et sa femme des mensonges des médias ? de traditions et de bien pensance à la noix ? Par curiosité lorsque j'ai vu que ce livre sortais ainsi que l'engouement j'ai été curieuse au point d'avoir très envie de le lire dans l'immédiat. Et aussi par un élan de compassion. Surprise par la facilitée de lecture, impressionnant de naturel et de franchise, je me suis beaucoup reconnue dans sa place de petit dernier. Et je dois avouer que je suis agacée des remarques le désignant comme étant la biographie d'un enfant gâté. On dit qu'il se sert de ce livre pour avoir de l'argent et étaler le linge sale de la famille. N'est il pas normal que cet homme se défende des accusations dont sa femme et lui ont subit ? de ce tissu de mensonges ? N'a t'il pas le droit de vouloir rétablir sa vérité ? J'ai été peinée et attristée de l'acharnement qu'ils ont vécu . Les leçons du passé n'ont visiblement rien enseigné sur ce que sa mère a subie et ce que lui a subit à son tour . J'ai été très happée par ce livre et je n'ai put m'empêcher d'y trouver des similitudes de soucis de famille qu'on peut nous meme rencontrer. J'aurais fait pareil à sa place je n'aurai cherchée qu'à me défendre. Je suis contente d'avoir lu ce livre qui lui même m'a aidée à ouvrir les yeux sur une situation qui m'est personnelle . Je pense que parfois il faut savoir tirer un trait d'une famille qui nous est devenue étrangère et qui n'accepte pas notre évolution ni nos choix de vie. Qu'ils puissent vivre heureux .
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Lorsque, juste avant le couronnement, le futur Prince Philip suggéra à Elizabeth II , qu'il soit filmé, il ne savait pas qu'il signait avec le diable...
Il ne savait pas dans quel pétrin , ils mettaient les pieds pour les générations à venir. Il ne se doutait pas que s'en était fini de leur tranquilité, que le respect, laisserait au fil du temps, la place à l'exigence de toujours plus. Toujours plus d'images, toujours plus racoleuses.

C'est ce qui ressort des mémoires du Prince Harry, la presse, c'est le diable. La presse lui pourrit la vie depuis toujours.
Il ne remonte pas aussi loin, c'est mon interprétation, mais , si vous lisez ce livre, c'est ce que vous ressentirez.
Les médias sont responsables de scénes traumatisantes qu'il a vécu enfant, dans la voiture de sa mère, pourchassée, prenant tous les risques pour leur échapper, puis finissant un jour par craquer. Ils sont responsables de la mort de Diana et ils sont responsables de la dépression de sa femme , qui les a amenés à ce que la presse appelle " le Megxit". Un therme qui rend responsable l'épouse, alors que le détonateur était visible depuis longtemps...
A travers ces pages , on sent littéralement tous les mots des journaux qui ont impacté l'image qu'il a eu de lui-même, toutes ses erreurs répétées à l'infini sur toutes les unes du pays. Tous leurs mensonges, leurs exagérations, leurs piéges, toute leur haine, et pour finir tout le racisme . Comment des personnes éduquées, dont la soeur du 1° ministre Boris Johnson, ( la seule suggérée de façon claire) , a t'elle pu s'horrifier du métissage d'un futur bébé ? Comment des journaux ( mis à part The Guardian ) , ont-ils pu publier une photo d'un couple tenant la main d'un chimpanzé, en titrant ( de mémoire ) : le couple royal sortant de la maternité avec leur bébé...
Le Suppléant nous rappelle qu'il est un être humain et pas un personnage de The Crown...
Le suppléant a parfois l'impression d'être dans le film "Truman Show".
Désormais, de Los Angeles, Harry contrôlera son image à grands coups de documentaires ou de mémoires . Tout sera monayé, car dans sa nouvelle vie , loin de l'Angleterre , il lui faut beaucoup d'argent. Argent que son père a arrêté de lui donner à la décision du Megxit. ( A titre indicatif, j'avais lu quelque part, que la sécurité du couple, c'est 20 millions par an... )

Ce qui ressort également dans ces mémoires, c'est que Harry ne s'est jamais remis de la mort de sa mère. Cela donne des passages très touchants, dont celui où Harry, de séjour à Paris, demandera à un chauffeur de passer plusieurs fois dans le tunnel du pont de l'Alma, à la même vitesse que la célébre Mercedes...
Avant ce moment, Harry croyait que sa mère vivait cachée pour échapper aux médias et qu'un jour , c'est sûr, elle leur ferait signe... Comment a-t-on pu lui laisser croire cela ? N'a t-on pas discuté avec lui de tout cela ? Et bien , apparemment , non. Et c'est des petits morceaux de vie qui glacent le lecteur...
Et il y a pleins de moments comme cela.

Ce qui m'intéressait avec ces mémoires, c'est l'éducation qu'il a reçue. Cela ne fait pas l'objet d'un chapitre particulier, le lecteur doit saisir des bribes d'informations disséminées ici ou là.
Et un passage est particulièrement différent de ce que nous autres, parents moyens donnont comme éducation à nos enfants, c'est la chasse. Les royaux doivent apprendre à chasser, et ce passage -là est d'un autre temps...

Le titre laisse transpirer pas mal d'informations sur son enfance, à la fois très amer et très humoristique. Harry est le suppléant . En cas de décés de son frère, en cas de rein défectueux, de don de sang... Et on sent qu'il en a gros sur la patate d'être élevé comme un numéro 2. On comprend. Moins royal, moins important, moins intelligent (du moins pour les études).
Son éducation, c'est aussi ne jamais pleurer, même lors de l'enterrement de sa mère, rester maitre de soi en permanence...
Etre en internat et donc du coup, ne pas beaucoup voir sa famille. Une famille très distante. Il doit appeler un des conseillers de sa grand-mère et prendre un rendez-vous. Rendez-vous accordé ou pas selon le bon plaisir d'un des trois conseillers ( l"Abeille, la guêpe ou la Mouche)...
Son père est aimant mais distant. Et la distance , au bout d'un moment s'apparente à de l'indifférence.

Charles ne donnera pas le droit à Harry de faire le métier qu'il veut : serveur , moniteur de ski, guide en Afrique . ♫No, no, no ♫..., mais trouvera très bien qu'il devienne militaire et donc qu'il risque sa vie.
Vie, d'ailleurs, à laquelle Harry ne tient pas, jusqu'à ce qu'il rencontre Meghan ...

On comprend que dans cette Firme (nom donné au Palais) , tout est bon pour éviter les problèmes. un vrai panier de crabes... Chaque couple est manipulé par les fameux conseillers en image, et personne n'hésitera à jeter une autre personne en pature aux médias, pour échapper à une mauvaise image, à un mauvais moment, à une bêtise commise. Surtout Camilla qu'il n'a pas l'air de porter dans son coeur... Les médias divisent pour mieux régner. Aucune solidarité entre frères, non plus.
Aucune compréhension du problème Meghan/racisme. le service juridique du palais ne sera pas mandaté, Reine, père, frère, tout le monde s'en fout., ne pas froisser la presse....

Le frère en prend pour son grade. Une éducation légérement rigide fait qu'il n'apprécient pas, lui et Kate, les manières décontractées et américaines de Meghan.

On est dans le bas de gamme, des potins. Personne ne pourra répondre , la famille ayant comme célébre devise : "Never explain, never complain"...
Harry se plaint, Harry s'explique, Harry dégomme...Harry est amer.
Mais on sent qu'il en a encore sous le capot, qu'il y a des choses qu'il ne raconte pas. Mais qu'il pourrait... Un jour, si le peu qu'il a réussi à garder lui était retiré.

Le lecteur est placé du côté de Harry et la lectrice que je suis l'a trouvé très sympa. J'ai compati, j'ai compris son point de vue, ce qui était son but, donc on peut dire que ses mémoires sont une réussite, en tous les cas, c'est très agréable à lire (à part son passage dans l'armée un peu long).
Je ne suis dans aucun camp, je ne suis même pas anglaise, mais le racisme , ça ça m'a fait mal qu'on en soit encore là au XXI siècle...

Ce qui m'intéressait en dehors de l'éducation reçue, c'était la décoration des chateaux, être une petite souris.... Harry m'a donné (un peu) satisfaction et décrit Balmoral sur deux pages... Mais très vite il oublie, la déco ne doit pas être sa "cup of tea" ! Frustration à ce niveau...

C'est la première fois qu'un Royal anglais part de son plein gré. C'est aussi la première fois, qu'un membre de la famille royale se livre autant et entrouvre un petit peu, le rideau opaque qui recouvre la Firme.
Harry avec ses mémoires régle ses comptes, dont certains remontent à quelques années. Cela peut paraître dérisoire , vu tous les malheurs du monde. Personne n'est dans sa tête, personne n'est dans sa peau, il n'y a que lui qui sait, tout le mal qu'il semble avoir reçu. C'est triste qu'il ne mette pas dans la balance tous les avantages aussi... Il est son meilleur avocat. c'est juste un homme qui ne voulait plus vivre comme le personnage de Truman Show.

C'est son droit. Et comme Elton, un de ses meilleurs amis, ♫ Il voulait être libre, vous comprenez, c'est peut être un détail pour vous, mais pour lui ça veut dire beaucoup.♫







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Harry le petit frère, le suppléant.
Le fils, l'orphelin.
Le petit-fils (préféré ?)
Le beau-fils.
Le pitre, le fêtard, le sale gosse.
Le voyageur, l'aventurier.
L'ami fidèle.
Le révolté.
Le soldat, le pilote.
Le solitaire.
L'amoureux.
Le joyeux Spike à Botswana, le prince entravé à Londres.
La cible permanente des paparazzi.
L'époux attentionné, le père.
L'homme en guerre perpétuelle contre la presse britannique.

Harry est né Prince. Un sort enviable ? Pas forcément, car même si les barreaux de la prison sont en or, un Prince est entravé dans ses faits et gestes par le protocole et l'étiquette.

Et par les journalistes, ces vautours qui épient, photographient, commentent et falsifient chaque parole et chaque geste des « people ». Au Royaume-Uni comme dans le monde entier, les membres de la famille royale sont d'éminents « people », et tous ceux qui sont amenés à les côtoyer sont eux aussi victimes de harcèlement incessant d'une extrême violence.

Harry a 12 ans lorsque sa mère meurt brutalement. Il ne veut pas y croire, et son coeur restera longtemps « bloqué » à la date du 31 août 1997. Il mettra des années pour réussir à la pleurer.

Dans la famille Harry est l'outsider, le suppléant. Pas évident de grandir dans l'ombre de William.

Pas facile de grandir, de devenir « soi » avec autant d'entraves et en se retrouvant paradoxalement très/trop entouré et douloureusement esseulé.

537 pages pour raconter moins de quatre décennies.
Le parcours d'un homme irrémédiablement meurtri par la disparition prématurée de celle qui l'aimait de façon inconditionnelle.
Le témoignage sincère d'un homme courageux et sensible.
L'histoire passionnante d'un combat incessant, contre ses démons personnels, contre les membres de sa propre famille, contre les importuns, contre l'ennemi.

Je l'avoue sans détour, le suppléant m'a passionnée.
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Il était tout beau tout neuf, pages craquantes et encore presque jamais ouvert sur un présentoir de ma médiathèque. Je n'avais pas prévu de le lire si rapidement, moi qui suis bien souvent la dernière à lire des nouveautés qui n'en sont plus. Mais l'objet qui fleurait bon le livre fraichement imprimé, m'a plu et m'a tenté.

Je ne suis pas spécialement fan de la famille royale d'Angleterre, en revanche, les histoires de famille, m'ont toujours intéressée surtout lorsqu'elles décortiquent les mécanismes et les relations dysfonctionnelles qui s'y mettent en place. Et en terme de famille dysfonctionnelle et toxique, il est certain qu'on tient là un bon filon !

Je connais bien sûr les grandes lignes de l'histoire, mais je ne me suis jamais sentie suffisamment impliquée pour prendre parti ou juger qui avait tort ou raison. Par définition, dans une famille royale, il y a une part de théâtralisation (instrumentalisation ?) et dans ce cas, comment connaître la vraie nature des choses et des gens ?

Pour tout dire, les grands déballages dont font l'objet ces pauvres gens m'inspirent surtout beaucoup de pitié pour eux. Aussi, en ouvrant ce livre, je me suis demandé en moi-même si ma curiosité n'était pas un peu malsaine au fond ? Bon, je l'avais en main, donc inutile de faire la vierge effarouchée, j'y suis allée…

Sur le fond, que dire ? Harry, qui semble être un garçon sensible et traumatisé par la mort de sa mère, un peu dépassé par la charge qui pèse sur ses épaules, nous livre dans cette autobiographie une vérité, qui est surtout SA vérité. Il n'y a pas réellement de jugement de valeur à y apporter même si je reste assez stupéfaite que beaucoup de gens, y compris sur les avis Babelio, en profitent pour critiquer directement sa personne plutôt que son livre.

Moi je l'ai trouvé touchant et courageux ce prince, même si j'ai conscience qu'il ne s'agit que d'un seul point de vue (le sien, forcément biaisé et subjectif).

Je retiens surtout (c'est la partie qui m'intéresse le plus) l'évocation de ses relations ambivalentes avec son frère, sa difficulté à trouver sa place, l'éloignement de son père notamment suite à son remariage… autant de sujets qui parlent finalement à tout un chacun, famille royale ou pas.
Bien sûr qu'il y a aussi un côté « grand déballage poubelle » et que c'est bien loin d'être glorieux: mais en ouvrant ce livre, on le sait d'avance et on peut choisir en toute conscience de ne pas le lire. Dont acte.

Sur la forme maintenant, ce livre, qui est un petit pavé de 544 pages, se lit tout seul. JR Moehringer a prêté sa plume au prince Harry pour mettre en forme ses mémoires et j'ai trouvé que c'était plutôt bien tourné (le monsieur a tout de même été Prix Pulitzer).
J'ai rapidement lu ce livre comme un bon page turner, et bien que connaissant les grandes lignes et le dénouement, je me suis laissée attraper par le rythme et l'écriture, comme j'aurais pu l'être par un bon roman.

Au final, je me rends compte que ce livre semble déclencher beaucoup de passions (il y a les pros, les antis). Moi, je ne souhaite pas juger cet homme qui, n'ayant connu qu'une vie de contraintes dans un environnement inapproprié à l'épanouissement d'un enfant, n'a forcément par le même référentiel que nous.
Je préfère y voir l'histoire d'un homme qui a envie de prendre la parole pour donner son point de vue et reprendre la main sur sa vie et son histoire. Pour le reste, on peut aimer ou pas le personnage, juger cette tentative maladroite, opportuniste ou carrément racoleuse, il n'en reste pas moins que ce témoignage m'a semblé sincère. Je souhaite à cet homme de trouver la paix…
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critiques presse (6)
LeJournaldeQuebec
02 janvier 2024
Le duc de Sussex fait ici figure d’un homme blessé, meurtri, mais aussi attachant.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
LeJournaldeQuebec
16 janvier 2023
Le prince Harry a battu le record Guinness du livre non fictionnel vendu le plus rapidement de tous les temps grâce à son autobiographie, Le Suppléant, qui est apparue sur les tablettes des librairies plus tôt cette semaine.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
LesInrocks
13 janvier 2023
Publié le 10 janvier, le récit autobiographique du prince Harry bat des records de vente. “Spare” serait même “l’ouvrage non-fictionnel le plus vendu de tous les temps au Royaume-Uni”.
Lire la critique sur le site : LesInrocks
SudOuestPresse
13 janvier 2023
Dans ce livre publié mardi, quatre mois après la mort d’Elizabeth II et quatre mois avant le couronnement de Charles III, le prince exilé depuis 2020 en Californie dresse un portrait critique de ses proches, en réglant des comptes parfois vieux de plus de vingt ans.
Lire la critique sur le site : SudOuestPresse
Culturebox
09 janvier 2023
Selon le Guardian, le prince Harry évoque tout au long de ses mémoires la difficulté d'être "le suppléant".
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LeDevoir
06 janvier 2023
Certains journaux ont déjà obtenu copie de son livre « Le suppléant », qui sera publié le 10 janvier.
Lire la critique sur le site : LeDevoir
Citations et extraits (58) Voir plus Ajouter une citation
Comme quand le Tatler , par exemple, avait cité un ancien élève d'Eton qui affirmait que j'avais épousé Meg parce que les "étrangères" comme elle sont plus "faciles" que les filles " issues d'un bon milieu".
Ou quand le Daily Mail avait écrit que Meg montrait une "mobilité ascendante" parce qu'elle était passée " d'esclave à princesse " en tout juste cent cinquante ans.
Ou quand des messages sur les réseaux sociaux la traitaient de " prostituée de luxe", d'"escort", de " croqueuse de diamants", de "putain", de "salope", de "garce" et de "n***esse" - à de nombreuses reprises. Certains de ces messages avaient été publiés en commentaire sur les pages web des trois palais - et ils y étaient toujours.
Ou quand un tweet proclamait : Chère Duchesse, je ne dis pas que je vous hais, mais j'espère que vous aurez vos prochaines règles dans un bassin rempli de requins."
Ou quand étaient révélés des écrits racistes de Jo Marney, la petite amie du chef de l'UKIP, dont un qui affirmait que ma fiancée " Noire Américaine "allait "teinter" la famille royale et préparer le terrain pour un "roi noir", et un autre qui spécifiait que Mme Marney n'aurait jamais de relations sexuelles avec "un nègre".
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Les gens avaient commencé à se rassembler devant le portail du chateau depuis le début de la matinée ; certains déposaient des objets. Des peluches, des fleurs , des petits mots. Un geste de reconnaissance de notre part aurait été le bienvenu.
Nous nous sommes garés sur le côté et nous sommes descendus de la voiture. Je ne voyais rien - rien qu'une mosaïque de petits points colorés. Des fleurs. Et encore des fleurs. Je n'entendais rien - rien qu'un cliquetis rythmique de l'autre côté de la route. La presse. J'ai attrapé la main de mon père, pour me rassurer, mais je me suis aussitôt maudit d'avoir fait ce geste, qui a déclenché une nouvelle explosion de flashs en rafales.
Je leur avais donné exactement ce qu'ils voulaient. De l"émotion. Du drame. De la souffrance.
Ils nous mitraillaient - encore, et encore, et encore.
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Me jeter aux chiens permettrait de faire d'une pierre deux coups : non seulement la journaleuse serait contente, mais en plus cette histoire redorerait le blason de Papa. Dans toute cette histoire dégueulasse, ce petit jeu de chantage et de stratagèmes, le conseiller voyait une occasion inespérée, un merveilleux prix de consolation pour Papa : désormais il ne serait plus , aux yeux du monde, le mari infidéle, mais le pauvre père célibataire démuni face à son rejeton drogué jusqu'à la moelle.
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J'avais l'impression d'avoir été engraissé pour l'abattoir. Allaité comme un veau. Je n'avais jamais demandé à être financièrement dépendant de papa. On m'a forcé à me placer dans cette situation surréaliste, ce Truman Show sans fin dans lequel je n'avais presque jamais d'argent sur moi, je n'ai jamais possédé de voiture, je n'ai jamais eu les clés d'une maison dans ma poche, je n'ai jamais rien commandé en ligne, je n'ai jamais reçu le moindre colis d'Amazon, je n'ai presque jamais pris le métro. (Une seule fois, à Eton, lors d'une sortie au Théâtre.) Les journaux m'ont surnommé le parasite. Mais il y a une énorme différence entre être un parasite et se voir dénié le droit d'apprendre à être autonome. Après des décennies pendant lesquelles on m'a méticuleusement et systématiquement infantilisé, on me livrait à moi-même, de but en blanc, et on se moquait de mon immaturité ? Parce que je n'étais pas indépendant ?
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Parfois, après un dîner interminable, je montais dans ma chambre et trouvais une lettre posée sur mon oreiller. Il m’écrivait à quel point il était de fier de moi parce que j’avais fait ceci ou réussi cela. Je souriais, glissais la lettre sous mon oreiller, mais je me demandais aussi pourquoi il ne m’avait pas dit ça plus tôt, quand nous étions assis face à face.
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Invitée : Adélaïde de Clermont-Tonnerre - Directrice de la rédaction du magazine “Point de Vue” • le combat du Prince Harry contre un tabloïd • le Prince Harry à la barre • Les démêlés d'Harry avec la presse devant la justice • La presse anglaise face à la justice
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