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EAN : 9782246857532
464 pages
Grasset (20/01/2016)
3.68/5   55 notes
Résumé :
En l’espace de vingt-quatre heures, un homme perd le contrôle de sa vie : il commet une faute professionnelle, se fait retirer son permis de conduire et égare son téléphone portable. De retour à son bureau, il trouve sa secrétaire en pleurs, la police a tout emporté et son associé a pris la fuite. Pendant ce temps, alors que son monde s’écroule autour de lui, sa compagne le quitte et sa fille part s’installer chez sa tante.
Cet homme, c’est Pietro Paladini, l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Si vous aviez lu «Chaos calme» dans lequel Sandro Veronesi, mettait en scène Pietro Paladini, cet homme veuf et père d'une fille d'une dizaine d'années qui, anéanti par le décès de sa femme, passait ses journées dans sa voiture, incapable d'avancer et finissait, comble de l'ironie, par écouter tous ses proches (collègues, voisins...) lui déverser leur propres malheurs...Donc, si vous l'aviez lu et apprécié ce mélange d'humour, de mélancolie, ces personnages tellement bien croqués, nul doute que vous serez également séduit par les suites de l'aventure de notre héros huit ans plus tard, la cinquantaine atteinte.
De «Héros», il n'en a pas vraiment le costume, surtout lorsque débute le roman: en une journée, le monde qu'il avait reconstruit autour de lui s'écroule dans une sorte de spirale infernale (trahison de son associé, fugue de sa fille, départ de sa compagne, retrait de permis et perte de son portable...) et notre Pietro se retrouve acculé à la fuite.
Ce sera pour lui l'occasion de constats amers sur certains de ses proches ou sur lui-même et il croisera le chemin de personnages truculents (mention toute spéciale à Goliath, mystérieux géant en salopette qui recueille Pietro dans sa première planque, pas vraiment commode au départ mais épicurien affirmé dont la création culinaire «Tomates à la tomate» semble tenir du miracle des papilles).
Les 15 chapitres sont tous précédés de citations de grands auteurs ou penseurs ce qui ne gâche pas le plaisir et il est intéressant de voir alterner les formes d'écritures: un chapitre pourra ne comporter que des dialogues en style direct alors que le suivant sera construit de longues phrases sans presqu'aucune respiration à travers la narration de Pietro.
C'est plein d'ironie, de nostalgie, d'humour. Je ne suis pas une spécialiste de l'Italie mais j'ai quand même envie de dire que c'est très «italien» (peut-être parce que Sandro Veronesi dépeint aussi bien la vulgarité que le raffinement...)
Petite interrogation quand même: la couverture...Ok, elle est dans les turquoises comme «Chaos calme» et j'imagine que chez Grasset, on aimerait renouveler pour cet opus de Veronesi, le même succès mais à part ça, le sens m'a totalement échappé...Si quelqu'un peut m'aider, je prends volontiers!
Bref, turquoise ou pas, allez-y et ce, même si vous n'avez pas lu «Chaos calme» (chaudement recommandé quand même!).
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9 ans après Chaos calme, Sandro Veronesi reprend le fil de la vie de son personnage, le dénommé Pietro Paladini. A priori, il va mieux : il s'occupe bien de sa fille devenue majeure, il a une amie de coeur et son travail, sans être mirobolant, ne le stresse pas le moins du monde. Bien entendu, cette tranquillité apparente ne va pas durer, sous la plume sadique de Veronesi. Son héros (le terme lui sied peu) va se faire larguer, se fâcher avec sa fille et, cerise sur le gâteau, s'apercevoir que son associé dans les affaires est un escroc et que la police pourrait bien l'avoir dans son collimateur. Et voici donc Pietro en cavale, aussi impuissant et désemparé qu'un homard en pleine cuisson. Il faut l'avouer, c'est à la fois plaisant et pathétique de voir notre homme en désarroi. Nul doute qu'avec tous les ennuis qui lui tombent sur le râble, Pietro symbolise la masculinité moderne dans tous ses états, surtout les plus dépressifs, privé d'affection et (c'est presque pire sous la plume sardonique de l'auteur) de téléphone portable (hum). C'est la tempête sous un crâne qui intéresse Sandro Veronesi, celle d'un veuf qui perd ses repères à la vitesse grand V et se demande bien comment il va se sortir de sa mauvaise passe. On peut compter sur le romancier pour ne pas lui faire de cadeau, l'acculer avant de lui accorder une sorte de résilience, de façon fort miséricordieuse. Quel talent tout de même, ce Veronesi pour souffler le show et l'effroi à l'image du cinéma de Nanni Moretti (lequel a joué Pietro Paladini dans l'adaptation cinématographique de Chaos calme). Drôle et trépidant, Terres rares est très précieux pour ses longs moments de pause pendant lesquels ledit Pietro se demande si la vie a véritablement un sens, tout du moins la sienne. Faible mais combatif (quand on n'a plus le choix), cet homme-là est de ceux avec lesquels il est facile de s'identifier quand on est du sexe masculin et que l'existence n'est qu'une succession de doutes, de mauvaises nouvelles et d'interrogations sans réponses satisfaisantes. Il est pour le moins improbable que Sandro Veronesi lise cette modeste chronique mais si jamais il lui venait l'idée de poursuivre dans une petite décennie la suite des aventures de Pietro Paladini, il faut qu'il sache qu'on sera nombreux, en Italie ou ailleurs, à s'intéresser de très près à son sort. Parce qu'on a tous en nous quelque chose de lui, et surtout ses défauts et ses manques.








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Que dire, sinon que cette lecture a été pour moi totalement jouissive. J'explique : j'y ai vécu des moments drôles, mais d'une drôlerie déjantée, déglinguée, hors norme (les chapitres avec l'ami qui a besoin d'un lavement, avec la fille qui file en voiture, etc...) et des moments d'une émotion si forte qu'elle m'a tirée des larmes, des moments bouleversants (les chapitres de Pietro avec sa fille et les derniers chapitres). L'auteur profite de certains moments pour nous tirer sur le chemin de la sincérité, de la constance des sentiments, de la fidélité (du coup).
J'aime énormément son écriture, son style, alerte, élliptique quand nécessaire, plus allongé lorsqu'il s'agit de mettre en ligne des émotions et des bouleversements.
Il y a dans ce livre un côté déjanté que j'ai beaucoup aimé et qui m'a fait tordre de rire et qui me rappelle Tom Sharpe... du genre comment aller se fourrer dans une situation merdique et s'en sortir de manière dix fois plus merdique.
Mais Veronesi ajoute une histoire familiale et sentimentale, très réaliste, pas gnangnan ni fleurbleue, mais au contraire qui va appuyer sur des touches sensibles que l'on retrouve à travers son oeuvre.
Je n'ai pas raconté l'histoire car il me semble que le mieux est de lire le roman. Alors il fait suite à Chaos Calme que j'avais adoré et qui m'avait fait pleurer, mais si on n' a pas lu Chaos Calme, Terres Rares se comprend aisément et on peut lire du coup, par envie, l'opus précédent.
Terres rares est un livre très riche, très sensible, inoubliable.
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Voici une chronique de l'Italie corrompue. le protagoniste, que l'on avait vu perdre son épouse, quitter son travail de dirigeant d'une chaîne de TV italienne et veiller sur sa fille dans Chaos Calmo, s'est reconverti dans la vente de voitures saisies à Rome. En 24 heures, il tombe de Charybde en Scylla. Sa société est saisie, ses associés sont des truands, il est menacé, sa fille fugue. Bel exemple littéraire sur le thème de l'existencialisme dans une société où le droit ne résout pas tout. le style très imagé, touffu à la limite du confus participe à la détresse de l'homme. Mais il manque quelque chose : du lyrisme, un message, une idée-maîtresse, peut-être. Trop de narration volubile finit par enfermer le personnage dans un salmigondis de situations qui ne forment qu'une succession de méandres. On s'y perd joyeusement.
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Il nous avait manqué Pietro Paladini, le personnage malheureux de « Chaos calme » publié en 2008 et auréolé des Prix Strega et Femina étranger.
Le brillant cadre supérieur qui tentait de sauver deux jeunes femmes de la noyade alors que son épouse – qu'il n'aimait pas - agonisait nous revient dans une forme plutôt bonne.
La petite cinquantaine, il vend des voitures saisies. Il appelle ces opérations des « prélèvements ».
La journée où tout va s'écrouler commence par une scène presque surréaliste. Pietro assiste, sur la route, à un largage d'écrevisses par un camion frigorifié. La presse s'empare de ce fait divers et parle d'une invasion d'espèces nuisibles. Or, la réalité est tout autre. Et notre « héros » de s'offusquer de la déformation de la réalité et du manque de vérification des origines de cet incident par les journalistes. Il suffisait de s'apercevoir que les crustacés baignaient dans la glace ! Cet événement absurde qui inaugure ce « dies horribilis » sera suivi d'une succession d'épisodes qui vont remettre en cause les fondements de son humble existence de travailleur qui élève seul sa fille. Il le résume si bien : « La totale. J'ai perdu mon téléphone portable. J'ai foiré un prélèvement. On m'a sucré mon permis. Il y a eu une descente de police au bureau et ils ont tout saisi. ». Ajoutons que son unique enfant, âgée de 18 ans, est partie vivre chez sa tante, son associé a pris la tangente et sa compagne aussi après qu'il lui a flanqué une magistrale beigne digne de la jouissive gifle que Lino Ventura inflige à Isabelle Adjani dans le film éponyme...
Bref, celui qui ressent peu d'empathie pour les autres, à part pour sa petite personne, va vivre cette journée comme une forme de rédemption. Ce sont les hasards, les coïncidences, la divulgation de secrets qui vont le révéler à lui-même, le conduire à apprécier les vraies valeurs. Et c'est sa fille qui va l'amener à cette prise de conscience. A la fin du livre, elle emploie un procédé qui consiste à utiliser un objet – en l'occurrence les terres rares qui sont des métaux aux propriétés étonnantes – comme métaphore de l'être seul qui sort de son enfermement pour s'accomplir (« si je veux arriver à une chose difficile à atteindre je dois détruire l'être solitaire qui la contient »).
Alternant humour (lire la liste des trucs sympas qu'il n'a jamais faits comme, par exemple, sortir en kilt, détacher l'étiquette d'une boîte de médicaments avec l'espèce de petit couteau des pharmaciens, construire un château en bâtonnets d'esquimau...) et émotion, le dernier roman de Sandro Veronesi nous montre un « anti-héros » qui nous ressemble étrangement avec ses faiblesses et ses lâchetés. L'emploi du « je » accentue cette impression de proximité avec Pietro, ce personnage décidément bien attachant que l'on s'amuse à voir sombrer et renaître.

EXTRAITS

- La totale. J'ai perdu mon téléphone portable. J'ai foiré un prélèvement. On m'a sucré mon permis. Il y a eu une descente de police au bureau et ils ont tout saisi.
- Un homme qui enjambe la glissière de sécurité d'une voie rapide est un homme en galère...
- Internet qui place tout sur le même plan et à la même distance semble offrir une occasion de changer sa vie, au détriment de ses obligations. (…). C'est l'occasion qui engendre le désir, la fin du discernement, l'entropie.
- Qui pourra me condamner pour ce que je suis si personne ne sait ce que je suis ?
- Dianette. C'est son vrai nom : Dianette. C'est le nom de la pilule qui n'a pas marché quand sa mère est tombée enceinte.
- Ce n'est pas quand maman est morte, tu comprends ? C'est quand le rêve par lequel je l'avais remplacée est mort.

Lien : http://papivore.net/litterat..
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critiques presse (3)
LePoint
20 juin 2016
Sandro Veronesi a l'écriture qui galope, une fascination pour le sexe féminin et un sens du comique de situation. C'est un vrai romancier.
Lire la critique sur le site : LePoint
Telerama
02 mars 2016
Terres rares séduit sans être vulgaire, émeut en évitant les bassesses car, au sirop de la mélancolie, l'auteur préfère l'élégance du désespoir.
Lire la critique sur le site : Telerama
LePoint
23 février 2016
Pas une manie, pas une vilenie de l'époque n'échappent à l'ironie de Veronesi.
Lire la critique sur le site : LePoint
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Le message est de Lello, aucun doute. Preuve en est cette avalanche de points de suspension et les majuscules. Je n'ai jamais vu Lello utiliser de virgule ou de point, il ne connait que les points de suspension. Quand il écrit, on dirait un moteur qui n'aurait qu'une vitesse: il est tout de suite en surrégime (les majuscules) et doit vite débrayer (points de suspension).
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Le voici donc Jürgen, et sa faiblesse. Au fond, il serait presque attendrissant dans cette façon de rêver à la place de ses enfants, sans associer – du moins en ce moment – à ce symbole de statut social d’autres utilisations ou plaisirs. Et pourtant, non, je n’éprouve aucune tendresse à son égard. Il continue plutôt à me faire pitié, et de plus en plus, ce qui ne m’arrive pas souvent avec un client et, à vrai dire, n’est pas une bonne chose, parce qu’on risque de se montrer moins ferme dans la négociation et de manger son bénéfice. Qu’est-ce que je disais, le voici qui sort de sa torpeur et revient à la charge pour obtenir un rabais. Mais sa requête n’a rien de convenu. En effet, tout le monde marchande et avec succès, vu qu’il est beaucoup plus avantageux d’accorder une petite réduction que d’immobiliser une voiture sur le parking un ou deux mois supplémentaires. Non, il me le demande à titre amical, comme s’il s’agissait de lui faire un cadeau personnel, au nom de ses enfants, de sa femme, de leur harmonie familiale, toutes choses qui devraient, allez savoir pourquoi, me tenir à cœur. Sauf que dans ce cas, eu égard à la situation, la pitié produit l’effet contraire, c’est-à-dire qu’elle me conforte dans mon inflexibilité : je ne baisse pas le prix d’un euro et ne propose pas de lui racheter sa Passat break turbo-diesel chargée de kilomètres, que d’entrée de jeu je n’ai acceptée qu’en dépôt-vente – tout cela dans l’espoir qu’un sursaut de lucidité ou même de simple fierté révèle à Jürgen que cette fin de non-recevoir de ma part est inouïe et inacceptable, surtout par les temps qui courent (chute de vingt-quatre pour cent des immatriculations cette année, selon l’évaluation de ce mois, nous voici revenus au même niveau de ventes qu’en 1979), qu’il tourne les talons, oubliant le Grand Cherokee qui ne lui sera d’aucune utilité et qu’il décide d’acheter, pour beaucoup moins cher, une Scénic neuve chez le concessionnaire (ou un Qashqai, s’il lui en coûte trop de renoncer au 4 x 4), qui lui offrira une reprise avantageuse de sa voiture, des bonus écologiques, une réduction supplémentaire pour tout achat signé avant la fin du mois et un prêt à taux zéro avec première mensualité en janvier. Impossible, me dis-je, que cette solution banale ne subsiste dans quelque recoin sombre de son cerveau, et la dureté de mes refus n’est qu’une façon de lui tendre la lanterne qui éclairera ledit recoin, de manière à ce qu’il examine cette solution et se soustraie à l’impératif de luxe malsain qui le guette pour l’instant. Je ne le fais pas pour son bien, mais, je le répète, poussé par la pitié que j’éprouve à le voir se débattre dans le gouffre d’une tentation aussi aberrante.

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Ainsi, lui ai-je dit, on part d'un être solitaire, qui en soi est assez commun, pour obtenir une matière rare et difficile à atteindre. Pour obtenir cette matière rare, l'être solitaire est détruit, car les procédés d'extraction des terres rares comportent l'élimination de toutes les autres composantes au moyen d'acides ou d'autres substances très agressives. Donc, quand on arrive à récupérer la matière difficile à atteindre, l'être solitaire n'existe plus. Et c'est à peu près ce qu'il se passe, lui ai-je dit, quand les gens traversent une expérience qui rend leur vie unique, comme l'amour, l'art, la thérapie ou, j'imagine, la foi. (p425)
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Oh que je l'ai attendu en poche celui-ci !!! C'est devenu une obsession. J'ai lu Chaos Calme du même auteur il ya quelques années et je ne sais plus trop pourquoi maintenant, mais il m'a marqué. Je referme Terre Rare avec la même impression. C'est un roman à l'écriture rythmée qui sait parfaitement retranscrire les émotions de Pietro Paladini anti-héros qui fuit sa vie chaotique. J'aime la plume de cet auteur sans trop savoir ce qui m'attire réellement. J'aime le personnage principal, le charme du paysage italien... C'est à la fois nerveux et humain. Je crois que je me reconnais dans les interrogations de Pietro, dans sa manière d'appréhender la vie...Bref ce roman m'a touché.
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Le sujet du jour, c’est l’alerte écrevisses. Tous les journaux en parlent et pas seulement à la rubrique régionale de Rome. Les écrevisses tueuses de Louisiane. Le ton est à l’inquiétude parce que cette espèce particulière, importée de Louisiane il y a une quinzaine d’années par un éleveur du lac de Bracciano, a proliféré dans tout le Latium grâce, paraît-il, à sa capacité immodérée de se reproduire. De fossé en fossé, de rigole en rigole, elles sont remontées jusqu’à la décharge de Malagrotta, et de là, toujours selon la presse, elles ont donné l’assaut à Rome la nuit dernière, traversant la via Aurelia à la hauteur du kilomètre treize, ce qui n’est pas allé sans provoquer de sérieux problèmes. On déplore un carambolage en chaîne entre des véhicules incapables de freiner, nous dit-on, sur l’asphalte tapissé de ces monstres rouges. D’après les journaux, la Province installe d’imposantes clôtures, la gendarmerie est sur le terrain et les écologistes crient au danger pour l’équilibre de l’écosystème, pendant que l’on redoute de nouvelles attaques dans les prochains jours. Tel est le tableau dans les médias.
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