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Tuer n'est pas vivre tome 1 sur 5
EAN : 9781521873250
273 pages
Auto édition (28/07/2017)
4.19/5   32 notes
Résumé :
New-York, de nos jours.
Depuis des années Wade mène une vie où l’argent et le sang se mêlent quotidiennement. Une vie dans laquelle aucune attache n’est possible, et où la fin peut survenir à tout moment. Wade l’a accepté depuis longtemps.
Lorsqu’il renoue le contact avec un vieil ami, restaurateur italien membre de la mafia et père de la jeune et fantasque Marina, Wade est entraîné dans des milieux qu’il connaît bien mais où cette fois sa vie ne ser... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (30) Voir plus Ajouter une critique
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Tuer n'est pas vivre m'a été proposé par son auteure Charlotte Adam via le site Simplement, bonne pioche merci.
Little Italy, New-York, un quartier à part avec ses codes, ses coutumes et ses mafieux .Wade Bennett est réputé pour exécuter vite et bien les contrats qui lui sont confiés. Blessé il trouve refuge chez Tony, son ami restaurateur italien. Il y est accueilli à bras ouvert en premier par la sublime Marina la fille de Tony ...
les évènements vont s'enchainer, s'accélérer, et le danger être partout.
Un roman inclassable . Une histoire d'amour mais pas fleur bleue, pas un roman policier parce que les flics moins ils apparaissent mieux c'est , pas non plus un thriller psychologique . Alors me direz-vous ? Je ne peux que dire roman d'action orchestré dans le milieu mafieux par des mafieux, interprété par des mafieux, le tout à vitesse V . Les pages se tournent vite, très vite. Je sors de ce roman fière d'avoir appris quelques détails sur les armes de poings , comment tirer à travers un sac ou à côté , détails que j'engrange précieusement, peut-être me seront ils utiles dans une autre vie .La fin est frustrante suite oblige ...
Un grand merci à Charlotte Adam pour ce roman trépidant que j'imagine bien adapté au cinéma .


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Tuer n'est pas vivre de Charlotte Ada nous parle de la mafia, le milieu du banditisme par excellence.
Honneur et respect de sa parole ne sont pas de vains mots. Ce récit nous plonge dans le monde de la pègre de Little Italy au coeur de New York.
Little Italy, c'est un univers régi par ses propres lois, ses propres codes, avec ses parrains influents, ses hommes de main, ses tueurs à gages, ses contrats posés sur différentes têtes.
Ici le silence est d'or, on ne trahit pas, on ne voit rien, on ne sait rien.
Toute trahison se paie instantanément.

Ce petit monde vit de trafics en tous genres. C'est un milieu peu recommandable qu'il vaut mieux éviter et, pourtant, on y rencontre des personnages touchants et attachants. Si bien sûr on fait abstraction de leurs activités.

Dans ce milieu où chacun se connaît, qui vit sous couverture pour le commun des mortels et qui dirige chacun son quartier, mieux vaut rester à sa place. Tenter d'empiéter sur un autre territoire revient à compromettre la tranquillité des lieux.
Si un contrat est posé sur une tête, c'est toute la famille, au sens large qui fait bloc.
Vouloir renverser l'ordre établi, c'est prendre le risque d'avoir une meute à ses trousses qui tentera tout pour démasquer l'indélicat et mettre fin à la menace.

Quoi de plus naturel quand on est issu de ce genre de famille que de vouloir soi-même se lancer dans les petits trafics ? Après tout, arrive un moment où il n'est plus suffisant d'être vue comme la fille d'un des parrains les plus influents, l'envie de se faire son propre nom devient plus forte. Seulement, être originaire de ce milieu ne s'signifie pas pour autant en comprendre tous les rouages. Les pièges sont nombreux, les dangers partout. Des personnes prêtes à vous faire chuter courent les rues. Et c'est le début des ennuis. Les maîtres chanteurs peuvent se lâcher, le filet a attrapé sa proie.

Peut-on décemment se laisser aller aux sentiments quand, en tant que tueur à gages, on joue son existence à tous les coins de rue ? Peut-on s'imaginer un avenir à la façon de monsieur tout le monde quand on mène une telle vie ? C'est quand même un mode de vie à part. il faut du sang froid, de la maîtrise, de la patience, un bon sens de l'observation.
On doit faire fi des émotions et des sentiments, la personne à abattre n'est qu'un travail comme un autre… Et il faut avoir conscience d'un potentiel risque de dommages collatéraux.
Il faut accepter de tout plaquer sans regret en un claquement de doigts si quelque chose tournait mal.
On sait aussi que demain peut ne pas voir le jour. Alors quelle place pour une vie privée ? Quelle place pour une partenaire à ses côtés ?
Existe-t-elle seulement celle à qui l'on peut dire « chérie, ne m'attend pas pour manger, j'ai quelqu'un à refroidir ce soir » ??

S'il y a bien un point important dans ce milieu, c'est la loyauté. Tous ont beau vivre en marge de la société, avancer dans l'illégalité la plus totale, il y a des éléments avec lesquels on ne transige pas. La parole donnée doit être respectée, pas besoin de contrat écrit. Tout se joue à la confiance. Ce n'est pas qu'un mot, c'est vraiment ce qui fait le ciment de toute leur organisation, c'est un mode de vie.
Il est difficile d'imaginer pouvoir être trahi, c'est sans doute ce qui explique que le pardon n'existe pas. Tu trahis, tu le paies cash.
J'ai encore en tête la chanson « repenti » de Renan Luce qui colle très bien à ce livre.

Charlotte nous immerge avec talent dans ce milieu à part. On plonge rapidement dans le bain, on s'imprègne de toute cette atmosphère, de tout ce danger qui rôde en permanence. Aux confins de toute cette noirceur, un peu de douceur tente de voir le jour.
J'ai aimé cette ambiance inhabituelle, cette histoire qui démarre tambour battant. Pas de temps mort, de l'action, de l'action, on est sans cesse en mouvement. En même temps, face à certaines menaces, s'arrêter, c'est prendre le risque de ne plus jamais repartir. La tension est palpable.
J'ai presque pu sentir l'odeur de la poudre et soupeser le poids de toutes ces armes au creux de ma main.
Voilà une histoire rythmée, sans temps morts, ou le danger est omniprésent, mais laisse aussi sa place à l'humour et à la douceur.
Je ne rentrerai plus jamais dans une pizzeria sans imaginer l'arrière-boutique de façon différente, encore plus si je suis accueillie par un type aux intonations siciliennes. Qui sait ce que l'on peut trouver caché entre la mozzarella et le tiramisu ?


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Wade est un tueur à gage, un peu sur le déclin. Il est prêt à tout donner pour son ami Tony, restaurateur à Little Italy, un peu, mais pas trop, lié à la mafia. Oui mais voilà, Tony a une fille, Marina, prête à tout, ou presque pour échapper à la routine du restaurant. Alors, quand un mystérieux commanditaire vient s'en prendre à cette famille, tout peut arriver !

Charlotte Adam nous conte une histoire noire et violente, où le sang coule à flot, comme si c'était une bluette, un roman de charme... Un peu comme un James Hadley Chase, par exemple, réécrit par Agatha Christie. Et cela donne un vrai intérêt à ce petit polar, qui ne manque pas de caractère, comme les trois personnages principaux, bien campés.

Ajoutons que l'écriture est simple, sans tomber dans la facilité, et agréable à lire, et cela donne une lecture tout à fait adaptée à la détente et au voyage.

Bien sûr, il y a quelques défauts. J'en citerai deux qui, personnellement, m'ont un peu chagriné :
- l'environnement et les moeurs du quartier sont finalement assez sommairement décrits, avec une exception pour le restaurant de Tony et la cuisine qu'on y sert.
- j'ai trouvé la fin un peu "brutale" : on vient de franchir une étape de l'histoire, mais celle-ci n'est pas terminée ; un peu comme dans les feuilletons télévisés, où la fin d'un épisode est construite pour donner envie de regarder la suite quelques jours plus tard. Sauf que dans l'édition, les délais se comptent en mois ou en année... Pas sûr que j'aie envie de lire la suite un an plus tard !

Une lecture sans regret.
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Je remercie chaleureusement Charlotte Adam pour l'envoi de son roman Tuer n'est pas vivre.
New-York, de nos jours.
Depuis des années Wade mène une vie où l'argent et le sang se mêlent quotidiennement. Une vie dans laquelle aucune attache n'est possible, et où la fin peut survenir à tout moment.
Wade l'a accepté depuis longtemps... il est tueur à gage !
Quand il renoue le contact avec un vieil ami, restaurateur italien membre de la mafia et père de la jeune et fantasque Marina, Wade est entraîné dans des milieux qu'il connaît bien mais où cette fois sa vie ne sera pas la seule en jeu...
L'un des personnages principal de ce roman est donc Wade, un tueur à gage, ce qui n'est pas banal ;)
On se dit qu'on va le détester vu son métier... mais en fait pas du tout :) C'est un homme complexe, avec un métier qui dérange (évidemment) mais l'auteure arrive à nous le faire aimer.
Il est attachant avec ses doutes, son travail très particulier, son fort caractère...
On découvre aussi Tony, son ami, et la fille de celui-ci : Marina. Malgré la différence d'age, il y a une forte attirance entre Wade et Marina. Mais je vous rassure, ce n'est pas qu'un simple roman d'amour, c'est plus complexe que ça.
Dans Tuer n'est pas vivre il y a de l'amour, de l'amitié, du policier (mais pas trop car dans la mafia, on n'aime pas ça ;)... C'est un roman à part qui mélange les genres, les côtoie, et en fait un livre indéfinissable.
C'est ici le premier tome d'une série, dont le tome deux devrait sortir en septembre prochain.
L'écriture de Charlotte Adam est très agréable à lire, l'histoire est très bien ficelée et très rythmée. Il se passe énormément de choses, on ne s'ennuie pas une seconde.
Je n'ai pas eu de coup de coeur mais j'ai beaucoup aimé ce roman, à qui je mets quatre étoiles.
Vivement la suite :)
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Lorsque l'auteur est venu toquer à ma porte, avec un polar, j'ai d'abord lu le résumé et je me suis dit que j'allais m'amuser avec. Il est vrai que la couverture ne paie pas de mine, mais le texte est vraiment fait pour passer un bon moment. Merci au site simplement ainsi qu'à l'auteur Charlotte Adam pour cette belle découverte.

Ici nous suivons les traces de Wade, 40 ans, un tueur qui vend ses services au plus offrant. Enfin, il y a une personne qu'il ne fait pas payer : Tony. Un mafieux qui vit à Little Italy, le quartier italien, celui qu'il contrôle. Entre les deux hommes, il y a une entente cordiale, une confiance que rien ne peut les séparer. Lorsque Wade débarque dans son restaurant, blessé par une balle, c'est la fille de Tony, Marina, qui va s'occuper de lui. Ils se connaissent depuis une dizaine d'années, mais Wade, la voit toujours comme une petite fille. Hors la jeune fille de 15 ans, a bien grandit et va bientôt fêter ses 25 printemps. Lorsque la menace s'éloigne de Wade pour tomber sur la tête de Marina, c'est un combat qui devient plus difficile pour ce type qui n'a pas peur de la mort. Car pour en avoir peur, il faut avoir peur de perdre quelqu'un ou quelque chose. Et si dans son regard froid, la peur avait bien fait son apparition ?

Le livre est découpé en trois parties. La première montre Wade, le temps qu'il cicatrise, met en place les personnages. On sent la tension entre Marina et lui, mais aussi le froid des meurtres qui s'installe petit à petit. Puis vint la seconde partie avec plus de détails. Marina qui fait du trafic, qui se met en danger et on comprend très bien pourquoi. Enfin la troisième partie avec ce fichu contrat et un certain rapprochement.

Se retrouver du côté des "méchants" changent et j'aime beaucoup. Ils ne sont ni tout blanc ni tout noir. Il y a ces instants de bonheur, tout comme le fait qu'ils ont des principes. Ce n'est pas parce que l'on trafique qu'on n'a pas de principes. La famille est importante pour Tony et sa fille. Ayant perdu sa femme il y a bien des années, il fait tout pour que sa petite ne soit pas dans les embrouilles. Mais avec Marina, ce sont les problèmes qui arrivent à grands pas. L'histoire est froide, glaciale par moment pour se réchauffer à la vitesse de l'éclair. Être un tueur signifie être un solitaire. Ne pas avoir de vie, ne pas s'attacher. L'auteur montre un côté humain et inhumain d'un homme qui ne fonctionne qu'au contrat.

Wade, est ce solitaire. Il a emprisonné tout ce qui se rapproche de près ou de loin d'un sentiment. Les émotions, il n'en a aucune. Lorsqu'il exécute un contrat, il ne ressent plus rien. Nous en apprenons plus sur ses débuts sans pour autant en avoir besoin plus que cela. Avec Marina, même si cela semble couru d'avance de son côté à elle, pour lui, il ne lâche pas prise si facilement. La différence d'âge le bloque, mais son mode de vie le bloque aussi. Surtout le sien. Obligé de changer d'appartement régulièrement. de gagner le contrat contre d'autre parfois. Lorsqu'il vient chercher de l'aide dans le restaurant de Tony, sa fille va l'aider, comme son père l'aurait fait. Mais aussi parce qu'elle est douée. Autant en cuisine qu'en pansement.

Il y a toujours quelqu'un qui veut la peau d'un autre. Wade est dangereux et personne n'arrive à savoir ce qu'il pense. le lien avec Tony est fort. Ils se sont entraidés, même s'ils avaient chacun des doutes sur le point commun qui les a uni. Être un tueur à gage n'est pas idéal pour se faire des amis, ou avoir une petite amie. Une vie normale ? Non. Est-ce qu'il pense qu'un jour il aimerait avoir une vie dite "normale" ? Cela lui traverse parfois l'esprit, mais c'est fugace. Il préfère la fille d'un soir, plutôt que la fille de Tony. le voir se torturer le cerveau pour l'éviter, mais son corps se rapproche d'elle est marrant.

Et puis il y a de l'action. La violence est présente, froide comme la mort qui est donnée. Personne ne s'encombre de détails. Il y a des dommages collatéraux, tant pis, c'est ainsi. Il vaut mieux ne pas être au mauvais endroit au mauvais moment. Lorsqu'un contrat tombe sur la tête de Marina (qui n'en fait qu'à sa tête et qui semble chercher les ennuis), il y a du monde qui se bouge autour d'elle pour qu'elle reste en vie. Il faut qu'elle se retrouve blessée pour comprendre l'ampleur de ce contrat. Au début, elle est futile, frivole. Son père ne lui cède pas tout, mais il la surprotège. Lorsqu'elle décide de rentrer dans les affaires, Wade et son père voient cela d'un très mauvais oeil. Quand les ennuis arrivent plus vite, plus fort, c'est encore pire que tout. Les personnages principaux évoluent. En secondaire, j'ai bien aimé Gino même si on ne le voit pas beaucoup.

La fin appelle une suite. Non, mais en fait je n'ai pas eu le livre entier, pas vrai ? En fait je suis frustrée de ne pas savoir ce qui va se passer. Pour Wade, pour Marina, pour Tony. J'espère sincèrement qu'il y a une suite parce que j'ai beaucoup aimé cette histoire. Et puis, on peut avoir la recette de ce Tiramisu ? J'ai bien aimé l'humour, noir ou jaune, mais il est bien présent. On ressent bien les ressentiments et les attentes des personnages.

En conclusion, c'est une histoire d'un tueur à gage sans sentiment qui va commencer à découvrir que s'attacher à quelqu'un n'est ni bon ni mauvais. le milieu, il vaut mieux être du bon côté et rester toujours franc. Au passage, avoir un flingue sous l'oreiller serait pas mal non plus. Et puis les frissons du danger sont très appréciables. En d'autres termes, c'est une très bonne lecture ! À découvrir rapidement.

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/tuer-n-est-pas-vivre-charlotte-adam-a148406306
Lien : http://chroniqueslivresques...
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
La suite fut tellement machinale qu’il avait l’impression de fonctionner uniquement par réflexes, comme en pilotage automatique. Il avait à peine ouvert la porte que déjà il avait sorti le pistolet muni d’un silencieux qu’il portait sur lui. Encore une fraction de seconde, le temps de refermer la porte, de braquer simultanément son arme sur l’homme qui se trouvait derrière le bureau et qui venait de relever la tête, et c’était déjà fini. Comme toujours, il avait atteint sa cible exactement là où il avait visé ; à cette distance, c’était presque trop facile. Il n’y avait même pas eu de challenge, pas de quoi lui provoquer une montée d’adrénaline ou un sentiment de succès là où tant d’autres auraient échoué. Il toucherait la somme du contrat, point.
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Il la sentit se blottir davantage contre lui. Depuis quand n’avait-il pas vécu un moment pareil ? Très longtemps, aussi loin que remontait sa mémoire… Il n’avait qu’à se laisser faire, de toute façon il n’était pas en état de faire autre chose. Lui qui détestait d’habitude se sentir vulnérable prenait cette fois plaisir à la situation. C’était un étrange mélange de douleur et de bien-être, une sorte d’abandon total, en confiance. Marina savait tout de lui, il ne lui avait jamais rien caché de ses activités même s’il évitait de lui en parler en détail. Et là, elle prenait soin de lui, peut-être même était-ce un peu plus…
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— Comme si tu ne faisais que de la cuisine italienne ! s’agaça Marina. Avec toutes les relations que tu as dans le milieu, tu pourrais gagner beaucoup d’argent autrement.
— J’ai des principes ! coupa Tony d’un ton sévère. Il y a certaines choses que je me refuse à faire. La drogue par exemple… »
Marina leva les yeux au ciel.
« Des principes, pfff… T’es de la mafia, Padre, ne l’oublie pas !
— De mon temps il y avait des règles, des valeurs. Il y avait les types fréquentables et les autres. Aujourd’hui ce n’est plus le cas. Pour du fric, tout le monde fait n’importe quoi, avec n’importe qui. Mais comme tu l’as rappelé, j’ai encore de l’influence et je suis tout à fait capable de faire disparaître ton Mike si je le revois traîner par ici ! »
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Tu suis tes propres règles, tu te fais respecter, tu n’as de comptes à rendre à personne. Bon, de temps en temps à tes commanditaires mais…
— Tu parles, je suis coincé dans ce mode de vie qui n’en est pas un, je risque ma tête presque tous les jours, j’ai dû renoncer à tout espoir d’avoir une vie normale…
— Me fais pas croire que tu te rêvais employé de bureau, marié avec quatre gosses ! coupa Marina. Tu aimes les risques, l’adrénaline. Ça se voit.
— T’imagines même pas les sacrifices que ça implique ce genre de vie. Toi tu as le restaurant, de la famille, des amis… Tu ne vois même pas ta chance ! Moi je suis seul.
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— Et t’as été tellement rapide, la façon dont t’as supprimé les hommes de Pinker c’était…
— C’était quoi ? lança-t-il froidement. T’as trouvé ça excitant ? Je viens de tuer quatre types et on a failli y passer tous les deux ! Mais putain Marina redescend sur terre, on n’est pas dans un film !
— Je voulais juste dire que t’es… doué.
— Ouais, je suis doué pour tuer, confirma-t-il. Voilà ce que c’est le quotidien du meilleur tueur de New-York : une soirée dans un bar sordide qui se finit avec quatre cadavres au sol, ça te fait rêver ?? »
Elle ne répondit rien, soudain très mal à l’aise.
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