« Je suis vidé » : qui n'a jamais ressenti cette perte d'énergie ?
Et si nos problèmes de santé étaient l'expression d'émotions douloureuses ?
Et si les épreuves que nous traversons étaient dues à nos peurs, nos blocages, nos culpabilités ?
Et si nos blessures remontaient à notre passé, proche ou lointain, voire à un héritage ? (un événement antérieur à notre naissance)
Cela peut cesser et cela va cesser ! Je vous en donne la clé.
Grâce à ces 22 protocoles (grâce aux 22 protocoles que vous trouverez dans ce livre), vous allez réactiver votre potentiel et enfin retrouver votre pleine énergie.
Le corps médical en parle :
Un ouvrage audacieux et authentique.
Pr Gérard Ostermann, Médecine interne, Psychothérapeute
Un livre concret, pratique, qui sera utile à beaucoup de gens.
Jacques Roques, Psychothérapeute, cofondateur d'EMDR France
Un fantastique outil de travail sur soi et de guérison.
Dr. Patrick Jouhaud, Médecin ostéopathe
Natacha Calestrémé nous offre le pouvoir de devenir autonome. J'ai été touché par la justesse de son approche.
Dr. Jean Sandretto, Psychiatre
Natacha Calestrémé est journaliste et réalisatrice. Spécialisée dans le domaine de la santé et de l'environnement, elle a été amenée à interviewer des énergéticiens, des guérisseurs, des médiums et des chamanes. Après de multiples épreuves, elle a mis en pratique les techniques de ces thérapeutes un peu spéciaux. Cela a changé sa vie. Depuis, elle propose ces protocoles dans des ateliers qui rencontrent un grand succès auprès du public et même de médecins. Elle partage dans cet ouvrage tout ce qui lui a permis de se transformer.
https://www.albin-michel.fr/ouvrages/la-cle-de-votre-energie-9782226445605
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Critiques, Analyses et Avis (2)
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Une réflexion intéressante et percutante du fonctionnement de l'institution psychiatrique, en France, dans les années 70. Via le médecin-narrateur, on suit le parcours d'un service de psychiatrie et plus particulièrement d'un enfant intelligent, mais perturbé, qui sera interné dans un service spécialisé pour les aliénés profonds.
S'ensuit une descente aux enfers pour le jeune garçon, aggravée par les réactions kafkaïennes de l'institut psychiatrique à sa condition d'interné. Perturbant, mais salutaire.
Plutôt ***1/2 que ***.
S'ensuit une descente aux enfers pour le jeune garçon, aggravée par les réactions kafkaïennes de l'institut psychiatrique à sa condition d'interné. Perturbant, mais salutaire.
Plutôt ***1/2 que ***.
J'ai découvert par hasard ce livre qui commence à dater et qui n'est malheureusement plus édité. J'ai adoré !!! Lecture vraiment enrichissante, cela fait froid dans le dos parfois de voir comment fonctionnait le milieu pédo-psychiatrique dans les années 1970. Beaucoup d'émotion également devant les histoires de vie très douloureuses, presque insoutenables, de ces enfants qui vivent dans l'asile décrit.
L'écriture est très fluide, le témoignage à la première personne de l'interne du service fait vraiment plonger au coeur de cet univers concentrationnaire.
On ne peut que déplorer qu'il ne soit plus édité et faire pression sur l'éditeur pour qu'on ait le bonheur de le retrouver en librairie.
L'écriture est très fluide, le témoignage à la première personne de l'interne du service fait vraiment plonger au coeur de cet univers concentrationnaire.
On ne peut que déplorer qu'il ne soit plus édité et faire pression sur l'éditeur pour qu'on ait le bonheur de le retrouver en librairie.
Citations et extraits (4)
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[Christian] se met à parler de sa petite enfance. C'est pour évoquer d'abord l'angoisse que réveille en lui le souvenir de la concubine du père, confondu d'ailleurs quelque peu avec celui de la mère. Christian se rappelle parfaitement les mauvais traitements qu'il a subis durant une année. Mais le ressort précis de son anxiété se situe à un autre niveau, qu'il ne peut pas verbaliser. Il raconte qu'un jour, la concubine a écrasé méchamment de son talon, sur le sol, deux araignées qui cherchaient à lui échapper, en s'exclamant à peu près :
Elles sont comme toi et ta sœur, et c'est tout ce que vous mériteriez !
Dans l'esprit de l'enfant, la marâtre représente tout à fait la fée maléfique sortie des livres de contes. La malédiction prononcée à l'encontre de sa sœur et de lui s'est réalisée. Son père n'a rien pu pour les sauver. Christian, à ce moment de son récit, est pris de violents tremblements et me parle d'une voix hachée, comme en proie à une terreur panique. (…) Pour calmer l'enfant, je lui explique, à l'aide de contes de Perrault, que le mal qu'une parole prononcée à causé, une autre parole pourra certainement le réparer, et qu'il faut continuer à chercher avec moi dans la « langue-des-choses-vraies » les mots pour cela.
Elles sont comme toi et ta sœur, et c'est tout ce que vous mériteriez !
Dans l'esprit de l'enfant, la marâtre représente tout à fait la fée maléfique sortie des livres de contes. La malédiction prononcée à l'encontre de sa sœur et de lui s'est réalisée. Son père n'a rien pu pour les sauver. Christian, à ce moment de son récit, est pris de violents tremblements et me parle d'une voix hachée, comme en proie à une terreur panique. (…) Pour calmer l'enfant, je lui explique, à l'aide de contes de Perrault, que le mal qu'une parole prononcée à causé, une autre parole pourra certainement le réparer, et qu'il faut continuer à chercher avec moi dans la « langue-des-choses-vraies » les mots pour cela.
Le dossier est prêt, classé « en attente ». Quelque temps, nous nous sommes amusés à inventorier de tels dossiers d'enfant venus de diverses institutions. Tous se ressemblent étrangement. Quelques phrases en style télégraphique, deux ou trois mots inducteurs, qui seront repris chaque fois à plaisir, complétés, amplifiés, justifiés, jusqu'à y acquérir la certitude de l'évidence et l'intangibilité d'un dogme. (…) Les mots s'enchaînent, se reproduisent à partir d'eux-mêmes. « Aurait fait des convulsions vers deux ans, selon sa grand-mère » devient, un peu plus tard : « A présenté des épisodes comitiaux dans la petite enfance – Gardénal », et se termine sur : « Grande arriération d'origine comitiale ».
Nous avons vus deux enfants arriérés grabataires arriver d'un hospice départemental avec ce genre d'épitaphes. Pris d'un doute, progressivement au long de six mois et sous contrôle d'EEG très fréquents, nous avons complètement arrêtés les traitements anti-comitiaux invraisemblables (…). A la stupéfaction de tous, des progrès extraordinaires ont été enregistrés. En moins de deux ans, les enfants avaient récupéré l'usage de leurs jambes et pouvaient être classés en catégorie des « semi-éducables ».
Nous avons vus deux enfants arriérés grabataires arriver d'un hospice départemental avec ce genre d'épitaphes. Pris d'un doute, progressivement au long de six mois et sous contrôle d'EEG très fréquents, nous avons complètement arrêtés les traitements anti-comitiaux invraisemblables (…). A la stupéfaction de tous, des progrès extraordinaires ont été enregistrés. En moins de deux ans, les enfants avaient récupéré l'usage de leurs jambes et pouvaient être classés en catégorie des « semi-éducables ».
La maladie mentale (…) est un terrible révélateur pour les conflits intrapsychiques de qui tente de l'approcher. (…)
Tout cela est plus visiblement parlant dans un service d'arriérés profonds qui n'ont pas acquis le langage : l'expression existe chez eux, certes, mais elle passe totalement par le corps, par un langage physique, que les infirmières doivent apprendre à découvrir et à comprendre. Ce qu'une infirmière ne supporte absolument pas dans le comportement de tel enfant, c'est précisément ce qui renvoie chez elle à des problèmes non résolus, ou à un conflit qu'elle refoule. (…) En gardant le groupe comme témoin et comme référence, elle acquerra d'abord une plus grande maîtrise personnelle. Et, petit à petit, lorsqu'elle se trouvera en face de l'enfant qui lui posait question, lui-même aura moins tendance à reproduire ces conduites que naguère elle ne supportait pas : sans doute parce qu'elle ne ressentira plus son angoisse à elle qui devait lui rappeler celle de sa propre mère, l'enfant adoptera un nouveau type de communication à son tour
Tout cela est plus visiblement parlant dans un service d'arriérés profonds qui n'ont pas acquis le langage : l'expression existe chez eux, certes, mais elle passe totalement par le corps, par un langage physique, que les infirmières doivent apprendre à découvrir et à comprendre. Ce qu'une infirmière ne supporte absolument pas dans le comportement de tel enfant, c'est précisément ce qui renvoie chez elle à des problèmes non résolus, ou à un conflit qu'elle refoule. (…) En gardant le groupe comme témoin et comme référence, elle acquerra d'abord une plus grande maîtrise personnelle. Et, petit à petit, lorsqu'elle se trouvera en face de l'enfant qui lui posait question, lui-même aura moins tendance à reproduire ces conduites que naguère elle ne supportait pas : sans doute parce qu'elle ne ressentira plus son angoisse à elle qui devait lui rappeler celle de sa propre mère, l'enfant adoptera un nouveau type de communication à son tour
Nous débouchions sur le vrai problème et qui était l'enjeu depuis le début. Libérer la parole de Christian signifierait, en définitive, s'attaquer au verrou hiérarchique mis en place par une société qui renferme ceux qu'elle ne veut point entendre.
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