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Wilt tome 5 sur 5
EAN : 9782714450289
288 pages
Belfond (05/04/2012)
3.27/5   132 notes
Résumé :
Dans la verte campagne anglaise, au pays des Sirs alcooliques, des nymphomanes aristo et des dégénérés en tout genre...
À l’aube des vacances d’été, Eva, épouse tyrannique du professeur Henry Wilt, prend une décision radicale : faire engager son mari chez les Gadsley, un couple d’aristo du North Fenland. L’objet de ce job d’été : renflouer les comptes pour maintenir la scolarisation de leurs quadruplées infernales dans une coûteuse école privée. Mais la miss... >Voir plus
Que lire après Wilt, Tome 5 : Comment enseigner l'histoire à un ado dégénéré en repoussant les assauts d'une nymphomane alcooliqueVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
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J'avoue tout de go que c'est le titre qui m'a poussée à acheter ce livre. Avez-vous remarqué comme en ce moment les titres loufoques fleurissent ? Je ne connaissais pas Tom Sharpe et encore moins sa série des "Wilt". Peu importe car ce livre se lit de façon autonome et les allusions à d'autres aventures ne sont que très peu nombreuses.

Le professeur Wilt a épousé une bonne femme peu commode. Une mégère en quelque sorte. Ceci dit, il devait bien s'en accommoder fut un temps puisqu'il lui a fait des "quadruplettes"... qui n'ont d'ailleurs rien à envier à leur mère. Et comme il faut bien payer leurs études (si un établissement veut bien les accepter après qu'elles aient failli envoyer un de leurs professeurs de l'autre côté du Styx en sabotant sa voiture), Eva, la douce moitié de notre personnage, décide d'envoyer celui-ci donner des cours au fils de Lady Clarissa, Edward, afin qu'il puisse accéder à une haute école. Si les filles de Wilt sont des sorcières en puissance, le rejeton de la bourgeoise est un malade mental sans nom. Il faut dire qu'entre un beau-père, Sir George, qui le déteste et sa mère qui saute sur tout ce qui bouge, il y a de quoi être perturbé !

J'ai passé un bon moment à la lecture de ce roman. Ceci dit, je dois bien avouer que le titre me laissait espérer des moments de franche rigolade à m'en décrocher le dentier. Pourtant, je n'ai pu que sourire. Souvent, certes, mais je ne me suis pas tapé sur le bidon pour autant. Après recherche, il paraîtrait que les premiers de la série sont bien meilleurs. Je vais aller voir ça !

Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Je reste fan de Tom Sharpe malgré ma déception à la lecture de son dernier opus.

Et malheureusement, à moins d'en avoir écrit à l'avance et que la famille s'en charge, ce livre restera le dernier puisque Tom Sharpe a poussé l'humour noir jusqu'à mourir la semaine dernière...

On retrouve Wilt avec plaisir (sauf pour ceux qui n'aiment pas, mais pourquoi s'obstiner alors? Ou ceux qui tentent de découvrir un auteur avec le 5ème tome d'une série...et pas le meilleur. Bref, passons les critiques un peu trop faciles à mon goût) et malgré un début engageant, j'ai vraiment trouvé la fin bâclée.

C'était peut-être le Wilt de trop...l'auteur vieillissant et l'exercice n'étant pas simple. Mais la plume est toujours aussi acérée et cynique, les personnages caricaturés à l'extrême et les situations des plus rocambolesques.
Il faut bien sûr, un solide deuxième degré pour apprécier cet humour et je comprends qu'il ne puisse pas plaire à tout le monde mais Tom Sharpe restera pour moi un des meilleurs écrivains de sa catégorie!

Rip Tom...
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Au secours, Wilt revient ! Pour ceux qui ne le connaissent pas, Henry Wilt est professeur à l'université britannique de Fenland. Il a en charge l'enseignement des techniques de la communication, une matière qui n'attire que des élèves de piètre qualité. Malgré son statut, le salaire du professeur ne suffit pas à faire bouillir la marmite. Il faut dire que sa femme, Eva, a souhaité inscrire leurs quadruplées dans une école privée dont les frais de scolarités sont exorbitants. En plus, les quatre gamines sont ingérables et rendent folles les responsables de l'établissement qui n'ont qu'une envie, les virer. Jamais avare de fausses bonnes idées, Eva pense avoir trouvé une solution aux problèmes financiers du ménage : pendant les vacances d'été, son mari va donner des cours particuliers à Edward Gadsley, un gosse de riches décervelé dont la mère pense qu'il peut intégrer la prestigieuse faculté de Cambridge grâce à une solide remise à niveau. Problème, Edward est un crétin fini, sa mère une nymphomane alcoolique et son beau-père un richissime aristocrate imbuvable. Wilt le sait, il va s'embarquer dans une sacrée galère. Mais il ne se doute pas du cauchemar qui l'attend dans le manoir des Gadsley…

Pour le cinquième épisode des aventures de son loser préféré, Tom Sharpe frappe fort. Son petit prof sans envergure, toujours affublé d'une femme tenant plus du dragon que de la tendre épouse et de quadruplées aussi odieuses que douées pour inventer les pires catastrophes, se fourre une fois de plus dans un inextricable guêpier. En anglais, Wilt signifie « dégonflé ». Un qualificatif parfait pour un antihéros dont le courage n'est certes pas la qualité première.

L'humour en littérature est un exercice des plus difficiles. Sharpe est passé maître en la matière, c'est indéniable. Franchement, je me suis régalé. Les aventures de Wilt sont à la fois rocambolesques et désopilantes. Les personnages semblent tous complètement cintrés, pervers, grossiers et abrutis. de l'humour, donc mais de l'humour très vache et une plume trempée dans l'acide qui dresse un impitoyable portrait d'aristos dégénérés. Un roman déjanté mais qui reste pétri de finesse, humour anglais oblige. So british !



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C'est le premier livre que je lis de Tom Sharpe. Et il coulera beaucoup d'eau sous les ponts avant que je ne feuillète un second à nouveau. le livre paraissait prometteur, drôle, sarcastique … Ça m'apprendra à ne m'intéresser qu'au titre.
Ce roman n'est pas ennuyeux mais il n'est pas drôle du tout. Je n'esquivais pas l'ombre d'un rire, ni celui d'un sourire à sa lecture. Aussi l'écriture est bâclée, il n'y a pas style à priori, juste une narration trop facile, ennuyeuse parfois quand par exemple l'auteur raconte des choses inutiles ou futiles (tout en se promenant dans son jardin, lady dressa son plan d'action. Elle avait réussi à calmer la femme, au moins temporairement, elle pourrait donc continuer à lui confier la confection des repas à condition de ne pas préparer que des saucisses et des rôtis servis avec des pomme de terre…. Bla bla bla ) Je n'ai pas eu à chercher longtemps cet exemple, j'ai ouvert le livre au hasard. C'est quasiment partout pareil.
Les mises en situations cocasses sont nombreuses mais non, il y a rien qui fait. Ce n'est pas drôle. Il y a les jumelles au nombre de 4, les quadruplettes, folles ou mal élevées. Elles ne feraient rire aucun lecteur. (oups pardon pour les critiques positives)
Faut dire aussi que j'ai fini il n'y a pas bien longtemps le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire. Forcément, à côté d'un aussi bon livre, il n'est pas dans la même catégorie.
Il y a pas mal d'allusion aux personnes de forte corpulence. A priori, l'auteur y a vu là un effet comique. Il y revient beaucoup de fois. Okay, passons. Chacun ses gouts douteux en humour.
Ce que je ne comprends pas, c'est qu'il s'agit quand même du tome 5 de la série. Alors c'est aussi pourri avant ou l'auteur a fait une chute sérieuse dans son escalier avant de prendre son stylo ou son traitement de texte et a perdu toute sa verve comique ?
Les maisons d'édition reçoivent trop de manuscrits. Je suis sûr qu'il y a dans les nombreux refusés des textes qui sont bien plus méritants que ce roman édité lui.
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Attention, plantage monumental, ratage littéraire indigne, publication navrante !!!
J'ai beaucoup aimé les tomes précédents : on les lit à toute allure, on s'esclaffe, l'entourage s'interroge. Dans les tomes 1 à 4, les dialogues sont hilarants, les histoires saugrenues mais inventives ; le héros, mister catastrophe, se met dans des situations ahurissantes en deux phrases et quelques choix qui paraissent anodins.
Dans cet ultime tome, celui de trop, il n'y a rien : pas d'histoire, pas de dialogue savoureux. L'éditeur poche 10/18 n'a d'ailleurs même pas trouvé un journaliste littéraire conciliant pour dire sur la 4ème de couverture "un récit hilarant où l'on retrouve la verve des tomes précédents". Et pour cause. Il faudrait marquer au dos : "fuyez braves lecteurs, vous allez être consternés. A côté, Nadine Monfils mérite d'entrer à l'Académie française."
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critiques presse (5)
Lexpress
18 juin 2013
un maître de l'humour anglais. Le cinquième volet des mésaventures du professeur Henry Wilt sera un zakouski pour les néophytes, un café gourmand pour les aficionados.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Lexpress
02 mai 2012
Quand Sharpe écharpe, il ne fait pas dans la dentelle. Mais on en redemande.
Lire la critique sur le site : Lexpress
LesEchos
02 mai 2012
Tout est énorme donc pas forcément fin. On sourit plus qu'on ne rit. Mais, en ces temps de de crise et de hautes tensions politiques, les nouvelles aventures de Wilt sont un relaxant idéal.
Lire la critique sur le site : LesEchos
Culturebox
23 avril 2012
Ce cinquième épisode de la saga Wilt est à la hauteur des précédents. Espiègle et percutant. Une littérature sans prétention, mais particulièrement joyeuse.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Lexpress
11 avril 2012
Assurément, Tom Sharpe n'a pas perdu la main, ou plutôt la plume, pour nous entraîner dans une nouvelle aventure de Wilt aussi déjantée que les précédentes, avec peut-être un supplément d'âme très méchante pour brosser le portrait accablant de l'aristocratie anglaise. C'est très cru, c'est très drôle.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
- Qu'est-ce que tu fabriques avec ce fusil ?
- Je le brique, ma chère, un point c'est tout. On ne sait jamais quand on aura besoin de s'en servir. Ce matin, en route pour le tribunal, de jeunes hooligans ont attaqué ma voiture à un feu rouge. Ils ont passé une éponge mouillée sur le pare-brise et ont eu le culot de me réclamer de l'argent. Ça m'a fait penser à des voleurs de grand chemin. Je regrette de ne pas avoir eu mon fusil, je t'assure.
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Au 35, Oakhurst Avenue vivait quelqu'un qui partageait les vues de Clarissa sur l'avantage de faire chambre à part : Henry Wilt.
D'abord, cela mettait un point final aux tentatives indésirables et spasmodiques d'Eva de l'exciter sexuellement par ce qu'elle appelait la "stimulation manuelle". Lors de ces séances, Wilt tentait de faire semblant de dormir, mais sans grand succès généralement. Eva avait consulté Mavis Mottram, qui lui avait conseillé une pression scrotale afin d'animer son mari.
-Je le fais toujours avec Patrick, et ça n'a jamais échoué.
Avec Wilt, si. Il appelait ça la "méthode casse-noisettes", et les rares fois où Eva avait utilisé ses deux mains, il s'était sauvé du lit en hurlant.
- Tu essaies de me châtrer? Si tu veux prouver que tu as de la force dans les mains, prends deux noix! cria t-il un soir en titubant jusqu'à la cuisine pour lui en rapporter. La réaction de Wilt avait eu l'effet escompté, au grand désespoir d'Eva. Ses cris avaient réveillé les quadruplettes qui, quand elles n'étaient pas au pensionnat, avaient l'habitude de bondir hors de leurs deux chambres à la moindre occasion.
-Il ne se passe rien du tout, leur avait affirmé Wilt ce soir-là, en remontant l'escalier, un bol de noix dans une main et son appareil urino-reproductif dans l'autre. C'est juste que maman a faim.
-Elle a envie de noix?
-Oui, vous savez comme elles sont bonnes pour la santé.
Au cours de cette nuit mémorable, Penelope avait demandé à son père :
-Alors, pourquoi tu es plié en deux?
-Parce qu'elle m'a pris pour un futur noyer! avait gémi Wilt en claquant la porte.
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-A propos, j'ai trouvé une excellente cuisinière. Elle s'appelle Philomena Jones...Dis lui le nom d'un plat, et Philly le préparera. Elle a, bien sûr tout un choix de farces à son répertoire. Ella mélangé des escargots frits dans de l'ail et....
-Minute ! D'où venaient ces escargots? D'une boîte de conserve, j'espère.
- Dieu du Ciel, quelle horreur ! Elle les ramasse dans le potager. Elle se débrouille comme un chef pour accomoder tout ce que procure la nature. Hier, nous avons eu de la poitrine farcie de hérisson en hors d'oeuvre. Bien sûr, elle l'avait cuit dans de l'argile pour enlever les piquants. Un vrai délice.
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p.161-2.
Après un silence, Wilt se jeta à l'eau :
- Franchement, que pensez-vous d'Edward ?
- Bouché à l'émeri. Pas avec deux couches mais quatre. Ou, pour dire les choses autrement, si j'avais su que je donnerais naissance à un énergumène de son acabit, j'aurais avorté. Et pourtant, pour vous donner une idée, je suis cent pour cent contre. Dieu merci, je n'ai eu qu'une fille. C'est une mère célibataire mais elle est plutôt mieux lotie que si elle était mariée à un connard arrogant, si vous me pardonnez ma façon de parler.
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A quatre pattes, il arrachait les mauvaises herbes de son rang d'asperges quand Wilt survint. Il se releva.
- On dirait que tu es passé sous un autobus, dit-il en allant chercher une autre chaise dans sa cabane.
Wilt s'assit.
- C'est la sensation que j'ai aussi. Ma femme...
Robert l'interrompit et alluma une pipe bien culottée.
- Ne m'en dis pas plus. Je connais ! Tu as une sacrée veine qu'elle n'ait pas de sœurs. Regarde-moi, avec ma paire. Deux chattes en chaleur, voilà ce qu'elles sont. Et sans l'ombre d'un mari... Alors, la dernière d'Eva ?
Wilt lui raconta, et ajouta pour faire bonne mesure, que s'ils n'avaient pas deux belles-sœurs, il était accablé de quatre filles diaboliques.
- Le salaire du sexe, commenta Robert. Je trouve que l'amibe à raison. Elle vit seule, totalement célibataire et quand elle a envie d'une progéniture, elle se coupe en deux et laisse l'autre partie vivre sa vie. La solution idéale: pas de responsabilités, pas d'engueulades, pas de remontrances et surtout pas de baise.
P35
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Par les temps qui courent, avouez qu'on lirait bien une bonne comédie réussie ? J'ai ce qu'il vous faut.
« Wilt » , de Tom Sharpe, c'est à lire en poche chez 10/18.
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