Au terme de ces huit jours, il devient évident que nombre des aspects de ce corpus sont faits pour notre temps ; nombre de ses aspects constituent une invitation à la réflexion qui est destinée par les bâtisseurs du vodoun, mode d’existence, à notre époque ; nous allons donc nous y arrêter également.
J’ai fini d’écrire ce livre au mois d’octobre de…
L’an 5 780 (pour les Hébreux) ;
L’an 5 122 (pour les hindouistes) ;
L’an 2 563 (pour les bouddhistes) ; &
Notons dès à présent que les relations qui s’instaurent entre Mawu et les hommes sont basées sur ce que les fondateurs du système ont été amenés à affirmer ; il s’agit de deux choses essentielles sur l’Être-Suprême, ainsi qu’une supplique.
Ce sont :
1° - N’arrive à l’existence que ce que Mawu a créé.
2° - Tout ce que Mawu a créé est bon.
Quant à l’homme, il est au niveau de ce qui est en cours d’arriver à l’existence. À ces deux points s’ajoute une supplique :
3° - ODU (lire odou) qui est la contraction d’une supplique en langue yoruba que nous traduisons par : "Inconnaissable, sauvez-nous !"
L’absence de célébration de culte avec un rituel - l’expression de la foi donc - pour Mawu, amène à se poser la question de savoir s’il faut considérer le vodoun comme une religion, même si les croyances sont omniprésentes en son sein et entrainent la mise en œuvre de rituels ; nous y reviendrons également. Commençons par examiner de plus près les relations entre homme et vodoun, type d’être.