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EAN : 9782745907981
64 pages
Milan (21/02/2007)
3/5   1 notes
Résumé :
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Des textes pour aller à l'essentiel mais à partir desquels je suis bien démuni quand il faut en retirer la substantifique moëlle. Tout juste comprendre ce qui différencie Jung et Freud apporte au profane des éléments de compréhension auxquels se raccrocher.
Jung est celui qui est aux côtés de Freud sur une photo de 1909. Ces deux là ont échangé 350 lettres mais leurs pensées sont devenues peu à peu concurrentes. Presque tout va les opposer, au départ, Jung est trop porté sur les phénomènes occultes. Et puis l'un travaille auprès de névrosés alors que l'autre s'occupe des psychotiques.
La fonction paternelle est pour Freud ce qui ne saurait être dépassé, le père a toujours raison et il faut lui obéir. Tandis que Jung voit dans cette définition, trop de pouvoir qui empêche la pensée.
Pour la fonction maternelle, Freud la définit fascinante et mortifère pour le fils. Seuls la sexualité (qui est la rencontre de l'autre étranger), la peur de l'inceste et la présence du père le sauvent.
Jung la juge au contraire bienfaitrice et régénératrice car son pouvoir opère dans l'inconscient et renaît dans le moi (conscient ) à condition de vaincre la mère qui veut le retenir. "Inconscient matriciel réorganisateur du psychisme" auquel Freud ne pouvait souscrire.

C'est tout pour moi et cela me suffira pour cette fois. Aimé Agnel est un spécialiste et sa tentative de vulgarisation m'a dépassé. Sur la forme, il faut louer la présentation et l'iconographie des "essentiels Milan" qui sont des agréments louables dans l'âpreté de la lecture.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Jung précise, en 1952, sa notion de synchronicité.
L’effet lumineux de ces « coïncidences signifiantes » (entre un événement psychique et un événement objectif, extérieur) vient du fait qu’elles sont sans lien causal, mais en relation directe avec un archétype.
Jung propose d’expliquer ce phénomène par la relativité de l’espace et du temps dans la psyché inconsciente.
(page 57)
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La pensée dialectique et déductive de Freud nous est plus familière que celle de Jung, qui est essentiellement intuitive, fondée sur des perceptions irrationnelles, des informations venues de l’inconscient.
L’œuvre de Jung est en constante évolution, car cette forme de pensée, qui est d’abord donnée, exige une élaboration secondaire lente est difficile.
(page 3)
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L’anima (de l’homme) et l’animus (de la femme) sont de puissants facteurs d’illusion et la cause de nombreux conflits dans le couple.
Lorsque la projection cesse, l’anima/animus retrouve sa fonction naturelle, qui est intérieure au sujet : c’est par cet archétype qu’il entre en relation avec l’inconscient.
(page 35)
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En 1952, Jung publie La Synchronicité, principe de relations causales.
Un livre difficile et risqué, tant le sujet abordé heurtait - et heurte encore aujourd’hui - de nombreux préjugés.
(page 56)
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La pensée de Jung trouve son origine - comme celle des poètes et des alchimistes - au plus bas de l'être, dans ce lieu faiblement éclairé, incertain et hybride où ne se distinguent pas encore la matière et l'esprit.
Ce qui implique que le moi soit assez solide et assez humble pour se confronter non seulement aux complexes autonomes de l'inconscient personnel, mais aussi aux contenus "mythologiques" d'un inconscient archaïque supra personnel. (page 3)
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Video de Aimé Agnel (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Aimé Agnel
Otto Rank (1884-1939), la volonté créatrice : Une vie, une œuvre (1997 / France Culture). Diffusion sur France Culture le 3 avril 1997. Par Bénédicte Niogret. Réalisation : Jean-Claude Loiseau. Avec Pierre Bitoun, Claude-Louis Combet, Alain de Mijolla, Aimé Agnel et Judith Dupont. Avec la voix d’Anaïs Nin. Textes dit par Jean-Luc Debattice. Otto Rank, né Otto Rosenfeld le 22 avril 1884 à Vienne et mort le 31 octobre 1939 à New York, est un psychologue et psychanalyste autrichien. D'abord membre du premier cercle freudien, secrétaire de la Société psychanalytique de Vienne et membre du « comité secret », l'évolution de ses recherches lui vaut d'être exclu de l'Association psychanalytique internationale en 1930. Il est considéré comme un dissident du mouvement international. Otto Rank est originaire de Vienne, issu d'une famille de la moyenne bourgeoisie juive. Fils de l’artisan d’art Simon Rosenfeld, il est contraint, dans un premier temps, de travailler lui-même comme artisan et de renoncer aux études supérieures. Il prend le nom de Rank à l'âge de dix-neuf ans, en référence au bon Dr Rank de la pièce d'Ibsen, "La Maison de poupée". Il lit à vingt ans "L'Interprétation des rêves" de Freud et écrit un essai que le psychanalyste Alfred Adler transmet à Freud. Il devient dès lors un psychanalyste du premier cercle et, en 1906, devient le premier secrétaire de la Société psychanalytique de Vienne et à ce titre, l'auteur des transcriptions des minutes de la société viennoise (conférences et d'échanges), de 1906 à 1918. En 1924, il publie "Le Traumatisme de la naissance", s'intéresse à ce qui se trouve avant le complexe d'Œdipe et propose une vision différente de celle de la psychanalyse d'orientation freudienne. Sigmund Freud l'analyse brièvement jusqu'à fin décembre 1924 puis le rejette ; Rank se trouve exclu des cercles psychanalytiques freudiens. En 1926, Rank s'installe à Paris, devenant l'analyste d'Henry Miller et d'Anaïs Nin, avec qui il a une courte liaison. Il voyage en Amérique, où il rencontre un certain succès. Il est invité notamment à la société de Rochester pour la Protection de l'enfance en danger où travaille alors Carl Rogers. Il est exclu de l'Association psychanalytique internationale le 10 mai 1930. En octobre 1939, il meurt à New York à l'âge de 55 ans, des suites d'une septicémie.
Sources : France Culture et Wikipédia
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