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EAN : 9782072882814
416 pages
Gallimard (18/02/2021)
3/5   17 notes
Résumé :
2103. An quarante de la nouvelle ère. Ce qui reste de l'humanité survit dans des nacelles suspendues au- dessus de la Terre. De frêles esquifs, dans la haute atmosphère où l'air est encore respirable, et rattachés à un mystérieux Navire Amiral, abritent d'étranges survivants. La surface de la terre, en surchauffe, voit se succéder épidémies et cataclysmes. Il a fallu se faire à la vie suspendue entre ciel et terre. Les minuscules communautés inventent une nouvelle v... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Ce roman de SF réunit des textes de natures différentes ce qui en fait un grand avantage. On ne se perd pas dans des descriptions d'un nouveau monde, de nouveaux modes de vie, on découvre la vie post apocalyptique par des mails, des interviews, des poèmes, des bandes annonces.... de petites touches qui mises bout à bout nous permettent de découvrir la vie des humains hors de la planète.
Pas très fan de la SF intergalactique je n'en lis pas donc je n'ai pas de point de comparaison du coup pour moi ce livre est original dans le traitement de la vie en stratosphère.
L'utopie d'une vie après la destruction de la Terre par le dérèglement climatique, les pandémies et autres catastrophes naturelles vire à la dystopie ce qui ajoute à la longue histoire littéraire du genre, aucune civilisation n'est parfaite et il y a toujours un groupe minoritaire pour prendre le pouvoir sur le peuple majoritaire.
Je découvre avec ce roman la plume de Pierre Alferi, elle est claire, concise et donne à réfléchir sur la société. Une belle surprise dont j'avais entendu parlé lors d'un café littéraire. On me l'avait présenté comme un ovni littéraire. Je suis ravie de l'avoir lu. Et j'espère que d'autres en trouveront la lecture agréable.
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Les deux étoiles sont pour la couverture d'une part qui me rappelle les grands romans de SF de ma jeunesse, et d'autre part pour l'idée du livre (les récits des survivants humains dans des nacelles suspendues au-dessus de la Terre au tout début du XXe siècle) et sa structure multipliant les angles de vue et les styles.
Hélas, le récit et l'écriture ne tiennent pas les promesses de la 4e de couverture.
A l'exception de quelques rares chapitres audacieux et stimulants, les centaines de pages sont trop inégales, parfois très décevantes; le roman manque singulièrement de "gravité", de "pesanteur" et de "magnétisme". Un peu trop "hors sol" sans doute.
Quel dommage!
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En suspension au-dessus d'une Terre dévastée par la hausse des températures, le monde terminal des monades hantées. Un cauchemar rude, drôle, époustouflant.

Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2019/07/02/note-de-lecture-hors-sol-pierre-alferi/
Lien : https://charybde2.wordpress...
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C'est un livre curieux, pas inintéressant et occasionnellement très surprenant mais finalement trop inégal. Je crains que l'auteur ne se soit éparpillé, sans jamais vraiment avoir trouvé le bon filon à exploiter. Je suis perplexe, je ne suis pas sûr de savoir quoi en penser.
L'article complet sur mon blog.
Lien : https://touchezmonblog.blogs..
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critiques presse (1)
LeMonde
19 novembre 2018
Dans un univers de science-fiction délicieusement steampunk, des êtres habitent des nacelles au-dessus du globe terrestre. Ce sont les élus d’un grand « Ravissement » visant à sauver l’espèce humaine après la fin du monde, qui a eu lieu, comme on l’attendait, par dérèglement climatique. Quelque chose entre l’arche de Noé et Les Nuées d’Aristophane, où Socrate est dépeint en maître perché des raisonnements spécieux.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
SURVIE
La température moyenne est actuellement de 21° au niveau de la Corolle, avec des variations d’une amplitude de 11°.
Son augmentation annuelle n’est pas préoccupante. Elle reste moins rapide que celle de la température au sol, estimée par la Station Calicienne de Thermosurveillance entre 54° (le long de l’équateur) et 10° (aux pôles), soit 0,5° de plus que l’an passé.
Le taux d’oxygène, de 19 % en moyenne, reste acceptable. Les nacelles sont donc maintenues à 13 350 mètres jusqu’à nouvel ordre.
Grâce aux progrès bienvenus des incendies dans les ex-jungles amazonienne, africaine et thaïlandaise, le taux d’ozone est en augmentation. Le rayonnement ultraviolet est ainsi cantonné entre les indices 7 et 11. Outre le masque à oxygène, le port de lunettes et de gants reste recommandé dans la journée sur les coursives.

CARNET
On déplore le décès soudain et concomitant de douze personnes dans la nacelle 142, soit la totalité de son équipage. Les causes exactes de la mort, survenue pendant l’imprégnation collective, n’ont pas encore été déterminées.
L’Internasse A a pris en charge soixante-quatre candidats au surgel rémissif. La sinistrogyre en compte déjà soixante-dix-sept. Ces patients, souffrant de maladies incurables ou inconnues, seront confiés respectivement aux glacelles nors et sud. Le taux d’occupation de ces dernières avoisine les 80 %, mais les réserves d’azote liquide permettent d’envisager sereinement l’avenir proche.
Légère baisse du nombre de chutes accidentelles : trois cette semaine contre cinq la semaine dernière.

DU NEUF DANS LES NASSES
L’archelle 72 a le plaisir d’annoncer la naissance d’un lynx et de deux autruches. Les places étant comptées, les heureux parents seront prochainement jetés par-dessus bord.
La production de sauterelles, blattes volantes et autres insectes hyperprotéinés a dépassé les prévisions dans la nasserre 26. Le lâcher du surplus est prévu pour demain. L’équipage des nacelles voisines est invité à ne pas ouvrir les fenêtres pendant une semaine.
Marceline Fremdauer, soixante-douze ans, a de nouveau battu son record d’endurance en ski de fond de salon. La Gymnasse offre un bal.
Pénurie de jetons dans la Casinasse après des gains exceptionnels. Les imprimantes tournent à plein.
La Lupanasse signale la mort « quasi volontaire », en un week-end, de trois personnes par apectase et apoptose. Il s’agit respectivement d’un arrêt cardiaque, d’une congestion cérébrale et d’une autostrangulation.
Dans l’ensemble des nasses récréatives, le taux de perte passe à 6 % avec une chute de la Gymnasse et trois chutes – simultanées – de la Casinasse. Les suspects sont respectivement : un stimulant (type MDE) et un hallucinogène (type DOM).
L’internasse A a désormais cinq jours, et donc cinq nacelles, de retard, tandis que la B n’en a pour le moment que trois. Dans leur tour de la Terre annuel, le lieu prévu de leur croisement est donc décalé de deux nacelles vers le nord, et la date encore repoussée de deux jours. (En raison des impondérables du cabotage, il est recommandé de consulter la mise à jour quotidienne du planning.) (Dépêches, L’OffiCiel, janvier de l’an 40, archivé par Clémentine Ray, nacelle 240.)
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Tout est plus grand, dit-on, dans les souvenirs d’enfance. Je ne sais pas. J’ai passé la mienne dans un logement si exigu de la banlieue d’Utrecht que le plafond semblait à portée de main. À présent, quand je me tiens sur la coursive, dos à la baie vitrée qui éclaire mon rayon, le premier objet que je voie, si je ne compte pas le bec jaune du masque à oxygène, est à des kilomètres de distance en contrebas. Et il mérite à peine le nom d’objet : c’est un nuage – pour être exacte, un stratocumulus.
Contrairement à celle de ma mère, et celle de sa mère avant elle, mon existence ne va pas en se précisant. C’est un cône renversé, en équilibre sur sa pointe. Je ne souffre pas du vertige qui prend mon ami Hsou quand sa nacelle penche sous le vent. très tôt, j’ai ressenti un genre d’aspiration, une pesanteur inverse qui rejetait ma tête en arrière et soulevait mes talons. Sur Terre déjà le plein ciel aimantait mes yeux.
Piloter un avion de ligne aurait suffi à mon bonheur. Ce n’était plus depuis longtemps un métier réservé aux hommes. Hélas, depuis la conquête du génome, le daltonisme ne l’était plus non plus. Mes parents se sont crus malins de se faire bricoler les chromosomes pour renforcer l’immunité de leur progéniture. Résultat : ce que vous nommez « rouge » et « vert » ne sont pour moi que de subtiles nuances du gris, de loin ma couleur préférée. Incapable de distinguer entre eux les signaux lumineux, j’ai dû renoncer à voler.
Imaginez mon enthousiasme juvénile, il y a tout juste quarante ans, à l’annonce de la Sélection. Quand j’ai persuadé mes amis météorologues amateurs de tenter notre chance aux Jeux intercellules, je n’avais jamais eu autant foi en moi, en eux, en l’avenir. Cette foi nous a portés, nous a transportés jusqu’ici.
Pourtant, même partagée par la plupart des cinq mille autres lauréats, elle ne déplace pas les montagnes. Elle n’a pas pu, en l’occurrence, ébranler la montagne volante du Navire Amiral, quand une avarie l’a stoppé sur l’orbite géostationnaire. La foi que nous gardons malgré ce faux départ ne suffit pas à nous porter jusqu’à notre destination. Je me dis quelquefois que ce n’est pas plus mal. Sur Mars nous devrions, mes camarades et moi, changer complètement de hobby. L’atmosphère, qu’on dit ocre et terriblement poussiéreuse, visitée par de rares cirrus fantomatiques, ne s’y prête guère au déchiffrement délicat que nous pratiquons. (La nue, Blog d’Ursula Knobs, nacelle 127)
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Sœurs et frères Corollaires, célébrons notre entrée
dans la cinquième décennie de l’Epoque !
Réjouissons-nous du Ravissement – libération et renaissance –
qui sauva notre espèce de la fournaise
et de l’extinction subséquente !
Prenons quelques minutes pour méditer sur les impasses,
les dilemmes, les problèmes, les empêchements,
les menaces, les souffrances, les humiliations
auxquelles nous avons échappé en désertant la Terre !
Rendons grâce aux Bienheureux, nos bienfaiteurs,
bâtisseurs et pilotes bienveillants du Navire Amiral,
ainsi qu’à notre armée savante et rotative du Calice !
Rendons-leur grâce au moins six fois pour la guérison,
la levée des six plaies majeures, j’ai nommé :
LA CANICULE, LA FAIM, LA MALADIE,
LE TRAVAIL, L’ENNUI, LA CURIOSITÉ.
(Anniversaire, Hymne viral suivi d’exercices spirituels, archivés par George Upton, nacelle 208)
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Videos de Pierre Alféri (26) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Pierre Alféri
Rodolphe Burger et Pierre Alferi se sont associés dès leurs débuts respectifs dans la musique et l'écriture. Sous le nom de Thomas Lago, Pierre Alferi fut le principal parolier de Kat Onoma, le groupe de Rodolphe Burger, tout au long des années 90. Quand il publia son roman fleuve le cinéma des familles, il lui commanda la musique des « films parlants » qu'il en tira, puis de poèmes sonores (« Parle-moi », « Grand écart »), enfin des premiers “cinépoèmes” (« Elvin Jones », « Intime »), tandis que Rodolphe lui confiait la réalisation du film de montage « Tante Élisabeth », sur la chanson du même titre. Les “films parlants” sont des séquences de cinéma vues par les yeux du souvenir et du rêve, des scènes relues, élues au rang de fantasmes. Les “cinépoèmes” sont des textes pour l'écran qui proposent des modes d'apparition et de lecture en lien étroit avec la musique.
Créé d'abord par et pour la scène, cet étrange répertoire n'a cessé d'évoluer au gré des représentations. C'est à sa relecture sélective qu'invite aujourd'hui le programme Cinépoèmes live. Les rôles s'y redistribuent sans cesse entre l'image projetée, la poésie, le chant, le montage et la musique, entre improvisation et enregistrement. le musicien et l'écrivain y occupent plusieurs postes pour rejouer la scène du cinéma primitif et inviter à une “séance” inouïe.
À lire & à écouter – Pierre Alferi, Cinépoèmes & films parlants, musiques de Rodolphe Burger, éd. Les laboratoires d'Aubervilliers, 2003.
Vidéo, texte & voix : Pierre Alferi Sampler, guitare, chant : Rodolphe Burger Son : Léo Spiritof Montage et projections vidéo : Cynthia Delbart
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