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EAN : 9782491507176
Filatures (02/04/2021)
4.05/5   21 notes
Résumé :
Une journaliste d’un magazine féminin dépose plainte pour viol contre un acteur très connu. Les faits se seraient produits à l’Hôtel Intercontinental à Lyon et Thomas Royer désigne David Lucas pour assurer sa défense. Se pose immédiatement la question du consentement et de la crédibilité de la parole des victimes. Vérité, contre-vérité ? Alors que les médias et les réseaux sociaux s’en mêlent dans un monde post #MeToo, et que l’affaire Thomas Royer devient exemplair... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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C'est un livre sur le fonctionnement de la justice. On y rencontre avocats, juges et on nous raconte un peu les relations pouvant exister entre ces parties. Mais ce n'est pas un document, ni la narration d'une affaire célèbre, c'est un roman diablement bien structuré. C'est mené comme un polar et on ne cesse de se demander où est la vérité dans tout ce maelstrom de sentiments et de sexe.
Thomas Royer, qui prête son nom au titre du livre, est d'emblée décrit de telle manière qu'on ne puisse pas le trouver sympathique : il va devenir l'accusé d'un viol, on trouve presque cela logique.
La deuxième protagoniste, la victime présumée, et c'est là que le livre devient intéressant, n'est pas réellement décrite de manière sympathique non plus, l'auteur ne cherche pas à nous faire la facilité du bien versus le mal.
Toute la tension du livre réside dans cette dualité entre les faits et leur interprétation, vu de l'extérieur, c'est à dire de quelqu'un cherchant à rendre honnêtement la justice.
Et bien sûr, l'intimité du sexe se prête parfaitement au fameux doute légitime...
C'est mené tambour battant, c'est original de mon point de vue néophyte en matière de livre utilisant le système judiciaire comme thème central. Bref une vraie bonne surprise.
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Après avoir beaucoup apprécié, « le jeu de la défense » et « Jeux de dames » d'André Buffard, il ne me restait plus qu'à découvrir le tome 3 des aventures de l'avocat pénalisé David Lucas.

Comme j'ai déjà pu vous l'écrire, l'originalité dans cette série de livres policiers est que la narration se fait par l'avocat de la défense. Habituellement, dans les polars, l'histoire est contée du côté des enquêteurs, des policiers. L'auteur, André Buffard lui-même avocat, dont certaines affaires ont été fortement médiatisées, a fait le pari de composer un héros, assez dandy, exerçant la profession d'avocat de la défense. Vu son propre parcours professionnel, le réalisme des situations n'est pas à douter et cela permet aux non-initiés au droit de découvrir ce monde si particulier qu'est la justice pénale et son système judiciaire.

Dans ce polar judiciaire, le thème principal est un sujet brûlant, les violences sexuelles dont de trop nombreuses femmes sont victimes. Alors que le mouvement #MeToo est hélas toujours d'actualité, « L'affaire Thomas Royer » peut rappeler un des nombreux dossiers qui ont éclaté depuis lors.

Ce réalisme est vraiment instructif et encore une fois, les tensions sont bien présentes. Constituée de chapitres très courts, l'histoire file rapidement avec en point d'orgue le procès pénal. Les retournements de situation existent bel et bien, captivant le lecteur jusqu'au final. Écrit avec des phrases simples, l'absence de fioritures permet une lecture fluide.

J'espère qu'André Buffard n'en restera pas là et continuera sur sa lancée afin de poursuivre les aventures de David Lucas.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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Après les flics qui écrivent des polars, voici désormais les avocats : Véritable « ténor du barreau », à la manière d'un Dupond Moretti qu'il connait bien, André Buffard, avocat depuis 1972, compte à son actif quelques procès très médiatisés.

Il faut dire qu'il aura notamment été le défenseur de Carlos à Action Directe, de l'adjudant Pierre Chanal à Jean-Claude Romand, ainsi que de pas mal de footballeurs célèbres dont il a géré les intérêts.

Tardivement , André Buffard s'est lancé dans la littérature et il vient tout juste de publier son troisième polar «L'affaire thomas Royer ».

Dans ce polar judiciaire, le célèbre avocat nous plonge nous plonge au coeur d'une accusation de viol qui pèse sur une célébrité du cinéma, Thomas Royer, acteur dont le succès dissimule mal une part sombre en loui .

Cette affaire de viol amènera la justice à rouvrir l'enquête sur un meurtre non résolu, meurtre pour lequel l'acteur fut suspecté quelques années plus tôt.

L'avocat pénaliste David Lucas, personnage principal des deux précédents romans d'André Buffard, se charge de la défense de Thomas Royer.

Ce double face à face où tout est parole contre parole prendra une autre dimension dans cette époque post #MeToo les mènera jusqu'aux assises , bref entre les mains de la justice humaine forcément faillible.

L'affaire Thomas Royer a cette singularité plutôt bienvenue de raconter l'histoire du point de vue de l'avocat de l'accusé. On devine bien à quel point l'avocat de la défense ne cherche pas la vérité, mais tout ce qui pourrait remettre en question l'accusation.

Cette histoire est également l'occasion pour André Buffard de parler de son métier ; certains passages sont proches d'un témoignage particulièrement documenté sur les arcanes de la justice pénale en France.

Le tout est construit en cours chapitres et se lit très facilement, et le jeune romancier possède vraiment le sens de l'efficacité narrative : son polar se lit comme un bon thriller judiciaire que ne renierait pas un John Grisham, le spécialiste du genre Outre Atlantique
Ce qu'il perd sans doute un peu en densité romanesque, le polar d'André Buffard le gagne en justesse et réalisme dans les situations et les procédures .

Le pénaliste évoque les questions de procédures, on suit l'évolution des moeurs dans une société post mee too ou il semble bien plus difficile de juger les crimes sexuels en toute impartialité.

André Buffard nous plonge avec beaucoup de réalisme de la vie d'un cabinet, de la relation clients/avocat dans un récit aussi captivant qu'instructif !
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Qui mieux qu'un avocat pénaliste peut nous compter une affaire du côté de la partie de la défense en nous montrant toute la mécanique qui sied à un procès en Assises ?
André Buffard ne se contente pas de nous expliquer les techniques et les rouages d'une affaire, il nous propose un roman avec une intrigue brillamment ficelée .

Il s'agit de celle de Thomas Royer , un acteur français qui crève les écrans de cinéma . Un beau gosse , flamboyant , un brin arrogant et dont certains comportements sexuels déviants peuvent laisser entrevoir une personnalité plus trouble .
Julie Bonnefoy en a fait l'amère expérience . Responsable de la rubrique People du magazine “Fashion” , elle souhaite interviewer la star montante du cinéma français Thomas Royer lors d'une entrevue à Lyon . Elle va tomber sous le charme du beau gosse mais , après un dîner bien arrosé , leurs ébats sexuels dans la chambre de l'acteur vont mal se terminer . Tant et si bien qu'elle va l'accuser de viol .
Royer , qui a entendu parler de la réputation de l'avocat lyonnais David Lucas , décide de l'engager pour le défendre . La surprise va être pour Maître Lucas d'apprendre que sa compagne Ambre va s'occuper de la partie adverse . Une situation ambiguë pour nos tourtereaux qui souhaitent préserver leur relation tout en respectant leur serment . Une guerre fratricide pour défendre la cause de son client où tous les coups sont permis du moment qu'ils restent dans la légalité . Mais David Lucas sait qu'il doit se surpasser dans sa plaidoirie et rapidement trouver un plan de contre-attaque efficace - alors même qu'une ancienne affaire impliquant Thomas Royer vient d'être déterrée - s'il veut gagner ce procès et sauver son client d'une condamnation qui l'emmenerait probablement vers la case prison .

André Buffard a semble-t-il l'art du verbe et , à défaut de l'avoir entendu dans les prétoires , cela se confirme dans ce roman à la prose fluide et au tempo parfaitement calibré .
Il nous emmène dans les coulisses de cette affaire , du côté de la défense . Un métier où l'on doit laisser son intime conviction aux vestiaires du tribunal , pour se concentrer sur la défense de son client , trouver toutes les pistes qui peuvent l'acquitter quitte à discréditer la victime et user de quelques stratagèmes borderline . Mais il n'y a bien que le résultat qui compte ...en aucune manière la vérité .
Et le portrait que nous dresse l'auteur de l'accusé n'est pas des plus flatteur ; on lui donnerait même très peu de circonstances atténuantes alors même que le tribunal des réseaux sociaux a déjà jugé . Mais rien ne doit troubler la sérénité des débats , même pas l'influence de #MeToo qui a mis à terre bon nombre de personnes insoupçonnables .

Dans son troisième roman , l'auteur nous offre un polar d'excellente facture au scénario affuté qui ne souffre d'aucun temps mort et qui se dévore en quelques heures .
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Les polars ne sont plus l'apanage des auteurs aux plumes bien trempées à l'encre des crimes les plus odieux. Les flics se sont aussi lancés dans ce genre de récit, avec plus ou moins de talent. Ne sont-ils pas les mieux placés pour parler d'un milieu qu'ils ne connaissent que trop bien ? Depuis quelque temps, c'est au tour des avocats de s'inviter dans cette danse macabre et d'investir les pages blanches de la littérature noire.

Une amie, connaissant mon addiction à la lecture, m'a offert ce bouquin lors d'un salon du livre où elle a pu converser avec l'auteur qu'elle connait de longue date et dont elle avait apprécié le premier roman. C'est donc avec une curiosité dévorante que je me suis embarquée dans cette aventure, car c'est le mot juste, pour suivre le conseil de la bienveillante dédicace : "Entrer dans le monde de la justice".

Ce n'est pas la première fois que je lis une intrigue élaborée par un magistrat, mais l'originalité de celle-ci réside dans le fait que ce n'est pas la police qui mène l'action, ni l'accusé, pas plus que son avocat. le point de vue de l'accusation est délaissé au profit de celui de la défense du présumé coupable, position suffisamment rarement adoptée dans ce domaine pour qu'elle soit remarquée entraînant une réflexion inédite, mais inéluctablement intéressante.

Les chapitres sont courts et percutants. le langage de la narration et des dialogues utilisent un vocabulaire précis et ciselé pour imposer un tempo effréné qui ne laisse aucune place à l'ennui, seulement l'envie d'aller de l'avant et de découvrir la suite. La même impatience m'avait saisie lorsque j'avais lu les romans judiciaires américains de John Grisham, La firme ou L'affaire Pélican, par ailleurs portés à l'écran. André Buffard a le Verbe facile, haut et clair, comme il sied à sa fonction. La main de l'avocat s'est entièrement coulée dans celle de l'écrivain avec succès.

le sujet traité dans le livre est, malheureusement, presque devenu banal, mais il n'en reste pas moins brûlant ... les violences faites aux femmes, quelles soient sexuelles ou non, et les féminicides sont odieusement de plus en plus fréquents, moins tus aujourd'hui qu'hier avec la libération de la parole des victimes, même si celle-ci reste encore fragile. La singularité de l'intrigue réside dans la personnalité des deux protagonistes, un acteur séduisant que l'arrogance rend répugnant et une journaliste pas franchement sympathique dont le comportement trouble ne plaide pas en sa faveur. Est-ce suffisant pour la croire et pour le condamner ? Cette affaire permet de poser un flot de questions. Les accusations d'agression doivent-elles être crues sans aucun élément de preuve tangible ? L'attitude de la victime supposée était-elle une invitation à des jeux sexuels consentis ? Est-ce parce que le bellâtre des écrans affiche un mépris intolérable vis-à vis de la gent féminine qu'il est forcément coupable ? Autrement dit, est-ce que, à tous coups, libertine rime avec victime et détestable avec coupable ?

"Il n'y a pas de fumée sans feu" dit l'adage. La vindicte populaire, intensifiée par le déballage nauséabond sur les réseaux sociaux, est prompte à détruire des réputations, voire des vies sur des rumeurs infondées en détournant candidement le regard des dégâts causés par le feu qu'elle a elle-même allumé et alimenté. La justice ne se joue pas sur la toile, elle se déroule dans un tribunal avec juges et avocats des deux parties mise en cause. Pourtant, il s'agit bien de jeu ! Cruel, hasardeux, intense, mais un jeu où les acteurs sont en costumes de scène, toges rouges et noires s'affrontant sans relâche.

André Buffard connaît la partition sur le bout des doigts depuis le temps qu'il la pratique dans la vraie vie. En choisissant une intrigue où l'intimité des protagonistes est dévoilée dans un duel "parole contre parole", il fait pénétrer le lecteur dans les rouages de la justice française en exposant toutes les étapes allant de la garde à vue jusqu'au procès d'assises, tel un documentaire captivant. Maître Lucas surgit, sans aucun doute possible, du passé de Maître Buffard, tout en préservant le secret des instructions passées grâce à de multiples adaptations et diversions pour les besoins de la fiction. L'écrivain parle de sa profession avec une telle passion que je n'ai pas résisté à l'appel de la balance aveugle.

Tout le monde sait qu'avocat pénaliste est un métier, mais à la lumière de cette affaire particulière et très actuelle, on comprend que la défense est une tâche aussi fascinante qu'éprouvante. Quelque soit l'intime conviction du magistrat vis-à-vis de son client et des faits qui lui sont reprochés, il n'est pas là pour faire éclater la vérité. Quelle vérité d'ailleurs ? L'Histoire prouve que la sacro-sainte Vérité des uns n'est pas forcément celle des autres. le plus souvent elle s'habille d'une multitude de teintes selon le regard de chacun.

La justice humaine n'étant pas infaillible, le travail de la défense consiste à trouver tout ce qui peut remettre en cause les accusations portées contre le suspect. S'il faut pour cela discréditer la victime présumée, tous les stratagèmes possibles sont employés même s'il faut louvoyer avec les limites de la Loi à ne pas franchir. Il faut donc avoir une capacité incontestable de dissociation intellectuelle, indispensable pour défendre ce que l'on peut appeler communément "l'indéfendable" saupoudré d'une bonne dose de cynisme enrobé d'une incontournable couche de cabotinage. J'avoue avoir été désarçonnée, à plusieurs reprises, par le propos, mais toujours touchée par son honnêteté.

Ce livre représente tout ce que j'aime dans ce genre de littérature. Une intrigue remarquablement addictive d'une efficacité magnétique par son rythme haletant et une mise sous tension sans défaut tout au long du récit. Aborder un sujet maintes fois traité sous un angle totalement différent est très stimulant avec, en prime, les deux membres d'un couple représentant les parties adverses, voila de quoi pimenter judicieusement l'affaire et apporter du renouveau. Honnêtement, j'ai dévoré ce bouquin en une journée, impossible de le lâcher jusqu'à une fin aussi explosive qu'inattendue. Un pur régal !

Je n'ai pas pu m'en arrêter là, je me suis procurée les deux premières aventures de ce brillant avocat charismatique, "Le jeu de la défense" (2018) et "Jeux de dames" (2020) qui ont subi le même sort avec une joie non dissimulée. Merci Viviane pour cette belle découverte jubilatoire.

Maintenant, j'attends avec impatience un quatrième volet, car je souhaite ardemment voir Maître David Lucas revêtir sa robe noire pour plaider avec talent et son style inimitable une nouvelle cause perdue comme il a su si bien le faire par trois fois.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
J’adore ce moment où je découvre une nouvelle affaire. C’est bien plus passionnant qu’un roman policier, car on est dans la vraie vie. Dès les premiers procès-verbaux, le décor est dressé. La victime apparaît très vite sur la scène de crime. Et, petit à petit, l’histoire se met en place : les témoins, les suspects qui s’agitent, les sentiments qui se dévoilent, les trahisons, la haine, l’amour toujours l’amour, exacerbé, dévoyé, à l’origine de presque tous les crimes. Ou alors le sexe, ou bien l’argent. Retour permanent sur les vices de l’homme ou de la femme. Éternels et universels
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Voilà bien une nouvelle et scandaleuse pratique que l'invasion de la visio dans le domaine judiciaire. Elle tend à se généraliser, car c'est plus commode pour les juges et la justice en général. On ne déplace plus les experts, les témoins, et donc on fait des économies. On commence à entendre les prévenus par ce moyen pour éviter d'avoir à les extraire des prisons où ils sont détenus. Plus besoin d'escorte pour les accompagner et donc moins de personnel et de frais. La justice a de moins en moins de moyens, il faut donc rentabiliser ! Et tant pis si le débat perd en humanité et en intérêt. [...]
L'étape suivante est en marche : on jugera bientôt des accusés en visio. Pour la pus grande gloire d'une justice efficace, aseptisée. Peut-être même ira-t-on jusqu'à téléviser des procès en direct, comme certains semblent le souhaiter au sommet de l'État. C'en sera alors définitivement fini de la nécessaire sérénité des débats. Chacun jouera un rôle, les témoins ne voudront plus venir par crainte de représailles, les ego se déchaîneront, des vies seront jetées en pâture à une population toujours plus avide de sensations fortes. La téléréalité poussée à ses dernières extrémités. Ce sera sans moi. Ça n'est ni ma conception de la justice ni celle de ma fonction d'avocat.
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Voilà bien une nouvelle et scandaleuse pratique que l'invasion de la vision dans le domaine judiciaire. Elle tend à se généraliser, car c'est plus commode pour les juges et la justice en général. On ne déplace plus les experts, les témoins, et donc on fait des économies. On commence à entendre les prévenus par ce moyen pour éviter d'avoir à les extraire des prisons où ils sont détenus. Plus besoin d'escorte pour les accompagner et donc moins de personnel et de frais. La justice a de moins en moins de moyens, il faut donc rentabiliser! Et tant pis si le débat perd en humanité et en intérêt.
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C’est spectaculaire, un procès, c’est une arène où l’on respire l’odeur du sang, des larmes, du sexe . Tout ce qui plait à un public avide de sensationnel et d’émotions. Sauf que, si on le fait sans respect des règles, on se rapproche plus du lynchage que du rendu d’une justice sereine.
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Car, même si on se bat pour un client, il n'est pas possible pour un avocat de faire abstraction de ses ambitions personnelles. Un procès, c'est un duel, qui se gagne ou qui se perd, et si la vérité devrait en être l'enjeu, il est une somme de confrontations d'intérêts personnels qui, parfois, prennent le pas sur l'objectif idéal. Naturellement, la médiatisation ne fait qu'accroître cette autre dimension dans laquelle les ego s'affrontent pour démontrer qui est le meilleur.
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