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Iron Fist - Marvel Now tome 1 sur 2
EAN : 9782809449051
128 pages
Panini France (13/05/2015)
4.08/5   6 notes
Résumé :
Le passé revient soudain hanter Danny Rand, alias Iron Fist. Tandis que son luxueux appartement est la cible de mystérieux ninjas; un message conduit Danny à retourner dans le royaume mystique de K'un Lun. Sang, trahison et vengeance sont au programme de cette épopée entièrement réalisée par Kaare Andrews.

(Contient les épisodes US Iron Fist: The Living Weapon 1-6, inédits)
Que lire après Iron Fist - Marvel Now, tome 1 : RageVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Livre lu dans le cadre de la Masse Critique BD de juin 2015.

Je remercie Babelio et les éditions Panini pour l'envoi de ce comics. À la réception de celui-ci, j'ai été très dubitative quant à mon appréciation finale car le graphisme est très sombre et violent. Il s'agit finalement d'une bonne découverte. Que je vous explique maintenant pourquoi !

En premier lieu, l'univers. Comme je le disais, celui-ci est très sombre, accentué par des traits épais pour le contour des personnages. Ensuite, il est également très violent de part son personnage principal. Les principales couleurs utilisées sont le rouge et le noir. Ce comics me semble être à l'opposé des super-héros habituels de Marvel. le personnage est torturé et ne ressent aucune émotion, sauf quand il se bat. Et du peu qu'on voit de lui dans le présent, il ne semble pas se battre pour sauver des inconnus mais pour sauver sa peau ou celle de son maître. Cet univers mélange allègrement kung-fu, zombies, robots, dragons, vengeance et anti-héros.

En deuxième lieu, les graphismes. L'avantage de ce comics est que Kaare Andrews (scénario et dessin) utilise tout l'espace à sa disposition. Il n'y a aucun espace vide de tout le volume. Même des mots comme « BOOM » écrits en gros peuvent servir de cases et contenir des dessins. du coup, il faut faire attention aux différentes bulles de dialogues, ce ne sont pas les mêmes personnages, et aux graphismes pouvant cacher des détails inattendus. Voilà ce que j'aime le plus dans les comics, graphismes et histoire s'allient à merveille pour donner une intrigue très complexe avec multiples détails et rebondissements.

Et en troisième lieu, l'histoire. Ce volume contient les 6 premiers épisodes de « Iron Fist : The Living Weapon » qui ont été publiés aux USA de juin à novembre 2014. Dans ce premier volume, Kaare Andrews nous permet de découvrir les origines du personnage avec de fréquents retours en arrière facilement reconnaissable. L'auteur les a dessiné de telle façon que l'on imagine ces souvenirs venir de petits papiers maints fois pliés et dépliés. Nous voyons ainsi l'enfance de Daniel Rand jusqu'à sa formation par Tonnerre, son mentor, pour hériter du « poing de fer » du dragon Shou-Lao avec, bien évidemment, des imprévus sur la route. Comme il s'agit d'une réédition en volume cartonné, nous avons droit à chacune des 6 couvertures créées par Kaare Andrews ainsi que des variantes de couverture par d'autres dessinateurs en fin de volume. Malgré un univers très sombre, je n'ai eu aucun mal à apprécier l'histoire dans son ensemble et à souhaiter d'en savoir plus le plus rapidement possible.

Comme vous l'aurez compris, ce comics a finalement été une très bonne découverte malgré un a priori très négatif à sa réception. Il me tarde qu'une chose, c'est que le volume 2 sorte le plus rapidement possible car certains détails de ce tome promettent quelques surprises dans les prochains volumes. Par contre, ce comics n'est pas à mettre entre toutes les mains car univers très violent et sombre sur fond de vengeance. Par ailleurs, comme il faut être attentif aux détails, je conseille aux prochains lecteurs de prendre leur temps pour le lire. Sinon je conseille à tous les amateurs de comics de le lire car il vaut le détour. Que vous connaissiez ou non cet anti-héros, la lecture se fait sans anicroches car l'auteur reprend l'histoire de « Iron Fist » depuis son commencement en y apportant une nouvelle approche, cette série a été créée dans les années 70.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Il s'agit du premier tome d'une nouvelle série, débutée en 2014. Il contient les épisodes 1 à 6 écrits, dessinés, encrés et mis en couleurs par Kaare Kyle Andrews. Seul le lettrage a été réalisé par une tierce personne : Joe Caramagna. Il n'est pas besoin de connaître le personnage pour comprendre cette histoire.

La première séquence rappelle les origines d'Iron Fist, comment la famille Brand (le père, la mère et leur fils) accompagnée par Harold Meachum ont réalisé un trek dans l'Himalaya, pour trouver la mythique cité de K'un Lun, et ce qu'il en advint. Puis le récit revient au temps présent. Daniel Rand ne trouve pas le sommeil, il songe qu'il a choisi de donner la mort plutôt que d'accepter la vie éternelle. Brenda Swanson (sa conquête d'une nuit) se réveille et lui propose de revenir faire des galipettes, quand une armée de ninjas lance son attaque. Au cours de la lutte qui s'en suit, Danny Rand constate qu'il n'arrive plus à concentrer son énergie dans son poing. Une fillette d'une dizaine d'années (Pei) fait irruption lui disant qu'il doit retourner à K'un Lun.

La couverture de ce tome est tellement intense qu'elle peut à elle seule décider le lecteur à tenter sa chance avec cette nouvelle itération d'Iron Fist. Kaare Andrews ne réalise pas beaucoup de comics, mais ses différents projets portent toujours la marque d'une réelle ambition, que ce soit une version noire et futuriste de Spider-Man (dans "Règne"), ou la mise en images d'un scénario de Warren Ellis, avec une esthétique peu conventionnelle (voir Astonishing X-Men : Xenogenesis, et le postérieur d'Emma Frost).

Un rapide coup d'oeil à l'intérieur du présent tome confirme qu'à nouveau Andrews refuse le tiède et le consensuel, pour une approche personnelle. Dans un premier temps, ce qui frappe le lecteur, c'est la grande cohérence formelle des pages. Pour commencer, il a choisi de donner une apparence spécifique aux séquences du passé, en recourant à un facsimilé de la mise en couleurs des années 1960 (des trames visibles de points), et en simulant des plis sur le papier de la page, comme s'il s'agissait d'anciens documents ayant été pliés pendant un temps certain. Suivant le lecteur, il peut apprécier ces détails de présentation, ou les trouver superflus, de simples artifices.

Ensuite, le lecteur constate qu'Andrews affiche ses influences sans complexe, qu'il s'agisse de Tim Sale ou de Frank Miller. Il peut s'agir de la manière de traiter un ombrage, ou dans la façon de représenter les personnages secondaires avec désinvolture comme des silhouettes grossièrement esquissées. Sous cette apparence superficielle, se trouve un réel savoir-faire qui ne se limite pas à une imitation des maîtres. Chaque séquence dispose de son découpage spécifique, s'adaptant à la nature des dialogues et de l'action.

Pour la scène de l'avalanche, Andrews intègre les effets sonores en arrière-plan directement dans le dessin pour rendre compte du bruit assourdissant. À l'issue de l'attaque des ninjas, Andrews compose un dessin pleine page les montrant en train de prendre feu, avec pour toile de fond la tour Rand pas encore reconstruite, se détachant sur un ciel rouge cramoisi. En une unique image, l'artiste montre la défaite totale des ninjas, la chaleur de l'affrontement, l'effet de la violence dans la vie de Daniel Rand. Dans une autre séquence, le lecteur assiste médusé à l'arrivée d'une flotte d'hélicoptères sur le cité de K'un Lun, directement inspirée par "Apocalypse Now" de Francis Ford Coppola (il s'agit là encore plus d'une citation que d'un plagiat ou d'un manque d'inspiration).

L'intérêt du lecteur est donc maintenu tout au long de ces 6 épisodes par des visuels sortant des stéréotypes propres aux comics industriels de superhéros (Danny Rand ne porte jamais sa cagoule jaune), offrant toujours une trouvaille ou une surprise souvent savoureuse (l'armée d'infirmières identiques dans les couloirs de l'hôpital). Andrews réussit même à manier une forme de second degré discret (qui ne nuit pas à l'intensité dramatique) et adulte. Outre ces dangereuses infirmières, il y a aussi Brenda Swanson sortant un string de sa commode dans un contexte montrant qu'elle soigne sa toilette pour profiter de l'avantage que lui procure sa silhouette parfaite.

Kaare Andrews a le bon goût de ne pas réduire ce personnage féminin à une simple bimbo. Certes le premier épisode ne la présente pas sous son jour le plus flatteur (jouant les admiratrices enamourées pour le bénéfice de Daniel Rand). Mais la suite montre qu'elle n'a rien d'une nymphomane idiote. Dans un même ordre d'idée, la première séquence qui retrace la découverte de K'un Lun par la famille Brand peut paraître très convenue au lecteur qui connaît déjà le personnage, soit la version Chris Claremont & John Byrne, soit la version Ed Brubaker & Matt Fraction (voir "Immortal Iron Fist"). Rien de bien nouveau dans cette redite... sauf qu'après quelques épisodes le lecteur s'aperçoit que le visage grimaçant de Wendell Rand en dit long sur son état d'esprit, et sur la folie qu'il a passée à son fils. Ainsi Kaare Kyle Andrews développe discrètement la psychologie du personnage en montrant, plutôt que par le biais de longs monologues intérieurs.

En ce qui concerne l'intrigue, l'auteur se montre un peu moins habile. Les Immortal Weapons (introduits dans la série "Immortal Iron Fist") sont aux abonnés absents, et Andrews introduit un moyen bien pratique d'accéder à K'un Lun, alors même qu'elle est censé ne venir au contact de la Terre que tous les 10 ans. Il installe petit à petit les enjeux du récit. Dès le premier épisode, le lecteur a bien compris que Daniel Rand est coupé de la source de son pouvoir qui lui permet de concentrer son énergie dans son poing. Il faut le temps des 5 épisodes suivants pour développer le contexte de la situation et d'introduire les ennemis qui manquent un peu d'épaisseur. Mais c'est le seul point négatif de ce récit.

Kaare Kyle Andrews s'empare d'un personnage de second rang de Marvel pour écrire ses aventures, sur un mode qui sort du moule ordinaire des comics (pas de production par une équipe à la chaîne). Il revient à la version originelle d'Iron Fist pour en donner une vision assez noire et intense, à la fois sur le plan visuel, mais aussi sur le plan psychologique. Il en résulte un récit haletant et viscéral, qui permet de fermer les yeux sur un scénario qui s'autorise un ou deux raccourcis.
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Tout d'abord, publiée dans All-New Marvel Now, cette série Iron Fist est donc un excellent point d'entrée pour découvrir le personnage. Kaare Andrews se réapproprie le personnage et ses origines pour mieux la réinventer. Une occasion de faire connaissance avec un héros plus sombre. Daniel Rand hérite d'un passé encore plus noir et sanglant dont les origines sont dévoilées tout au long de l'album. Aux commandes de cette nouvelle série sur le personnage, Kaare Andrews. Seul à la barre, il officie donc aussi bien sur le scénario qu'aux dessins, à l'encrage et à la colorisation. Côté dessin, Kaare Andrews se sert de tout l'espace disponible et les planches sont superbes et dynamiques. Les scènes de combats sont impressionnantes malgré un léger fouillis ambiant.
L'univers est particulièrement sombre teinté tout au long de l'aventure de noir et de rouge, et l'histoire très violente. Danny Rand est un héros hanté par ses souvenirs et motivé par la rage. Il a grandi avec pour seul objectif de se venger de l'homme qu'il juge responsable de la mort de ses parents. Toute son attention et son entrainement depuis ses 10 ans sont focalisés sur cela. Iron Fist se distingue assez des super-héros traditionnels de Marvel. Dénué d'émotion, le super-héros se révèle lorsqu'il combat et libère son Chi.

L'univers d'Iron Fist est varié. Ce premier volume contient les 6 premiers épisodes de la série Iron Fist : The Living Weapon qui a été publiée aux États-Unis en 2014. Kaare Andrews réussit à synthétiser les origines du personnage tout en nous plongeant dans un univers foisonnant. Il mélange tradition à travers le kung-fu que les sciences et la fiction avec robots et zombies à tout va. L'histoire est complexe et pleine de rebondissements. Au-delà de la violence des combats, Kaare Andrews parvient également à émouvoir notamment sur les scènes de flashbacks à la fois touchantes et dures, voire tout aussi violentes.

En rompant la temporalité de l'histoire, il adopte le point de vue des différents personnages cassant ainsi la linéarité de l'histoire. L'auteur privilégie en plus le monologue intérieur de son héros, rentrant profondément dans les méandres tortueux de son héros en pleine introspection.

Premier volume parfaitement immersif et maitrisé réunissant les épisodes à 1 à 6, on attend clairement la suite. le résultat est explosif, et l'immortel Iron Fist est exceptionnel.
Lien : http://www.adam-et-ender.com..
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La courte, mais profitable, introduction nous rappelle que le personnage d'Iron Fist fut créé en 1974 par Roy Thomas et Gil Kane avant d'être repris par Chris Claremont et John Byrne.
Le personnage fera d'épisodiques apparitions, aura de nouveau son heure de gloire à partir de 2007, avant de renaître ici entre les mains de Kaare Andrews qui s'occupe tout autant du dessin que du scénario.
Il s'agit bien de renaissance puisque l'auteur reprend la vie de Danny Rand depuis ses origines jusqu'à nos jours par l'intermédiaire de flash-backs et en reliant le passé du héros et les événements qui vont le plonger à présent dans un "joyeux" chaos qui verra son père réapparaître.
Mélangeant super-héros et arts martiaux, cette série, dont ce premier tome se termine en laissant en suspens l'action, est ultra violente et dépeint un Iron Fist plein de doutes, meurtri par l'existence.
Merci aux éditions Panini et à l'équipe de Babelio pour cette lecture dans le cadre d'une opération Masse critique.
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critiques presse (2)
ActuaBD
08 juin 2015
Une lecture assez plaisante, accessible aux nouveaux lecteurs et certainement surprenante pour les lecteurs plus aguerris de l’univers du personnage.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Sceneario
22 mai 2015
Ce premier volet des nouvelles aventures d'Iron Fist est une excellente surprise. J'ai déjà hâte de découvrir la suite !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Tu veux connaître le secret de l'éternité ? (…) Décapitation, asphyxie, strangulation... autant de chemins et un seul résultat. Ton cœur cesse de battre. Tu vois ? La mort vient toujours du cœur. Blinde-toi... Endurcis ton corps et garde un cœur tendre. Si tu protèges ton cœur, tu ne mourras jamais. C'est le secret de l'éternité.

(dixit le maître d'Iron Fist quand celui-ci venait d'être recueilli par les moines).
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- Le pouvoir, c'est prendre ce qu'on veut.
- (…) le vrai pouvoir n'est pas de prendre, mais de donner. Et je t'ai donné un poing de métal. Le vrai pouvoir, c'est de lâcher prise.
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Je suis masochiste et narcissique. Rigide et souple. Corrompu et pur. Je suis un poing fermé... chauffé à blanc. Poing de rage. Et de fer.

(Iron Fist).
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Dans les arts martiaux, il ne s'agit pas d'avoir un style parfait. C'est la combinaison des styles qui fait la perfection.
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Video de Kaare Andrews (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Kaare Andrews
Le talentueux auteur canadien KAARE KYLE ANDREWS (Spider-man: Reign, Iron Fist) vous présente sa série RENATO JONES, un comics coup de poing qu'il scénarise, dessine, colorise et POSSÈDE totalement! Découvrez Renato, le premier super-héros qui s'en prend aux 1%, aux ultra-riches et à la société capitaliste dans laquelle nous vivons? Un comics défouloir et déjanté servi par le talent narratif et le dessin ultra-dynamique de Kaare Andrews, auteur notamment d'un excellent Iron Fist (disponible en France chez Panini).
Tome 1 : disponible dès le 7 février en librairie Tome 2 : à paraître en août 2018
176 pages couleurs (avec bonus graphiques) - 17 ?
PREVIEW à découvrir sur BDgest' : https://www.bdgest.com/preview-2360-BD-renato-jones-saison-1-les-un.html
Comics collector artist edition en noir et blanc + ses bonus collector à retrouver sur la boutique en ligne de l'éditeur : http://www.akileoslaboutique.com
"Les UN % possèdent plus de la moitié de la richesse mondiale. Ils ont écrasé les économies, ont acheté des gouvernements et ont accumulé plus de pouvoir que tout autre groupe de l?histoire. Et ils n?en ont toujours pas assez. Avec ce genre de pouvoir, comment peut-on imaginer les faire payer ? Et QUI les fera payer ? Permettez-nous de vous présenter Renato Jones, un mystérieux justicier venu remettre les compteurs à zéro. Et avec son entrée en jeu, LES SUPER RICHES L?ONT SUPER PROFOND?"
@goldenagevancouver Merci à Golden Age Collectables, Vancouver, qui a tourné cette vidéo pour son aimable autorisation de reproduction / traduction.
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