«
Douze Cercles » de
Yuri Andrukhovych, traduit par
Iryna Dmytrychyn (2009, Noir sur Blanc, 286 p.). On est en Ukraine, mais dans la période chaotique après la chute du communisme. Economie de marché qui s'impose da façon brutale. Un photographe autrichien Karl-Joseph Zumbrunnen part pratiquement s'exiler dans une « Auberge sur la Lune ». Orgies alcooliques, relations débridées avec l'ukrainienne Roma Voronytch, écrivaillons douteux, de quoi déniaiser un autrichien normal. En fait c'est un récit de voyages, un peu à la façon de « Maitre et Marguerite » de Dostoievsky. Jusqu'à ce que Kolomeya, dite Koliafasse part de sa découverte des
douze cercles. le dernier, bien sûr, «le cercle de l'éternité, le début et la fin dans le même, l'Alpha et l'Oméga, nous tous et chacun de nous… » devrait la faire grandir. C'est aussi celui de la mort. Et symboliquement le passage à l'Ouest.