Attention cela va spoiler de tout partout parce qu'
Arleston balance des grosses révélations dès la page 1 : vous être prévenus !
Le 9e tome démarre par un flashback qui nous le grand mystère d'Ythaq : la civilisations des Tarhygl a condamné le super-criminel galactique Sarkun'hr Magremort en vaporisant ses pouvoirs élémentaires dans l'atmosphère de la planète, le condamnant comme le Dragon Griaule de Lucius Shepard à la paralysie jusqu'à la fin des temps, et a placé la planète Ythaq elle-même dans un sub-espace à l'aide de clés permettant de courber l'espace-temps (clés que vont s'échiner à retrouver les joueurs ex überrichs pour regagner le gotha galactique).
C'est des millions d'années plus tard que les Hershéens autant par hasard que par intérêt ont découvert ola planètes Ythaq, avant de tomber sous la coupe télépathique de Sarkun'hr Magremort qui les obligé à organiser le Grand Jeu ayant pour but de lui faire récupérer ses pouvoirs et donc la liberté)
Après avoir enfin récupéré les 4 pouvoirs élémentaires, Narvarth se portent avec un peu de retard au secours de Granite et Krurgor. Et après tant de péripéties, Granite et Narvarth, qui ne cesse de répéter faites-moi confiance car j'ai un plan, concluent enfin et pas qu'un peu ! ^^
Malko trahi Callista qui rejoint les geôles de l'Enola 47, tandis Tao et Leah rejoignent les amis après un périple très vancien. Bref, tout le monde retourne sur la l'Île (décidément on emprunte beaucoup à la série "Lost" ^^), pour tomber entre les mains des militaires qui reprennent là où ils l'avaient laissé leur projet de détruire la planète toute entière. A ce moment Narvarth lance son master plan tandis que Plyske change de camp. Alors que le compte à rebours a démarré, Sarkun'hr Magremort se réveille de son long sommeil, remodelant la surface de la planète en s'étirant… (Impossible de ne pas repérer des clins d'oeil au film "Los Angeles 2013" de
John Carpenter ^^)
Tout aurait du se finir pu et aurait du se finir là-dessus, mais tant qu'on gagne on joue et auteurs et éditeurs ont décidé de poursuivre avec la poule aux oeufs d'or.
Quel bilan au final ? "Les Naufragés d'Ythaq" est une série B efficace et sympathique comme Soleil sait si bien les faire, mais pas forcément mémorable car elle aurait nettement gagné à être mieux construite pour éviter les pelletées d'approximations, d'improvisation et d'incohérences ,et à être graphiquement un peu moins fluctuante. Par contre pas de soucis pour le fanservice qui lui est plus que jamais présent dans ce grand final avec le héros et l'héroïne qui se sont bien déshabillés de la première à la dernière page… Une 4e étoile d'encouragement néanmoins pour le dernier mot de Narvarth : « Merci à
Charles Baudelaire qui me prête ses vers depuis le début d'Ythaq. »