Charles Quint (1500-1558) : L'indomptable

"Mon très aimé frère, j'espère être très bientôt en Italie pour prendre possession de mes couronnes. [•••] Pour pouvoir laisser ces Royaumes d'Espagne en bon ordre et gouvernent, je ne vois d'autre remède que d'épouser l'Infante Isabel du Portugal, vu que les Cortes m'y pressent et que le roi du Portugal m'offre un million de ducats, dont la majeure partie tout de suite. Cela couvrira une parties des dépenses de mon voyage. [...] Je compte offrir aux Vénitiens le renouvellement de notre traité contre cent mille ducats et confirmer le Duc Francesco Sforza dans ses possessions de Milan, à condition qu'il me paye deux cent mille ducats. Cent mille tout de suite, cent mille à mon arrivée en Italie, cent mille francs deux ans et le reste dans trois ans.
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Le 5 janvier 1518, les procureurs des principales villes de Castille se rassemblent au monastère de San Pablo de Valladolid pour jurer obéissance au niveau roi. Mais, juste avant l'inauguration des Cortes par le grand chancelier Jean Sauvage, leur porte-parole, le docteur Juan de Zumel, procureur de Burgos, l'informe qu'ils n'acceptent pas de se réunir dois la présidence d'un étranger et si Charles ne s'engage préalablement à maintenir les libertés, privilèges, coutumes et autres droits en vigueur sous le roi Fernando et à réserver aux Castillans les dignités et bénéfices du royaume.
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Et Guillaume de Croy de raconter à son pupille l'histoire des Habsbourg et l'irruption de Maximilien d'Autriche dans la maison de Bourgogne. S'ils ne pouvaient, contrairement aux ducs de Bourgogne, de vanter d'une quelconque ascendance royale, les Habsbourg se glorifiaient d'une histoire bien plus ancienne. Seigneur voici quelques siècles d'une modeste forteresse au confluent de la Reuss et de l'Aare, dans le canton suisse d'Aargau, l'un de leurs ancêtres s'était tout simplement autoproclamé comte.
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Entre-temps, en août 1515, François 1er s'est couvert de gloire sur le champ de bataille de Marignan eta occupé l'État de Milan gouverné depuis 1512 par le jeune Massimiliano Sforza : " Soulagée d'avoir échappé à l'esclavage des Suisses, aux exigences de l'empereur, aux tromperies des Espagnols, aux roueries du Saint-Siège et aux trahisons de mon chancelier Morone", le fils aîné de Ludovico il Moro a capitule dans offrir de résistance.
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Alors que le vent commence à tourner en Castille, Charles reçoit à Maastricht deux ambassades d'Allemagne. La première, des grands électeurs, est venue le prévenir que la peste est à Aix-la-Chapelle. La seconde, dépêché par le maire de la ville, l'assure du contraire.
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