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EAN : 9782265046511
222 pages
Fleuve Editions (01/01/1992)
3.71/5   7 notes
Résumé :
Chomage - RSA- revenu insuffisant Que ne ferait-on pas pour subvenir au minimum de vie quand la seule personne sur laquelle on peut compter disparait Ce sujet n'est pas qu'actuel, il est éternel : celui de la misère
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Chômage, divorce… on ne peut pas dire que Julia traverse une bonne passe.
Julia Riverel. vit chez sa mère, une vieille institutrice à la retraite et sans sa mère, elle serait même à la rue depuis longtemps. Un jour sa mère meurt et Julia ne trouve qu'une seule solution : cacher cette mort à tout le monde.. Elle décide de la cacher dans le grenier où son père se réfugiait pour éviter la Gestapo. Ainsi Julia pourra continuer à percevoir le montant de sa retraite. Julia est comédienne, ça tombe bien, elle va pouvoir exercer ses talents en endossant totalement la personnalité de sa mère. Elle va même réussir à rider son visage et à lui ressembler physiquement.
Mais il faut rester prudente car qu'une vieille relation de la famille habite dans l'immeuble commence à se douter de quelque chose. Mais… le plus inquiétant n'est pas de savoir combien de temps elle parviendra à garder le secret. C'est surtout dans quel état…

Georges Jean Arnaud a écrit un très bon roman policier. Il excelle dans l'art de faire naître des situations dramatiques dans lesquelles l'héroïne ne s'en sort que pour tomber dans un nouveau piège qui se referme lentement sur elle. Ici en effet Julia risque probablement la réclusion à perpétuité. Mais gardons le suspense car avec G.J. Arnaud rien n'est moins sûr.

Lien : https://collectifpolar.com/
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
– Mme Vallier m’a demandé de tes nouvelles… J’ai l’impression qu’elle aimerait bien reprendre vos relations…
– Elle m’agace… Toujours à fureter… Déjà pendant la guerre je me méfiais d’elle. Jamais je ne lui ai parlé de la cachette… Toi non plus j’espère, fit-elle, anxieuse.
– Non, jamais.
– On ne sait pas. Tout peut un jour recommencer. Il y a des forces obscures qui nous menacent de plus en plus. Pour en revenir à Germaine Vallier, je ne la supporte plus. Elle s’imagine que les chômeurs sont tous des fainéants. Que tu vis à mes crochets et je ne sais plus quelles sottises encore. Pendant la guerre c’était Pétain et compagnie et moi j’étais la fesse-cul rouge. C’est ainsi qu’on appelait les institutrices. Non, je préfère qu’elle ne vienne plus ici.
– Elle n’a pas tort, dit Julia en mordant dans une gaufrette, je vis à tes crochets ; sans toi je serais morte ou clocharde.
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– Une chance que les parents de Lucien, tes grands-parents, aient habité cet appartement avant nous. Les Riverel l’occupent donc depuis le début du siècle, si bien que les autres locataires ont toujours ignoré l’existence de ce réduit… Mais si on avait mesuré le mur de façade et ensuite l’intérieur de l’appartement depuis la dernière fenêtre… Il y avait aussi cette lucarne en surnombre. Je voulais la faire disparaître mais ton père disait qu’ils ne monteraient pas sur le toit pour les compter. Ils croyaient qu’il se cachait en province. Ils surveillaient le courrier, me suivaient lorsque j’allais à l’école, interrogeaient mes collègues…
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Métro Alésia elle aperçut Clotilde et essaya de ne pas attirer son attention. Elle connaissait son amie. À chaque rencontre c’était la même chose : le bistro du coin ou un salon de thé. « J’ai trouvé un coin super, des pâtisseries… » Et cette boulimie de chaque heure de la journée ne laissait aucune trace sur elle. De plus elle gagnait bien sa vie, très bien même, pouvait sans la moindre gêne gaspiller cent francs autour d’une tasse de thé. Et puis toujours à poser les mêmes questions : « Tu t’en sors ? » « Toujours au chômage ? » « Ta mère va bien ? ».
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Dans l’escalier de l’immeuble elle rencontra Mme Vallier, vieille relation de la famille :
– Et Agnès, on ne la voit plus… Elle va bien ?
– Son cœur…
– Il lui faudrait se ménager… Ne pas toujours se faire du souci… Moi maintenant je vis égoïste… Au jour le jour et sans émotions. Vous ne travaillez pas aujourd’hui ?
Julia faillit hurler, puis sourit :
– Pas aujourd’hui.
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Ils s’en fichaient bien tous de sa mère. Mais faisaient automatiquement le rapprochement : Julia, sans travail, désespérée, trente-huit ans, divorcée, qui partageait l’appartement de sa mère, veuve, retraitée de l’enseignement. L’appartement et la pension. Tous ses amis avaient la même suite d’idées, logique, cruelle. Pensaient « encore heureux qu’elle ait la vieille ».
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Videos de Georges-Jean Arnaud (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Georges-Jean Arnaud
Chronique consacrée aux grands noms de la littérature policière, et animée, depuis octobre 2018, par Patrick Vast, dans le cadre de l'émission La Vie des Livres (Radio Plus - Douvrin). Pour la 26ème chronique, le 12 décembre 2018, Patrick présente Georges J. Arnaud. Patrick Vast est aussi auteur, notamment de polars. N'hésitez pas à vous rendre sur son site : http://patricksvast.hautetfort.com/ Il a également une activité d'éditeur. À voir ici : https://lechatmoireeditions.wordpress.com/ La page Facebook de l'émission La Vie des Livres : https://www.facebook.com/laviedeslivres62/
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