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EAN : 9782372241618
112 pages
Les Editions des Tourments (25/09/2018)
3.71/5   7 notes
Résumé :
Frayeurs, un recueil de dix nouvelles terrifiantes, où une créature malfaisante, capable de toutes les atrocités et des pires actes, sera la cause de vos futurs cauchemars. Mais est-ce bien celle à laquelle vous pensez ?
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique

Je rentre à l'instant d'une longue journée de travail. J'ai du affronter des usagers en colère parce que je refusais de leur remettre en totalité une amende pour non dépôt de déclaration, des consignes hiérarchiques s'intéressant davantage aux statistiques qu'aux êtres humains, sans compter des collègues aussi irritables que moi instaurant un climat de plus en plus oppressant.
Mais ça y est, nous sommes vendredi soir et je suis enfin à la maison ! Je décide de me prélasser de la façon la plus intelligente qui soit : Avec un bon livre.
Pendant ce temps, Katia ma compagne nous préparera un bon repas. Enfin, s'il reste quelque chose dans le réfrigérateur. Mais j'ai comme un doute.
Je sélectionne donc dans ma bibliothèque un court recueil de nouvelles : Frayeurs de Davy Artero. J'avais plutôt bien apprécié du même auteur Terreurs nocturnes qui m'avait rappelé les bonnes vieilles histoires fantastiques ou macabres concoctées par Robert Bloch ou Richard Matheson à leur époque et ces petits contes horrifiques me feront penser à autre chose qu'à mes petits soucis personnels ou professionnels.
Pour profiter de ce moment privilégié, je mets en sourdine un fond musical, choissant le premier album tout en atmosphère du groupe grec Necromantia.
Avant de m'installer dans le divan, je remplis également une bassine avec cinq litres d'eau chaude pour prendre un bain de pied simultanément. Eh oui, avec mes ongles incarnés, j'ai particulièrement mal ce soir et ça devrait me détendre et me soulager à la fois.
Je suis quasiment prêt !
Juste le temps encore de m'emparer d'une flasque de whisky et de la bouteille de coca qui va bien avec.
Mon chat, Stentor, s'installe sur mes genoux en ronronnant, et je me plonge avec délices dans le premier des dix récits.

"Le poing de la colère" m'absorbe immédiatement. C'est l'histoire d'un disc-jockey qui s'est rendu compte presque par hasard des sons étranges qu'il pouvait produire avec ses disques vinyls, en les faisant tourner au ralenti ou à contresens.
"Dès lors, je me suis mis en tête de devenir disc-jockey et de faire découvrir les curieux mix que je parvenais à faire."
Sa première prestation en tant qu'animateur est cependant catastrophique et il devient la risée du public. Il est même mis à la porte par le patron de la boîte de nuit.
Dès lors, il ne cesse de retravailler les sons avec un matériel informatique plus adéquat, il change totalement d'apparence et son succès devient phénoménal.
Aujourd'hui, il est de retour sur les lieux de sa première prestation.
Je me demande s'il a prévu une quelconque vengeance pour l'humiliation subie quand soudain, la voix de Magnus Wampyr Daoloth, chanteur et leader du groupe hellène, devient suraiguë. Un problème avec mon lecteur CD ? Les basses, à l'inverse, deviennent assourdissantes. Le volume augmente jusqu'à atteindre un bruit inimaginable. J'ai la tête qui va exploser ! Heureusement, j'ai le réflexe de prendre la télécommande au moment où implose un de mes tympans. J'appuie sur stop et retrouve enfin le calme tandis que mon sang se fraye à grands flots un chemin de mon oreille jusqu'à mon cou.

Tout ceci n'est pas très important, j'entame rapidement la seconde histoire, "Dissolvant". Je prendrai un rendez-vous plus tard avec un ORL.
Pierre est un laborantin qui a trouvé par hasard une formule chimique inédite.
"Un acide ultime, capable de détruire la peau, les organes, les os, le tout sans laisser d'odeur ni de traces."
Un produit qui non seulement pourrait intéresser l'armée mais qui pourrait également enfin attirer l'attention de sa collègue Sylvie, dont il est secrètement amoureux.
Je ne sais pas pour vous, mais moi ça me donne soif ces petits contes macabres. Je sais que ça va mal finir, mais comment ? Et pour qui ?
Je me donne donc un peu de courage en me versant une rasade de whisky. Je m'empare ensuite de la bouteille de coca, je dévisse le bouchon qui émet un gros "pshhtttt" … Et bien sûr, quelqu'un a du bien la secouer parce que le liquide déborde de partout et que me retrouve avec la main gauche aspergée de gouttes brunes. Et là, il se passe quelque chose de pas très chouette : mes doigts fondent. le liquide me ronge littéralement la main, y perçant de petits trous qui s'agrandissent démesurément. Pendant une seconde, je distingue mes phalanges avant que les os à vif ne disparaissent eux aussi.
Heureusement, les dégâts s'arrêtent à hauteur du poignet.
La douleur n'est pas si intolérable. Je bois mon pur malt cul sec et persiste à tourner les pages.

Rien à craindre avec "Swimming with the shark", je ne pense pas qu'un requin puisse m'attaquer ici !
Georges et son équipe réalisent un clip de rap. Pour ce faire, ils ont réuni dans une piscine trois chanteurs dont la musculature est inversement proportionnelle à la taille de leur cerveau. De belles jeunes femmes en maillot de bain se trémoussent dans l'eau en arrière plan, aguicheuses, au rythme des paroles débiles de la chanson. Quand le réalisateur déverse un genre de bain moussant, elles enduisent de bulles leur plastique de rêve.
"La mousse est multicolore, teintée par les chairs qu'elle dévore et l'hémoglobine."
A ce moment, je m'aperçois que quelques gouttes de coca sont également tombées dans l'eau dans laquelle baignent mes pieds depuis tout à l'heure. Et sa couleur vermeille ne me dit rien qui vaille.
Je retire un à un mes pieds en constatant les dégâts. Je savais que le coca était acide, mais pas à ce point là !
La bonne nouvelle, c'est que je n'aurai plus de problème d'ongles incarnés.
La mauvaise, c'est que mes dix orteils se sont liquéfiés pendant cette mésaventure.
Pour ne pas tenter le diable, j'éloigne avec précautions la bassine et la bouteille.

Je me replonge aussitôt dans "La beauté révélée", une quatrième nouvelle qui n'est pas sans rappeler cinquante nuances de Grey.
La narratrice succombe totalement au charme de l'homme qu'elle vient de rencontrer. Alors qu'elle n'avait jamais agi ainsi auparavant, elle accepte dès le premier soir d'accompagner chez lui celui qui sera peut-être son grand amour.
Et de fil en aiguille …
"Il va arriver à me faire grimper au septième ciel, rien qu'avec ses baisers sur tout mon corps."
Ca devient vraiment très coquin cette histoire ! Un peu d'érotisme entre deux textes sanglants, c'est une petite pause bienvenue. Et puis, ça me donne des envies.
- Katia, ma grosse patate, tu peux venir ? J'ai très envie de toi !
Ma douce et tendre arrive aussitôt et sans prêter attention à mes orteils ou à ma main, elle saute à califourchon sur mes genoux, faisant fuir le chat.
Elle m'embrasse à pleine bouche avec une surprenante voracité, que je ne lui connaissais pas.
Mes mains baladeuses s'apprêtent à caresser quelques unes de ses courbes quand soudain, elle s'empare de ma lèvre inférieure à pleines dents et tire d'un grand coup sec.
Et tout en la mâchouillant, elle me dit :
- J'avais vraiment trop faim. Si seulement tu avais pensé à faire les courses plutôt qu'à toujours t'acheter des bouquins.

Oui je sais, j'aurais du à ce moment là songer sérieusement à appeler le samu mais comment résister à la suivante, "Pour l'amour du bricolage" ? Bon sang, qu'est-ce que je me régale avec ces histoires tordues !
Dans celle-ci, un chef de rayons attiré par le popotin d'une de ses subordonnées, à la limite du harcèlement sexuel, va être pris à son propre piège.
"Vous n'êtes qu'un gros lourd obsédé et il faut vous donner une leçon."
Même si la lecture me passionne, je sens mes yeux qui se ferment. Les lignes se brouillent. La semaine a été compliquée, usante, et puis j'ai perdu beaucoup de sang aussi. Je finis par m'assoupir.
Et soudain, Katia revient brusquement, munie d'une canne à pêche.
Elle lance la ligne dans ma direction et le hameçon vient se loger dans l'une de mes narines. Elle enroule le fil autour du moulinet. Je sens mon nez tiraillé, devenir plus long que celui de Pinocchio, sur le point de se déchirer …
Mais elle est complètement folle ma parole !
C'est à ce moment-là que je me réveille. Ca n'était heureusement qu'un cauchemar.
Je reprends mon livre quant la porte s'ouvre de façon intempestive. C'est Katia … et elle a entre les mains cette fameuse canne à pêche. La même que dans mon rêve prémonitoire. Mais il est hors de question que ça se passe comme ça. Je m'empare de la bouteille de coca de mon habile main droite, et je m'avance vers elle tant bien que mal. Et je lui jette tout le contenu de la bouteille en plein visage avant qu'il ne soit trop tard.
Je détourne les yeux de cette vision insoutenable : voir le visage et les cheveux de la femme que j'ai tant aimée se désintégrer, comme des chamallows grillés, me donne la nausée.
Je remarque alors que ce n'était pas du tout une canne à pêche qu'elle brandissait, mais un simple balai.
Je me souviens trop tard que normalement, le vendredi, je suis censé lui donner un coup de main pour le ménage.
Mon dieu, mais qu'est-ce que j'ai fait !
Et comment vais-je bien pouvoir me débarrasser du corps ?

"This il Halloween" nous raconte l'histoire de Jack, employé à la morgue, quelque peu dépressif. Qui veut à tout prix se suicider. Il tente d'ailleurs de se tirer une balle dans la tête pour en finir mais à part un morceau de crâne qui tombe par terre et un trou dans la tête, le résultat n'est pas celui qu'il escomptait. Se trancher les veines n'est pas plus efficace. Il a cent cinq ans ce brave monsieur, et il ne comprend plus rien au monde qui l'entoure aujourd'hui. Son seul souhait : en finir une bonne fois pour toutes.
De nombreuses années auparavant, il a sauvé une vieille femme d'un accident mortel. Et elle l'a remercié en susurrant une incantation.
"La ruskov ne lui a pas donné que la jeunesse éternelle, elle l'a rendu immortel."
Jack parviendra-t-il à briser ce qui est devenu une malédiction ? A quelles conditions ?
Ils sont vraiment fous ces auteurs d'horreur, me dis-je pendant une fraction de seconde. Faut quand même pas être bien dans sa tête pour écrire des choses aussi affreuses. Et pourtant, je tourne les pages de façon toujours aussi frénétique.

"Groovy" est une nouvelle qui se veut, je pense, être un hommage aux films "Evil dead" puisqu'on y retrouve le Necronomicon, une cabane perdue dans les bois, une tronçonneuse, et des créatures démoniaques pas très ragoûtantes.
"Des êtres humains avec peu de chair sur leurs muscles, dégoulinants de sang, de sucs gastriques ou de divers liquides répugnants."
L'un des quatre bûcherons s'en sortira-t-il vivant ?
Si j'ai le temps ce week end, j'enchaînerai les trois films et les trois saisons de la série Ash vs Evil Dead.
En tout cas je trouve ça très sympa ces petits clins d'oeil glissés de ci de là par Davy Artero.

La huitième nouvelle s'intitule "Mes amours de chats" et elle aussi fait écho à une histoire, mais bien réelle cette fois : le 20 janvier dernier, une septuagénaire a été retrouvée morte à son domicile. Son décès remontait au mois de novembre. Elle avait été dévorée partiellement par son chat, qui a lui aussi succombé. La viande n'était-elle plus assez fraîche ?
"Aussi loin que je m'en souvienne, il y a toujours eu un petit félin pour accompagner ma vie."
Catherine est une grande amoureuse des chats. Avec Marc, ils en ont une dizaine à choyer et à nourrir.
Sa vie va cependant être bouleversée une première fois : Une chute dans les escaliers va la rendre tétraplégique.
Devenue quasiment transparente, elle n'est pas surprise le jour où Marc ne reviendra pas. Durant ce second coup du sort, coincée à l'étage sans téléphone ni internet, elle doit trouver une solution pour nourrir ses chats, qui ne peuvent pas vivre uniquement de l'amour qu'elle leur procure.
Mon Stentor miaule à cet instant pour me dire justement qu'il a faim. Il me regarde d'ailleurs d'un oeil gourmand. Mais il est hors de question que je fasse comme Catherine et que je découpe un bout de ma cuisse pour le rassasier. Il m'est arrivé assez de petits malheurs aujourd'hui. Je vais donc dans la cuisine chercher son écuelle et un grand couteau de cuisine, et je prélève une belle part de steak sur les fesses de Katia.
Mon matou préféré se lèche les babines et décortique avec avidité son morceau de viande, encore tendre et saignante.
Je pense que j'ai enfin trouvé comment faire disparaître le corps.

"Mille éclats", c'est la confession d'un père à sa fille. Edgar a en effet transmis ses gènes à son adolescente autiste.
Tel Hulk, Edgar a en effet des capacités surprenantes lorsqu'il se fâche.
"Apparemment, c'était quand j'étais très en colère que ça se produisait et n'importe quelle personne près de moi pouvait être touchée à ce moment-là, sans que je le veuille vraiment."
S'ils étaient encore en vie, sa première petite amie ou ses jeunes agresseurs s'en souviendraient toujours.
Pour se contrôler, il est obligé d'avoir recours à des calmants.
En vérité, il n'est pas du tout un super héros et se considère même comme un monstre.
Et le patrimoine génétique qu'il a légué à sa fille s'apparente à une malédiction.

Les nouvelles de Davy Artero sont certes toutes horribles, chacune à leur façon, qu'elles soient surnaturelles, futuristes ou ancrées dans le réel.
Sans abuser plus que de raison du gore, elles provoquent souvent un petit frisson d'excitation parce qu'on jubile secrètement de la façon dont, d'un sujet de départ souvent anodin, l'auteur parvient à basculer dans l'horreur la plus totale. Sans demi-mesure.
Et si certaines nouvelles sont juste un bref plaisir de lecture, d'autres ont le mérite d'aborder d'importants sujets de société en les poussant à leur paroxysme ( harcèlement, écologie, solitude, surpopulation ).
Dès lundi, si je ne suis pas en prison, je me ferai un plaisir d'en raconter quelques unes à mes collègues de bureau. Parce que je sais déjà que certaines vont me rester en mémoire longtemps et je m'amuse à l'avance de voir leur petite moue de dégoût.

Le recueil s'achève d'ailleurs avec la nouvelle la plus dérangeante, la plus écoeurante, et d'une certaine façon la plus réelle.
Intitulée "Nouveau Né", elle met en parallèle deux histoires dont le lien nous échappe tout d'abord.
Dans la première, nous suivons Julia à la maternité, aux côtés de son mari Alexandre, qui accouche d'un petit garçon et d'une petite fille.
Dans la seconde, un routier roule dangereusement, pressé de livrer sa cargaison et d'aller manger un morceau.
Ces deux récits en un se déroulent simultanément dans un futur proche.
Dans lequel les animaux ont fini par être éradiqués de la surface de la planète.
Et dans laquelle il est question de la loi d'assainissement alternée.

Je referme le recueil avec un dernier frisson de plaisir et d'angoisse.
Mal en point, j'envisage de me rendre à l'hôpital sans plus tarder, mais je dois d'abord reprendre des forces. Et il n'y a vraiment plus rien à manger dans cette baraque.
En faisant les fonds de tiroir et les poches de Katia, je parviens tant bien que mal à rassembler une vingtaine d'euros.
J'appelle Pizza club.
- Bonsoir, j'aimerais me faire livrer une pizza à la bolognaise s'il vous plaît !
- Bonsoir monsieur, en plus des oignons et des champignons, est-ce que vous souhaitez un supplément de garniture ?
- Juste quelques olives s'il vous plaît.
- Et pour la viande hachée, vous avez une préférence ?
- C'est possible de faire une fifty-fifty ? Moitié nourrisson fille et moitié garçon ?



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Bonjour les babeliophiles petit retour sur ma dernière lecture. Livre de 10 histoires plus ou moins "EFFRAYANTES". Je ne suis pas trop fan de ce genre de lecture mais je me suis laissé tenté, et au final j'ai bien aimé pas les 10 histoires mais par quelques unes. le prologue je me suis dit oui bon il fallait bien une entrée en matière mais que dire de l'epilogue qui est génial. Une chose est sûre c'est que je vais relire l'auteur car j'ai bien aimé son style d'écriture mais comme je dis toujours ceci n'est que personnel.
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Un recueil étonnant et franchement terrifiant ! Cependant, ce ne sont pas que des nouvelles horrifiques, je dirais même que c'est plus que cela, l'auteur réussi à ce que le lecteur se pose de réelles questions, et pas uniquement sur les textes en eux-mêmes, mais bien sur sa propre personne, sur sa propre vision des choses.

Dix textes, dix contextes, mais un seul auteur aux commandes de celles-ci. Franchement, je ne pensais pas autant aimer chacune des nouvelles présentes ici. En général, il y a toujours, je dis bien toujours, au moins un texte auquel je n'adhère pas, ainsi qu'un qui a eu ma préférence. Davy Artero est doué au point que j'ai tout aimé, à divers degrés certes, mais pas une des histoires de ce recueil n'est moins bonne que les autres.

Certains textes ont même su m'étonner, dans le bon sens du terme bien entendu. C'est principalement de par leur déroulement, le début me paraissait beaucoup trop éloigné de l'horreur censée être le genre des textes du recueil. Mais très vite, en un phrase, en un rebondissement, en un événement, tout change, l'univers bascule. de mer calme et plate, nous passons à une tempête digne des plus grandes catastrophes naturelles ! Pas de demi-mesures, pas de chichis, nous allons du point A au point B tout en empruntant des chemins pour le moins tortueux et où le danger rôde.

Un excellent recueil que je vous conseil sans hésiter !
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Même si je préfère les romans de l'auteur dans lesquels les intrigues sont plus longues et l'immersion plus intense, je dois reconnaître qu'une fois encore, avec ce nouveau recueil, il nous prouve son talent dans l'élaboration de récits cours mais efficaces.

10 nouvelles bien différentes les unes des autres où, alors que le début de l'histoire est simple (au point qu'on en vienne à chercher comment il va faire évoluer le genre, qu'on redoute aussi lorsqu'on croit voir venir), il arrive à inclure l'horreur avec un retournement, un élément clé qui fait que les évènements deviennent terrifiants, gores ou encore dérangeants. Il joue sur les personnages, l'environnement mais aussi sur la société elle-même. L'horreur, le dégoût face à certaines scènes sont là. On peut dire qu'il a une sacré imagination.
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J'ai beaucoup aimé les dix nouvelles, qui sont terrifiantes ou qui font cogiter. 
Le prologue est rigolo, mais alors quand j'ai lu l'épilogue ça m'a tellement surprise, je ne m'y attendais pas.
Les histoires sont différentes les unes des autres, mais pour tout vous dire j'ai accroché à chacune d'elles, on en aimeraitplus et on aimerait en savoir plus.
Davy Artero a une imagination débordante car aucune histoire n'est pareille et sa plume est entraînante, captivante et terrifiante.
Je vous recommande cette lecture, qui est très sympa, qui va vous terrifier ou vous faire réfléchir.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
A mon époque, les rappeurs n'étaient pas des forcenés du lever de fonte, et ils savaient écrire des paroles. Maintenant, à part faire des "ouais" et des "hein hein", leurs textes tiennent sur un post-it et le vocabulaire utilisé ne dépasse pas celui d'un enfant de onze ans. Mais que diable s'est-il passé ? Le public est-il devenu complètement idiot, ou les producteurs ne savent-ils plus faire la différence entre talent et rentabilité ?
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