Un île du pacifique, dans les Marquises, le XVIIIe siècle, deux matelots de baleiniers, déserteurs. Les deux peuples de cette île ont la réputation d'être cannibales. Les deux matelots, Tom et Toby, vont se faire prendre par les taïpis. le graphisme est brut, coloré, commes ces îles, il y a un travail intéressant sur la lumière, entre les scènes dans la jungle et celles dans le village ou sur la côte. le trait brut devient parfois lyrique, pleine d'énergie, j'ai aimé la représentation des arbres qui semblent vivants, sauvages, et l'ambiance inquiétante, entre la naïveté des personnages, l'étrangeté des coutumes. Cette histoire est une adaptation d'un roman d'Herman Melville et malheureusement, c'est un peu bancal de ce côté, la fluidité du récit souffre de transitions parfois brutales, d'un rythme pas très maîtrisé, il semble manquer quelques morceaux du récit et les personnages restent en surface. La réécriture manque indubitablement de maîtrise si bien qu'il est difficile de s'immerger dans ce récit pourtant singulier. dommage...
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Adaptation en bande dessinée du roman d'Herman Melville que je n'ai pas lu. Difficile, donc, de juger de la qualité de l'adaptation. Ceci dit, la BD en elle-même m'a séduite : autant par ses illustrations que j'ai trouvées très réussies, colorées et expressives, que grâce au récit de ces deux marins déserteurs qui se retrouvent soudain plongés au coeur de la vie d'une tribu des îles Marquises. On découvre alors les réactions des personnages face à ce peuple à la fois effrayant et envoûtant.
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Taïpi est lumineux, riche, foisonnant.
Lire la critique sur le site : BoDoi
C'est vrai, mais j'observe beaucoup. Par exemple : pourquoi les fesses des femmes ne sont jamais peintes ?
Parce que les fesses sont déjà le plus bel ornement des femmes. Inutile d'en rajouter.