AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782702435861
320 pages
Le Masque (09/03/2011)
2.64/5   14 notes
Résumé :
Prix du Masque de l'année 2011

C'est l'agitation des grands jours au cimetière de Saint-Rémy-de-Provence : on enterre un célèbre metteur en scène. établi dans la région depuis quelques années. Mais l'émotion est plus grande encore quand il faut se rendre à l'évidence : le cercueil de Pierre Santerre est vide ! C'est ce qu'annonce d'une voix blanche Suzanne, la veuve, persuadée que le corps a été enlevé pour subtiliser le cerveau du grand homme. Enlève... >Voir plus
Que lire après Never mortVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Quel drôle de polar.
D'abord il n'y a pas de meurtre, bon ça peut arriver.
Mais il n'y a pas de mort non plus…..ça c'est moins courant pour un polar.
Enfin il y a un mort, enfin il y a eu un mort, enfin peut-être….
Toujours est-il que Pierre Santerre cinéaste renommé est mort, et qu'au cimetière de Saint Rémy de Provence où se déroulent ses obsèques est réuni tout le gratin du 7ème Art parmi une foule d'anonymes, de journalistes et de paparazzi à l'affut de la photo qui en immortalisant une célébrité quelconque les rendra eux aussi célèbres.
Mais voilà bien qu'il faut se rendre à l'évidence, le mort s'est fait la malle de son cercueil.
Et c'est une veuve éplorée, mais pas tant que ça après tout il ne faut pas trop en faire, une fille plutôt pas vraiment affectée, et un beau-fils qui n'en a carrément rien à faire que va rencontrer Ariane Messidor jeune lieutenant de la police locale.
Et elle va être chargée par la veuve de retrouver le mort, mais sans que ce soit une enquête officielle.
La police n'a pas à se mêler des affaires de la famille Santerre.
Après tout pourquoi pas, Ariane est en vacances,
Et puisqu'Ariane n'a rien d'autre à faire, alors oui elle va enquêter.
Il faut dire que ses vacances à Louxor avec son mec sont légèrement tombées à l'eau.
Elle n'avait pas remis la main sur son passeport et quand elle l'a retrouvé et qu'elle s'est rendue compte qu'il était périmé depuis 2 ans, adieu veaux, vaches…. Euh non adieu pyramides, croisières sur Nil...
Et au lieu d'aller à la recherche des pharaons momifiés pour l'éternité dans leurs pyramides, c'est à la recherche d'un cinéaste mort envolé de la chambre froide des Pompes Funèbres qu'elle va partir.
Un petit polar bien sympa et agréable à lire
Commenter  J’apprécie          100
S'appeler Santerre, c'est presque prémonitoire de ne pas trouver une place dans le petit cimetière de Saint-Rémy-de-Provence. Enfin, ne pas trouver une place est une formule inexacte, puisque l'endroit a bien été réservé, mais il manque le mort. Un enterrement sans cadavre, ce n'est pas si courant.

Pierre Santerre était un célèbre metteur en scène et l'on peut affirmer que la mise en scène d'une inhumation avec un cercueil vide est plutôt réussie. le cadavre a disparu alors qu'il reposait, théoriquement pour l'éternité, dans la bière mise à sa disposition dans la chambre funéraire. Pour Suzanne, sa veuve et seconde femme, quelqu'un s'est emparé du corps pour s'emparer de son cerveau.

Une hypothèse comme une autre, mais qui n'est pas retenue par Ariane Messidor, jeune lieutenant de la police locale qui devait partir en vacances en Egypte avec son compagnon. Et ce n'est pas parce qu'on est policier qu'on n'oublie pas parfois le principal. La date de validité du passeport de la jeune femme étant expirée, elle n'a pu rejoindre les pyramides, alors elle accepte d'enquêter sur cette disparition à la demande de Suzanne, la veuve du cinéaste.

Kriss, un jeune employé des Pompes Funèbres roule avec une moto achetée cash 6000 €, et pour quelqu'un qui est le plus souvent dans la dèche, disons que c'est un anachronisme. Il jure ses grands dieux n'avoir pas puisé dans la caisse, ou avoir enfreint la loi en revendant des produits illicites, et confie à Marianne que cet argent provient de la poche d'un inconnu qui se prétend Ecossais. L'homme lui aurait fourni l'argent, en liquide, afin de pouvoir rester seul avec Santerre.

Grâce à la caméra de vidéosurveillance, Ariane peut visionner une partie de ce qui s'est déroulé durant ce court moment où Kriss s'est éclipsé. Outre Suzanne, la veuve, gravitaient dans le cercle familial de Santerre sa fille Judith, qui écrit des contes pour enfant comme nègre et qui a tenté de se suicider, et Pascal, le fils de Suzanne né d'un précédent mariage. Sans oublier Traupédan, le scénariste attitré de Santerre.

Maintenant c'est à Ariane de prouver ses compétences, de mériter la confiance qu'ont en elle certains membres de la famille Santerre et de Kriss et sa mère éplorée.



Romancière, Odile Barski est scénariste pour la télévision et le cinéma, elle d'ailleurs écrit le scénario de Violette Nozière en 1978 pour Claude Chabrol, lequel travaillera avec elle à huit reprises au moins dont en 1976 pour un épisode de Madame le juge. Et la narration de ce roman se ressent de cette formation d'écriture particulière.

Beaucoup de dialogues, des phrases courtes, peu de descriptions, ce qui ne veut pas dire qu'Odile Barski ne s'attache pas à ses personnages.

Odile Barski ne manque pas d'humour, au contraire, et la première partie est réjouissante. La seconde, plus courte, est un peu plus poussive, mais intéressante quand même. Et ce roman, qui évidemment est dédié à Claude Chabrol, nous incite à parcourir les coulisses du cinéma, des relations parfois perturbées entre un metteur en scène et un scénariste.

L'ombre de Chabrol plane sur ce roman, témoin ce passage qui en dit long :

Le magnétoscope a accompagné sa mère jusqu'à la fin. Les films de Santerre aussi. Non qu'il fut son metteur en scène favori (d'autres ayant les trois 7 de Télé Sept Jours avaient sa préférence, et même certains n'ayant que deux 7, voire un seul et qu'elle regrettait après coup de ne pas avoir enregistrés, se permettant à l'occasion de téléphoner au journal pour signaler et déplorer la sous-notation) mais le cinéma de Pierre Santerre, où il est question de secrets, de passions implosives, de jalousie et de meurtre, lui procurait une joie effrayée du cerveau et du coeur qui soulageait ses maux d'estomac.

Lien : http://leslecturesdelonclepa..
Commenter  J’apprécie          20
Je n'ai pas tellement apprécié la lecture de ce livre. Une histoire relativement intéressante mais construite avec des phrases assez courtes et beaucoup de dialogues. Je n'ai pas non plus trouvé les personnages attachants, comme s'il leur manquait quelque chose. L'histoire était assez originale et le titre prend là tout son sens, titre avec lequel j'ai d'ailleurs du mal, le mélange anglais/français est un peu limite... J'étais donc emballée par le résumé mais l'écriture a quelque peu refroidie mon enthousiame.
Commenter  J’apprécie          20
Je n'ai pas aimé ce livre malgré tous mes efforts pour m'y intéresser.
Peut-être mon manque de culture cinématographique ou germanopratine m'a handicapée, peut-être y a-t-il de nombreuses private jokes que je n'ai pas relevées, mais la lecture de ce roman m'a paru poussive du début à la fin.

L'histoire ne m'a pas enthousiasmée, même si le point de départ (un cercueil se révèle vide: où est le corps ?) semblait intéressant. Et surtout, le style ampoulé m'est resté en travers de la gorge.

J'ai lu de bonnes critiques sur ce livre, donc ne prenez pas ce que je dis pour argent comptant, et lisez quelques pages avant de vous décider. Si vous accrochez, tant mieux. Si vous êtes comme moi, vous refermerez tout de suite le roman en secouant la tête.
Commenter  J’apprécie          00
Un petit proman agréable, surtout facile à lire.
J'avoue avoir passé un excellent moment de lecture en compagnie des divers protagonistes évoluant dans ce polar complétement déjanté, voire même burlesque !!!
Commenter  J’apprécie          30

Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
- Tu es arrêtée toi aussi ? il demande.
- Non, je viens te voir, c’est ta mère qui m’envoie. Tu n’as pas mangé depuis combien de temps ?
Il relève ses manches sur ses bras blancs, retrousse ses jambes de pantalon, sa peau imberbe ne porte aucune trace.
- Je ne te demande pas si tu te piques.
Il se redresse sur les coudes.
- C’est quoi le problème ? Pourquoi elle est pas venue ma mère ? T’es une copine à elle ? T’es qui ?
- Une copine à elle.
- Ah…
Sa voix s’éteint. Il est exsangue, ses doigts fourmillent. Il doit s’allonger à nouveau.
- J’ai du sucre dans mon sac. Tu en veux ?
Il accepte les trois morceaux qu’elle lui donne, se redresse et croque lentement. La salive coule de ses lèvres, il la rattrape avec ses doigts qu’il lèche en regardant Ariane. Des couleurs lui reviennent, de la colère aussi.
Commenter  J’apprécie          10
Recroquevillé sur le banc de la cellule, Kris Bamouk dort. Les interrogatoires successifs du commissaire de Saint-Rémy, relayés par ceux des inspecteurs se sont avérés infructueux. L’individu se cantonne dans des paroles incohérentes prouvant une confusion psychique, impossible de transcrire son charabia. Les flics n’ont jamais rien entendu de pareil. Au point où ils en sont, épuisés, assoiffés, au bord de l’effondrement cérébral, l’arrivée d’Ariane, dont ils connaissent pourtant la réputation d’empêcheuse de tourner en rond, ne leur fait ni chaud ni froid. Si ça l’amuse d’employer ses RTT à se recueillir auprès de ce barge, ils lui passent volontiers le témoin. Elle dispose d’une demi-heure avant l’arrivée de l’expert psychiatre.
Commenter  J’apprécie          10
Le magnétoscope a accompagné sa mère jusqu’à la fin. Les films de Santerre aussi. Non qu’il fut son metteur en scène favori (d’autres ayant les trois 7 de Télé Sept Jours avaient sa préférence, et même certains n’ayant que deux 7, voire un seul et qu’elle regrettait après coup de ne pas avoir enregistrés, se permettant à l’occasion de téléphoner au journal pour signaler et déplorer la sous-notation) mais le cinéma de Pierre Santerre, où il est question de secrets, de passions implosives, de jalousie et de meurtre, lui procurait une joie effrayée du cerveau et du cœur qui soulageait ses maux d’estomac.
Commenter  J’apprécie          10
La tragédie c'est la famille. Il n'y en a pas d'autre. Déjà sur l'Olympe. Tous! Pères et mères, maris et femmes, frères et soeurs, à se tirer dans les pattes, à se déchirer, à se détruire... L'humanité na pas changé. Tantôt elle pue, tantôt elle se parfume. Les dieux lui ont montré l'exemple.
Commenter  J’apprécie          30
La tragédie c'est la famille. Il n'y en a pas d'autre. Déjà sur l'Olympe. Tous! Pères et mères, maris et femmes, frères et soeurs, à se tirer dans les pattes, à se déchirer, à se détruire.

Commenter  J’apprécie          20

Video de Odile Barski (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Odile Barski
Odile Barski - le manteau réversible .Odile Barski vous présente son ouvrage "Le manteau réversible" aux éditions La Grande ourse. Rentrée littéraire janvier 2015. http://www.mollat.com/livres/barski-odile-manteau-reversible-9791091416306.html Notes de Musique : ?I'm Not Afraid to Lie? (by Liam Stewart). Free Music Archive.
autres livres classés : romans policiers et polarsVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus


Lecteurs (26) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2873 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}