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140 pages
Beaux Arts Editions (01/08/2017)
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
40 Histoires d'art stupéfiantes !

1er mai 1401 : Ghiberti force les portes du Paradis
8 septembre 1456 : Fra Filippo Lippi pervertit une religieuse
5 juin 1505 : Léonard vs Michel-Ange, le choc des titans
14 janvier 1506 : Soudain un cri : « C'est le Laocoon de Pline ! »
6 avril 1520 : Raphaël est-il mort d'un abus de sexe ?
18 juillet 1573 : Quand Véronèse scandalise l'Eglise
17 août 1661 : le jour où le Nôtre rendit fou Louis XIV à Vaux-le-Vicomte
30 mars 1765 : Fragonard met l'Académie sens dessus dessous
31 août 1832 : Honoré Daumier redouble de rage en prison
1er décembre 1843 : À Vézelay, le projet de Viollet-le-Duc s'effondre
4 février 1869 : Manet frappé par la censure, Zola s'insurge
15 avril 1874 : Les impressionnistes font Salon à part
16 avril 1881 : le petit rat de Degas inspire du dégoût
18 janvier 1898 : Ouverture du Hanneton, réservé aux femmes… et à Toulouse-Lautrec
4 juin 1908 : Premières tribulations des Pieds nickelés
12 avril 1912 : Egon Schiele est écroué pour pornographie
3 février 1917 : Édouard Vuillard livre un prisonnier allemand
5 juin 1917 : Inapte au service militaire, Vallotton peint l'enfer de Verdun
Début décembre 1917 : Modigliani, malade de nus
29 janvier 1932 : Les Montres molles de Dalí font fondre les New-Yorkais
1er mai 1934 : Hergé & Tchang, la rencontre magistrale
19 juillet 1937 : La Prisée de Marc Chagall doublement méprisée par les nazis
20 décembre 1941 : Pagnol rejoue la «drôle de guerre» avec sa troupe de comédiens
28 septembre 1943 : Film sur la délation, le Corbeau vaut à Clouzot une interdiction de tournage
15 mars 1945 : Carné crée un chef-d'oeuvre sous la botte de l'occupant
20 juin 1964 : À Venise, Rauschenberg torpille l'école de Paris
3 janvier 1967 : Buren, Mosset, Parmentier et Toroni flinguent la peinture à la papa
3 juin 1968 : Valerie Solanas tire à bout portant sur Warhol
16 mai 1972 : Les Malassis décrochent leurs toiles
23 mai 1974 : Beuys se fait enfermer avec un coyote
22 octobre 1977 : Orlan embrasse (avec la langue) pour 5 francs
9 septembre 1981 : le dernier combat de Guernica
20 juillet 1986 : Art Spiegelman publie le premier tome de Maus
12 avril 1990 : le FBI débarque chez Jock Sturges
8 juin 2001 : Maurizio Cattelan fait son cinéma
12 octobre 2007 : Les Blue Noses indignent la Russie
15-16 septembre 2008 : Damien Hirst court-circuite le marché de l'art
27 mai 2009 : Et les femmes envahirent le Centre Pompidou
16 octobre 2014 : Paul McCarthy scandalise en place publique
5 avril 2016 : Avec «The Next Rembrandt», l'ordinateur élabore une toile de maître

... et oui, on ne nous dit pas tout !
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Honoré Daumier

S’il existait un roi des caricaturistes, il en porterait sans conteste le titre. Mais ce sens de la dérision a valu au dessinateur un séjour en maison de santé et en prison ! Deux lieux rêvés pour parfaire son dessin au vitriol.

Le jeune Daumier, né en 1808, a commis deux péchés rédhibitoires : il s’est moqué du roi, puis de son gouvernement.
Le 15 décembre 1831, la Caricature, cofondée par Philipon et Balzac, avait frappé fort : Daumier représente Louis- Philippe en Gargantua, assis sur une chaise percée, engloutissant les impôts et laissant tomber de son auguste derrière les promesses et réformes.
Mais Daumier n’aime pas se faire taper sur les doigts et il récidive bien vite. Dans un dessin cruel intitulé les Blanchisseurs [ill. p. 70], il représente le procureur général et deux ministres du roi qui lavent le drapeau tricolore : «Le bleu s’en va mais ce diable de rouge tient comme du sang.» C’en est trop : la sentence devient exécutoire,


«Me voici donc à Pélagie, charmant séjour où tout le monde ne s’amuse pas. Mais moi, je m’y amuse, quand ce ne serait que pour faire de l’opposition…

À sa sortie de Sainte-Pélagie, il est placé dans une maison de santé, celle de l’aliéniste Pinel. Il y croise une autre espèce de parias : les fous et les déséquilibrés. Le 27 janvier 1833, il est libre. L’incarcération a décuplé sa rage. Il ne s’attaque plus frontalement au roi et aux institutions, il croque avec cruauté les exactions, les injustices. …. Daumier se jette dans la caricature de mœurs. Il entame sa série les Gens de justice, une peinture au vitriol du monde de la justice : juges endormis la bouche ouverte en pleine audience, avocats cyniques et pleins d’orgueil… Sainte- Pélagie sera détruite en 1895 pour insalubrité.
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Le 25 avril 1874, le peintre et critique Louis Leroy publie dans le journal satirique Le charivari, un compte rendu sur la première exposition impressionniste.
EXTRAIT :

Oh ! Ce fut une rude journée que celle où je me risquai à la première exposition du boulevard des Capucines en compagnie de M. Joseph Vincent, paysagiste, élève de Bertin, médaillé et décoré sous plusieurs gouvernements.
L’impudent était venu là sans penser à mal ; il croyait voir de la peinture comme on en voit partout, bonne et mauvaise, plutôt mauvaise que bonne, mais non pas attentatoire aux bonnes mœurs artistiques, au culte de la forme et au respect des maîtres.

En entrant dans la première salle, M. Joseph Vincent reçut un coup devant la Danseuse de M. Degas.
- Quel dommage, me dit-il, que le peintre, avec une certaine entente de la couleur, ne dessine pas mieux. Les jambes de la danseuse sont aussi floches que la gaze des jupons. …

Je jetai un coup d’œil sur l’élève de Bertin : son visage tournait au rouge sombre ; une catastrophe me parut imminente, et il était réservé à M. Monet de lui donner le dernier coup.
- Ah ! le voilà, le voilà ! S’écria-t-il devant le numéro 98. Que représente cette
toile ? Voyez au livret.
- Impression, soleil levant.
- Impression, j’en étais sûr. Je me disais aussi, puisque je suis impressionné, il doit y avoir de l’impression là-dedans…Et quelle liberté, quelle aisance dans la facture ! Le papier peint à l’état embryonnaire est encore plus fait que cette marine-là !»
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Exécution de l’empereur maximilien ier du Mexique et des généraux Miguel Miramon et Tomas Mejia le 19 juin 1867.

EDOUARD MANET déjeune seul. Alors qu’il ouvre les missives qui s’empilent dans sa besace, il manque de s’étrangler. Le ministère de l’intérieur lui écrit, et la nouvelle n’est pas bonne : c’est une sommation. Les autorités savent qu’il prépare, avec le concours de l’imprimeur Lemercier, une estampe tirée de sa composition l’Exécution de Maximilien. Elles lui en interdisent la production et, a fortiori, la diffusion. Manet fulmine. Il s’agace de ce gouvernement stupide, pense aux bravades de Gustave Courbet, qui n’a jamais raté une occasion d’insulter la couardise de ses sbires. Si ni sa toile ni son estampe ne peuvent être vues du public, si vraiment l’affaire de Maximilien doit être à ce point étouffée, alors, songe-t-il, il faut crier à la censure.
Mais qui le fera ? Lui ? Sa voix porte moins que ses pinceaux. Non, il a besoin d’un journaliste qui voudra bien tonner sans retenue et prendre des risques pour sa cause, qui est celle, ni plus ni moins, de la liberté d’expression. Inutile de réfléchir plus longtemps. Ce qu’il lui faut, c’est la complicité de son jeune camarade, qui porte ses 28 ans en combinant l’arrogance d’un vieux barbu de l’Académie à l’insouciance de la jeunesse : Émile ZOLA.

(Rappel : Dans son cette œuvre, Manet dénonçait la manière dont napoléon a laissé se faire tuer, en juin 1867, l’empereur fantoche qu’il avait placé au Mexique en vue d’exploiter le pays.)
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"La prisée" de Marc Chagall, doublement méprisée par les nazis.

Cette toile fit partie des nombreux chefs-d’œuvre de l’art moderne cloués au pilori par le IIIe Reich, lors de l’exposition «Entartete Kunst» («Art dégénéré»), organisée en 1937 à Munich. La composition de « La Prisée » de Marc Chagall est frontale, presque iconique. Un rabbin s’apprête à priser du tabac. Évidemment, il n’a rien de l’humanité aseptisée prônée par le nazisme. Avec sa longue barbe émeraude et son teint blafard accusant des traits irréguliers, le traitement expressionniste du personnage condense, à lui seul, les «tares» de «l’art dégénéré». Ces audaces picturales exaspéraient d’autant plus la haine des émissaires d’Hitler quelles concouraient à la mise scène de la culture hébraïque et de «l’âme juive». La toile de Chagall fut donc victime d’une double censure, relevant à la fois de la condamnation esthétique et de l’antisémitisme le plus virulent.
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Quand quelqu’un emploie l’expression «art contemporain» comme s’il s’agissait d’un genre d’art à part, méfiez-vous. Cela cache quelque chose. En général, un goût prononcé pour le kitsch. Pour illustrer une vision personnelle


Mais ce qui les heurte le plus, c’est que «le déchet, le vil, le déchiré, l’usé, le sale se voient élevés au rang d’objets du désir».

«Cette tache, cette boîte de conserve, ce corps lacéré sanguinolent, ces excréments ? Il faut entendre ce qu’en dit histoire de l’art : c’est de l’art.» Eh bien, non ! Une tache ou une boîte de conserve ne «sont» jamais de l’art, en aucun cas. Il arrive en revanche qu’un artiste inclue une tache dans un tableau ou qu’un autre utilise une boîte de conserve. C’est leur insertion dans une composition, et elle seule, qui l’arrime au champ artistique.
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