AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782895961147
125 pages
Lux Éditeur (20/01/2011)
4/5   6 notes
Résumé :
Au fait, au fait ! Interprétation de l idée démocratique suivi de Manifeste de l anarchie. Publié quelques mois après les soulèvements de 1848, le pamphlet Au fait, au fait ! Interprétation de l idée démocratique est l implacable bilan d une révolution manquée et un ardent plaidoyer pour la liberté. Souverain de sa personne, Bellegarrigue rejette la notion de gouvernement sur des bases morales. Dans toute sa fougue, il demeure lucide et entrevoit ce qui, dans la jeu... >Voir plus
Que lire après Manifeste de l'anarchieVoir plus
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Il n’a jamais été vrai, il ne sera jamais vrai, il ne peut pas être vrai qu’il y ait sur la Terre un intérêt supérieur au mien, un intérêt auquel je doive le sacrifice, même partiel, de mon intérêt ; il n’y a sur la Terre que des hommes, je suis homme, mon intérêt est égal à celui de qui que ce soit ; je ne puis devoir que ce qui m’est dû ; on ne peut me rendre qu’en proportion de ce que je donne, mais je ne dois rien à qui ne me donne rien ; donc, je ne dois rien à la raison collective, soit le gouvernement, car le gouvernement ne me donne rien, et il peut d’autant moins me donner qu’il n’a que ce qu’il me prend. En tout cas, le meilleur juge que je connaisse de l’opportunité des avances que je dois faire et de la probabilité de leur rentrée, c’est moi ; je n’ai, à cet égard, ni conseil, ni leçon, ni surtout d’ordre à recevoir de personne.
Commenter  J’apprécie          20
Qui dit anarchie, dit négation du gouvernement ;
Qui dit négation du gouvernement, dit affirmation du peuple ;
Qui dit affirmation du peuple, dit liberté individuelle ;
Qui dit liberté individuelle, dit souveraineté de chacun ;
Qui dit souveraineté de chacun, dit égalité ;
Qui dit égalité, dit solidarité ou fraternité ;
Qui dit fraternité, dit ordre social ;
Donc, qui dit anarchie, dit ordre social.
Commenter  J’apprécie          30
La société est la conséquence inévitable et forcée de l’agrégation des individus. L’intérêt collectif est, au même titre, une déduction providentielle et fatale de l’agrégation des intérêts privés. L’intérêt collectif ne peut être complet qu’autant que l’intérêt privé reste entier, car comme on ne peut entendre par intérêt collectif que l’intérêt de tous, il suffit que, dans la société, l’intérêt d’un seul individu soit lésé pour qu’aussitôt l’intérêt collectif ne soit plus l’intérêt de tous et ait, par conséquent, cessé d’exister.
Commenter  J’apprécie          20
Il est donc vrai qu’un parti, quel qu’il soit, n’existe et n’est craint que parce qu’il aspire au pouvoir ; il est donc vrai que nul n’est dangereux qui n’a pas le pouvoir. Il est vrai, par conséquent, que quiconque a le pouvoir est tout aussitôt dangereux ; il est, par contre, surabondamment démontré qu’il ne peut exister d’autre ennemi public que le pouvoir.
Commenter  J’apprécie          10
Il n’y a pas de pouvoir qui ne soit l’ennemi du peuple, car quelles que soient les conditions dans lesquelles il se trouve placé, quel que soit l’homme qui en est investi, de quelque nom qu’on l’appelle, le pouvoir est toujours le pouvoir, c’est-à-dire le signe irréfragable de l’abdication de la souveraineté du peuple, la consécration d’une maîtrise suprême.
Commenter  J’apprécie          10

Lire un extrait
autres livres classés : libertaireVoir plus
Les plus populaires : Non-fiction Voir plus

Autres livres de Anselme Bellegarrigue (1) Voir plus

Lecteurs (29) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3179 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}