Tout d'abord, parlons de l'objet lui même qui a une personnalité forte et est très abouti, avec de belles illustrations (planches naturalistes) et une mise en page art-déco très esthétique.
Le récit lui-même se découpe en deux parties : la première m'a plus donné l'impression d'une quête d'identité. Même s'il y a des touches très intéressantes d'information sur la biologie ou les musées, le coeur du sujet est Augustin lui-même et ses intéractions avec les autres. Son caractère introverti, ses tocs et sa fragilité liée aux traumatismes de son enfance (deuil d'un parent, harcèlement scolaire, discrimination) le rendent touchant. C'est intéressant de voir comment le Augustin adulte, sous le coup d'un stimuli fantastique prend confiance en lui et évolue au fil des pages. Il est question d'amour filial, et d'amour tout court, car la romance est aussi très présente.
La seconde partie est beaucoup plus engagée sur des thématiques écologiques, environnementales et de respect des communautés et de la biodiversité. On découvre un jeune homme prêt à prendre tous les risques pour avoir des réponses, puis aller au bout de ses convictions et faire ce qui est juste.
J'ai beaucoup aimé ma lecture même si j'ai préféré la seconde partie plus rythmée et riche en rebondissements, avec des enjeux écologiques forts. La romance du début m'a paru un peu rapide.
Je le recommande, et pour ma part je le conseillerais à partir de 14-15 ans (je pense que certains concepts sont difficile à vraiment saisir pour des 12-13 ans).
Lien :
https://marieboulay.blogspot..