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EAN : 9782070451869
432 pages
Gallimard (12/09/2013)
4.5/5   2 notes
Résumé :
Le 12 juillet 1792, une Adresse aux Français, rédigée par l’Assemblée législative et placardée sur les murs de Paris, proclame la Patrie en danger. De partout l’ennemi converge vers Paris, Autrichiens, Prussiens, contre-révolutionnaires. L'Adresse décrit les bataillons ennemis comme nombreux, soumis à une discipline rigoureuse, et depuis longtemps exercés dans l’art de la guerre. Le peuple ne peut leur opposer qu’une noble ardeur enflammant son courage. Le 20 septem... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
La bataille de Valmy dont les royalistes et les hommes politiques de " droite " jusqu'à ceux de Vichy, contesteront la victoire attribuée au peuple, cette bataille, donc, n'est qu'un prétexte pour nous "raconter" l'armée de cette époque.

Un prétexte de l'auteur pour nous présenter les hommes qui composaient cette armée, pour comparer les volontaires de 1791 et ceux de 1792, les différentes types d'armées et leur état d'esprit.

Pour cela, Jean Paul Bertaud, comme souvent dans ses écrits, va plonger dans les archives de l'époque, qu'elles soient nationales , régionales, départementales ou même privées et se livrer à un énorme travail d'archiviste en nous apportant de très nombreux documents et témoignages.

Une fois de plus, le résultat est passionnant , toutes les informations sont expliquées et analysées et surtout de manière très accessible ce qui facilite la lecture de cet ouvrage remarquable.

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Plus qu'un récit de la Bataille de Valmy (20 septembre 1792), cet ouvrage est un essai historique sur les armées républicaines.

Jean-Paul Bertaud démontre que la canonnade de Valmy a été une vraie bataille gagnée par les vas-nus-pieds de la République.

Avec des archives et des récits des soldats des différents camps, l'historien développe une étude très sérieuse sur les régiments, les volontaires.
Il ne faut pas oublier que ces soldats firent les armées de Napoléon...
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Au lendemain de Valmy, on négocie, non pas la paix mais le départ des troupes prussiennes. La jeune République semble avoir encore le choix : poursuivre les négociations et aboutir à la paix ou bien continuer le combat au-delà même des frontières. Parce qu'ils sont patriotes et qu'ils veulent par conséquent le bonheur du plus grand nombre, les révolutionnaires espèrent que le nouveau régime sera bientôt celui des autres pays d'Europe. Le nationalisme qui sera celui du XIXème siècle, tapageur, chauvin, animé en définitive de la haine des autres peuples, leur est étranger. Cependant, la majorité, peu gagnée à l'expansionnisme révolutionnaire, est proche de Robespierre, qui disait en janvier 1792 dans un discours aux Jacobins :
"La plus extravagante idée qui puisse naître dans la tête d'un politique, est de croire qu'il suffise à un peuple d'entrer à main armée chez un peuple étranger, pour lui faire adopter ses lois et sa constitution. Personne n'aime les missionnaires armés, et le premier conseil que donnent la nature et la prudence, c'est de les repousser comme des ennemis."
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Car, qui pourrait nier qu'au premier rayon du nouveau soleil montant sur l'horizon, lorsqu'on entendit parler des droits communs à tous les hommes, de la liberté vivifiante et de l'égalité chérie, qui pourrait nier qu'il n'ait senti son coeur s'élever ... Chacun alors espéra jouir de son existence...
Tous les peuples opprimés ne tournaient-ils pas leur regard vers la capitale du monde?....
Chacun sentit renaître en soi le courage, l'âme et la parole.

Goethe
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Colonel Von Massenbach :

Au début de la campagne, nous voyons les chemins de la gloire...
A Paris! A Paris! On a vidé aujourd'hui plus d'un verre à la bienheureuse fin de ces messieurs de la Convention.

Les avocats de Paris, comment nous résisteront-ils?
La farce ne durera pas longtemps. Les fumées de l'ivresse de la liberté se dissipent à Paris.
L'armée des avocats va être rossée....
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C'est la Marseillaise qui dit le mieux ce que les Français accomplissent en août et septembre 1792 : une révolution sociale.

Ils furent conduites à établir l'Egalité, sans laquelle la Liberté n'existe pas.

Révolution de l'Egalité et de la Liberté, révolution faite donc pour assurer à l'Homme sa dignité d'être.
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Il n'empêche, leur départ fait prendre conscience aux Français qu'au pied du moulin de Valmy s'est joué le sort de la Patrie, ce qui signifie à l'époque celui de la Liberté et de l'Egalité, c'est-à-dire de la dignité humaine.
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Vidéo de Jean-Paul Bertaud
Jean-Paul Bertaud. La prise de la Bastille.
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