Lawrence BlockMatt Scudder tome 7 sur 18
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Et revoici Matt Scudder, le privé ex-alcoolo, et qui a toujours peur de le redevenir. Il recherche une aspirante actrice qui a disparu et craint le pire.
Cependant qu'un de ses vieux copains, soi-disant mort par accident (et un accident bizarre-bizarre ! ) lui cause bien du souci par delà la mort.
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Résumé :
Et revoici Matt Scudder, le privé ex-alcoolo, et qui a toujours peur de le redevenir. Il recherche une aspirante actrice qui a disparu et craint le pire.
Cependant qu'un de ses vieux copains, soi-disant mort par accident (et un accident bizarre-bizarre ! ) lui cause bien du souci par delà la mort.
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Critiques, Analyses et Avis (2)
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Ce 7e épisode des aventures de Matt Scudder est de facture beaucoup plus classique que l'épisode précédent (le blues des alcoolos); on retrouve l'ambiance crépusculaire de "8 millions de façons de mourir"; les problèmes d'alcool s'estompent, et à partir de cet épisode, l'intrigue revient au premier plan. La chute est inattendue et un peu limite en terme de crédibilité vis-à-vis de la psychologie des personnages.
A New-York, Matt Scudder, privé sans licence, inscrit aux Alcooliques anonymes, a été chargé par M. Hoeldtke de retrouver une de ses filles. Paula,est une jeune fille de bonne famille qui n'a pas donné de nouvelles depuis des mois. Celle-ci a disparu dans la jungle new-yorkaise. Elle travaillait comme serveuse et espérait devenir comédienne mais elle a quitté son logement sans prévenir.
En suivant Matt Scudder,dans son enquête, nous allons rencontrer toute une galerie de personnages très attachant., Lawrence Block est passé maître pour camper des gens d'une grande humanité. Et il en fait la preuve avec ce 7e opus des aventures de notre privé ex alcoolique. Cela fait de ce livre une oeuvre forte, où l'intrigue bien que très classique et menée à la perfection.
Lien : https://collectifpolar.com/
En suivant Matt Scudder,dans son enquête, nous allons rencontrer toute une galerie de personnages très attachant., Lawrence Block est passé maître pour camper des gens d'une grande humanité. Et il en fait la preuve avec ce 7e opus des aventures de notre privé ex alcoolique. Cela fait de ce livre une oeuvre forte, où l'intrigue bien que très classique et menée à la perfection.
Lien : https://collectifpolar.com/
Citations et extraits (41)
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Quand des gens âgés et chétifs meurent seuls, on ne cherche pas trop à savoir de quoi ils sont morts. On peut étouffer un vieillard pendant son sommeil, on peut traîner une vieille dame sur le plancher et lui mettre la tête dans le four de la gazinière. Ça, c’est un peu dangereux parce qu’il y a toujours le risque d’une explosion due au gaz et qu’il serait fâcheux de faire sauter tout un immeuble pour avoir voulu tuer un seul de ses locataires.
Les inspecteurs d’ascenseurs s’estiment en droit de toucher un pot-de-vin avant de certifier qu’un ascenseur est sûr. D’autres fonctionnaires se font payer pour délivrer un permis de construire, ou pour fermer les yeux sur une irrégularité dans l’agencement d’un restaurant, ou, d’une façon générale, pour effectuer le travail pour lequel on les a engagés. Cela doit déconcerter les gens de l’extérieur, à moins qu’ils n’aient vécu dans des pays arabes, auquel cas cela doit sans doute leur paraître tout à fait normal.
On ne téléphone pas à quelqu’un pour lui dire tout de go que le chat a grimpé sur le toit, qu’il en est tombé et qu’il est mort. D’abord, tu appelles et tu dis que le chat est sur le toit. Puis tu appelles une deuxième fois et tu dis que des gens, disons les pompiers, sont en train d’essayer de faire descendre le chat mais que ça ne se passe pas très bien. Puis, d’ici à ce que tu m’appelles une troisième fois, j’ai eu le temps de me préparer. Alors, tu peux me dire que le chat est mort.
J’avais envie de boire un verre. Il y a des centaines de raisons pour qu’on ait envie de boire un verre, mais si j’avais envie d’en boire un maintenant, c’était pour la raison la plus élémentaire de toutes. Je ne voulais pas ressentir ce que je ressentais, et j’entendais en moi une voix qui disait que j’avais besoin de ce verre, qu’il me fallait le boire si je voulais pouvoir supporter ça, tenir le coup.
Ce n’est pas une photo magique. On ne peut y lire ni le passé ni l’avenir. Si on la tourne à l’envers, on peut lire mon nom et mon numéro de téléphone mais quand on la retourne, c’est toujours la même pose, la bouche un rien entrouverte, les yeux fixés sur l’appareil photo, l’expression énigmatique. Vous pouvez la contempler aussi longtemps que vous le voulez, elle ne vous révélera aucun secret.
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Cercle polar : quand les héros s'incrustent. .Cercle polar : quand les héros s'incrustent. Allez savoir pourquoi ! Il arrive parfois q'un héros s'impose à un auteur, jusqu'à ne plus le quitter, jusqu'à vieillir ensemble. le phénomène n'est pas nouveau. Philip Marlowe et Raymond Chandler, Agatha Christie et Hercule Poirot, Arthur Conan Doyle et Sherlock Holmes sont des couples mythiques. Et le phénomène se poursuit, plus encore peut-être depuis le succès des séries télévisées. Fred Vargas et son commissaire Adamsberg, Michael Connelly et Harry Bosch finiront pas fêter leurs noces d'or pour le plus grand bonheur de leurs lecteurs. Car le plaisir est grand, en ouvrant chaque nouvel épisode de leurs aventures, de prendre des nouvelles de ces amis de papier comme on s'inquiète de la santé de nos proches. Matt Scudder va-t- il replonger dans l'alcool, se demandait-on à chaque épisode de la série de Lawrence Block. Ces héros que l'on dit récurrents sont plus nombreux que jamais, en voici trois que vous ne connaissez peut-être pas encore... « le Joker » de John Burdett (Presses de la Cité) « Une affaire d'hommes » de Todd Robinson (Gallmeister) « Aux vents mauvais » de Elena Piacentini (Au-delà du raisonnable)
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