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sur 281 notes
L'année de tous les possibles

Jean-Philippe Blondel poursuit son exploration de la France d'avant dans le milieu éducatif qu'il connaît si bien. Avec «La grande escapade» il nous offre de découvrir le microcosme d'un groupe scolaire dans les années 70.

Tout à la fois plongée dans la France des années 70, étude sociologique et évocation d'un système éducatif en mutation, le nouveau roman de Jean-Philippe Blondel, après Un hiver à Paris et La mise à nu, est avant tout la chronique des souvenirs d'enfance, de cet âge où l'innocence peu à peu s'enfuit pour laisser place à des personnalités qui s'affirment, à des destins qui s'ébauchent, marqués par quelques épisodes inoubliables qui ont valeur de rites de passage.
Pour ouvrir ce roman au goût nostalgique, on retrouve une poignée d'enfants sur la corniche qui court le long du grenier du groupe scolaire, à une dizaine de mètres du sol. C'est Baptiste Lorrain qui a eu cette idée et qui a entraîné toute la bande en haut de l'immeuble pour un jeu qui mêle aventure, audace, danger, adrénaline. Si Pascal Ferrant n'avait pas touché l'épaule de Philippe Goubert et si les pieds de ce dernier ne s'étaient pas emmêlés, ce dernier ne se retrouverait pas les mains accrochées à la corniche. En quelque secondes, il voit son destin basculer… Mais la main secourable d'un pompier, suivi de la gifle retentissante de sa mère vont le ramener sur terre.
La vie autour du groupe scolaire Denis-Diderot peut dès lors reprendre son cours. Les parents se préoccuper de la vie de leurs voisins et leur progéniture faire du terrain vague au bord de la ligne de chemin de fer Paris-Bâle le cadre de leur émancipation et l'endroit où ils vont ériger leur cabane.
Jean-Philippe Blondel, en observateur attentif, va alors dévier des enfants à leurs parents et nous montrer combien ce microcosme – les enseignants et leurs époux ou épouses respectives – va se trouver au coeur des bouleversements d'une société qui n'a pas encore pris toute l'ampleur du mouvement initié par mai 68. le patriarcat vacille, les principes rigides de l'enseignement vont soudain être traversés de voix discordantes, d'expériences nouvelles. le jean et le tee-shirt s'invitent dans les garde-robes.
Après la coupure des vacances en famille, les envies d'émancipation se précisent. Alors que Gérard Lorrain rêve de ses prochains grands voyages, son épouse Janick grimpe les échelons de l'entreprise. Baptiste va sur ses quinze ans et prend la direction du collège. Charles Florimont se détache de sa Josée pour rêver à d'autres corps. Celui de Michèle Goubert ne lui déplairait pas. Mais avant cette grande escapade qui donne son titre au roman, il devra éteindre l'incendie provoqué par Reine Esposito. Un joli scandale qui rester dans les mémoires. Mais le point d'orgue de cette année particulière sera ce voyage à Paris dont je vous laisse découvrir les acteurs et le scénario.
C'est avec la palette d'un impressionniste que l'auteur nous raconte ce pays en train de basculer dans une société plus libre, plus ouverte. Par petites touches, il dépeint les courants encore en gestation qui vont déboucher sur une frénésie consumériste. Ayant partagé cette expérience du groupe scolaire – mon père était instituteur – j'ai aussi retrouvé dans ce livre une partie de mon enfance. Et ce joli parfum de nostalgie douce-amère.

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J'ai lu la grande escapade sans aucune émotion et donc sans plaisir. Après avoir lu "dévorer le ciel" de Paolo Giordano, mon niveau d'exigence était sans doute trop élevé. Pas de chance pour ce roman qui n'a pas réussi à retenir mon attention. Peut être, aussi que ce microcosme de l'éducation nationale ne m'intéresse plus. Toujours est il que je me suis ennuyée. Contrairement aux autres lecteurs, les histoires des Coudrier, des Goubert, des Lorrain et des Ferrant, ne m'ont pas accrochée. Certes, nous sommes dans les années 70 et ce retour en arrière ravive des souvenirs parfois teintés de tendresse, de nostalgie mais ces moments ont été très furtifs pour moi et n'ont pas su détrôner mon ennui. Quelques passages m'ont fait sourire mais désolée , je suis passée à côté de ces familles sans avoir envie de mieux les connaître. Je suis convaincue que mon enthousiasme pour ma lecture précédente y est pour quelque chose. Mon impression est donc complètement subjective et ne repose que sur du ressenti.
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C'est l'histoire du groupe scolaire Denis Diderot (il porte bien son nom !), sorte de petite communauté où l'on vit le plus souvent entre instituteurs, dans des logements de fonction.

Évidemment, nous somme en 1975, année du premier choc pétrolier qui va mettre fin à une période relativement sereine. Mai 68 est passé par là, il est donc temps de bousculer un peu les vieilles méthodes d'enseignement : au garde à vous ou presque devant l'instituteur (le directeur est parfait en mini dictateur, plus ou moins réac !), avec châtiments corporels à la clé, les élèves encaissent, les parents ne disent rien…

Mai 68 cela signifie réformes : fini l'école des filles d'un côté, l'école des garçons de l'autre, on tente d'introduire la mixité (au compte-gouttes vu que le directeur s'y oppose fermement), on envisage de mettre l'élève en avant de le faire participer au lieu de lui faire entrer de gré ou de force les matières dans le crâne de façon passive…

Pour remuer ce « vieux monde », on va envoyer un instituteur (un espion ?) qui est enthousiaste et met en place les « nouvelles méthodes » ce qui va entraîner des réactions en chaîne…

On assiste aux relations pas toujours nettes des instituteurs entre eux, les suspicions, la médisance, on a même l'institutrice commère, concierge qui espionne tout le monde derrière sa fenêtre et répand des méchancetés, (distille son venin serait mieux adapté).

L'auteur nous raconte au passage les histoires des gamins entre eux, se lançant des défis plus ou moins dangereux, copains une année, s'ignorant l'année suivante au gré aussi des relations entre instituteurs (trices).

Il évoque aussi le statut des femmes, les soi-disant instituteurs féministes qui considèrent que les tâches ménagères incombent uniquement à leurs femmes et ne lèvent pas le petit doigt à la maison. Et aussi, le côté soupçonneux vis-à-vis des pièces rapportées : les conjointes notamment qui n'appartiennent pas au corps enseignant.

On a évidemment une histoire d'amour au milieu pour ajouter piment autant que douceur au sujet.

Je ne dévoile rien de la grande escapade dans le train pour Paris, pour ne pas divulgâcher.

J'aime beaucoup Jean-Philippe Blondel que j'ai découvert avec « Un hiver à Paris » qui m'a beaucoup plu. Depuis je le suis car son style me plaît. J'ai adoré ce roman, car c'est mon époque, en 1968, j'entrais en fac, et j'avais vécu « les évènements » de près, donc l'école des filles et l'école des garçons qui se touchaient en fait, et ensuite le lycée de filles bien-sûr. Donc, j'ai connu la mixité sur les bancs de la Fac. Autre époque…

Je me souviens de tout le remue-méninge qui avait suivi…

La manière dont l'auteur évoque le milieu scolaire, les relations entre collègues et le fait de cohabiter tout le temps avec les logements de fonction est drôle. Ce roman se lit d'une traite, et le ton est beaucoup plus léger que dans « La mise à nu » par exemple.

Petite précision, je ne suis pas enseignante, donc mon avis est purement personnel.

Jean-Philippe Blondel nous livre une scène fabuleuse : la femme de ménage qui pète un plomb, et se promène à poils dans tout le bâtiment des logements de fonction, en faisant un trip érotique fixé sur le directeur : hilarant !

Un auteur qui ne me déçoit pas.

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Buchet Chastel qui m'ont permis de lire ce roman, dont je me procurerai sûrement la version papier

#LaGrandeEscapade #NetGalleyFrance
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Écrivain à 50% de son temps et prof d'anglais troyen dans les 50% restants, Jean Philippe Blondel a publié son premier roman il y a maintenant près de 25 ans, « Accès direct à la plage" qui avait connaît un grand succès de librairie et qui installait les premières bases de l'univers de cet auteur certainement plus à l'aise à mon sens dans l'intime et le personnel que dans les grandes envolées romanesques.

Pour son nouveau roman, qui "concourt" pour la rentrée littéraire- alors que d'habitude, l'auteur est plus habitué aux sorties de l'hiver littéraire-, Jean-Philippe Blondel change de braquet et opère un virage peut être pas à 180 degrès mais un virage tout de même.

En effet, Blondel semble ici abandonner un peu l'autobiographie (même si on peut penser qu'il y a un peu de lui dans un de ses jeunes héros, Philippe Goubert), les romans sur l'adolescence et les romans triangulaires pour une fresque chorale d'une grande ampleur, qui nous plonge dans la France du mitan d années 1970 , période ô combien charnière pour une France coincée entre certaines traditions rigoristes résultant de la France gaullienne et les velléités libertaires de mai 68.

L'intrigue de cette fresque à plusieurs personnages tourne autour d'un microcosme, avec ce groupe scolaire qui voit graviter plusieurs groupes de personnes liés à l'enseignement, et évidemment ce sujet n'est pas un hasard pour Blondel, enseignant et fils d'enseignants.

Ce groupe scolaire est une vraie entité en vase clos, où tout le monde vit ensemble, dans des logements de fonctions, enfants et parents .

Jean-Philippe Blondel explore avec son ironie et sa douceur habituelle les changements d'un monde en pleine mutation, un monde encore très matérialiste où des jeunes blancs becs ont envie de tout bouleverser notamment dans un système pédaogique jusqu'à présent si conservateur où les bons points et les coups de regle en fer sur les mains ont fait leurs temps.

Dans ce roman nostalgique mais profondément humain, Blondel explore les relations humaines et les non-dits, les secrets dissimilées aux autres et finalement on se rend compte que ce livre est plus proche de ses précédents qu'on aurait pu le penser au départ.

Modestie du style; presque invisible, mais comme toujours au service de l'histoire, galerie de personnages attachants: avec cette grande escapade, Blondel suit joliment son petit bonhomme de chemin dans ce qui est avant tout un joli hommage à un monde révolu ...


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Belle escapade dans les années 70. Tout tourne autour de trois écoles et de ses 5 logements occupés par les instits. Comme dans tout milieu fermé, sympathie, antipathie, commérages, frictions professionnelles, disputes et jeux entre enfants. Et parfois de l'adultère. Ce qui n'est pas banal dans ce roman, c'est la prose pince-sans-rire de l'auteur. Et je te balance sur les fonctionnaires, le couple, les enfants, comme ça, mine de rien. Drôle, tendre et cruel à la fois.
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Jean-Philippe Blondel parle des choses simples et des gens sans importance et il le fait bien.
Dans son nouvel opus, il nous entraîne dans le monde de l'enfance au sein d'un groupe scolaire au milieu des années 70.
Philippe, Bertrand, Christian et les autres sont fils d'instituteurs. Après que la cloche ait sonné, la cour de récréation reste leur terrain de jeux car en ce temps-là, les instits habitaient dans des logements de fonction au-dessus des salles de classe.
Dans ce microcosme, on s'aime, on se déteste, on s'épie.
Les femmes tentent de se libérer du joug de leur mari pour un peu plus de liberté, mai 68 est passé par là. La prochaine rentrée verra l'arrivée des filles dans cet univers réservé jusque-là aux garçons. Certains s'en réjouissent, d'autres s'en inquiètent.

Avec « La grande escapade », Jean-Philippe Blondel observe les changements d'une société en pleine mutation.
Il se dégage de ce roman une saveur douce-amère qui en fait tout le charme. Si Jean-Philippe Blondel flirte parfois avec une forme de nostalgie, il n'y cède jamais. Il regarde le passé avec une tendresse mêlée d'un brin de causticité. Et c'est bien ce ton que j'apprécie souvent dans ses livres, un ton qui me rend l'auteur si sympathique et qui me touche au plus intime.

Merci à NetGalley et aux Editions Buchet-Chastel pour ce voyage en nostalgie.

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A chaque livre, Jean-Philippe Blondel m'enchante en lectrice conquise par son talent naturel à savoir raconter des histoires. C'est encore le cas dans ce « Clochemerle » d'école communale des années 70, sorte de tragi-comédie où s'opposent les anciens et les modernes de l'Éducation Nationale, s'étalent les cancans et les ragots des adultes et s'amorce la compréhension à la vie des enfants.

Ce microcosme scolaire reconstitue une époque révolue, où les familles d'enseignants étaient parfois logées sur place, comme en casernement, où la mixité des élèves s'installait tout juste et où les femmes au foyer (ou au tableau noir de classe) commençaient à se battre pour leur indépendance. Dans ce monde qui ronronnait, des idées novatrices allaient bousculer les vieilles certitudes.

En prenant de la hauteur, l'auteur pointe du doigt avec beaucoup de saveur la fracture post soixante-huitarde qui stigmatise l'éducation traditionnellement réactionnaire face à la progressiste. Ses personnages d'adultes parfois clichés sont vraiment savoureux, et le parcours d'apprentissage en maturité des enfants interpellent nos souvenirs.

Et, plus largement, le roman m'a inspiré un questionnement sans solution: où s'est perdu le respect de l'éducateur dans notre système scolaire? Où se trouvait le bon équilibre entre l'autorité sans subtilité et la trop large tolérance laissée dans l'épanouissement de l'enfant? Vaste débat!

Une lecture récréative et savoureuse.

#netgalley
#rentreelitteraireseptembre2019
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Dans ce roman, Jean-Philippe BLONDEL nous plonge dans les années 75, après mai 1968. Il prend pour prétexte un groupement scolaire de la maternelle jusqu'au CM2 pour décrire les évolutions engendrées par cette époque où le choc pétrolier commence à faire sentir ses effets pernicieux.

Très efficace, on s'attache aux membres des 4 familles d'instituteurs qui officient au sein des classes du groupe scolaire Denis-Diderot. Jean-Philippe BLONDEL aborde, avec brio, la remise en question des méthodes, la tyrannie de certains enseignants envers les élèves, les jalousies des uns ou des autres, les frustrées qui ont besoin de cancaner pour vivre et qui veillent à la bonne morale, sinon c'est la chienlit, la mise en place de nouvelles méthodes plus ou moins appréciées, les amourettes entre collègues, la remise en question des hommes dans cette société où les femmes veulent exister et réclament leur émancipation, ainsi que l'évolution de leurs enfants et leur mal être qui commence à se faire ressentir à l'aube de l'adolescence.

Comme d'habitude, un livre court mais qui ne laisse pas sur sa faim, comme certains. Ces années annoncent le changement et est vraiment une époque bouillonnante où les espoirs étaient permis pour ceux qui avaient le courage de prendre le virage. Encore fallait-il qu'ils en aient les clés, mais l'espoir était là. Une escapade dans le temps qui rappelle bien des souvenirs.
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La grande escapade Jean-Philippe Blondel Buchet Chestel août 2019
#LaGrandeEscapade #NetGalleyFrance.

1975 , une ville de Province, Troyes sans doute, le groupe scolaire Denis -Diderot, école maternelle, école de filles, école de garçons. Un monde à part au sein de la ville. Ses habitants des enseignants , leur famille et leurs enfants. A l'époque on parlait d'instituteurs, ceux qui vivent ici ont eu le privilège d'obtenir un logement de fonction au-dessus de l'établissement dont ils sont le directeur ou la directrice. Leurs gamins se fréquentent. Bien sur il y a des rivalités, des âmes blessées. Bien sûr chaque fait et geste est susceptible d'être épié, noté, enregistré ..
Alors les gamins dans tout cela? Pas toujours facile de fréquenter la classe où le père de son copain sévit! Pas facile de s'épanouir, de se découvrir quand vous êtes traité de balourd, de peureux , que vous êtes gaucher dans un monde de droitier. C'est ce que pense Philippe Goubert du haut de ses 10 ans en ce moment fatidique où il se balance accroché au bord de la corniche les pieds dans le vide à 10 m au-dessus du sol !
1975/1976 sont des années charnières. 1968 a essaimé , les idées, les mentalités commencent à changer, le monde d'hier se craquèle, la femme apparait dans le monde du travail, aspire à s'éloigner des fourneaux, aspire à vivre selon ses aspirations , la mixité à l'école est effective.
Jean-Philippe Blondel nous raconte un monde en mutation, celui des enfants en passe de devenir des adolescents, celui d'adultes en point d'interrogation sur eux-mêmes.
C'est toujours avec beaucoup de plaisir que je découvre les romans de Jean-Philippe Blondel. Ici je me suis sentie moins à mon aise, j'ai vite étouffée dans cette atmosphère "caserne"mais je n'étais pas la seule . Parents , enfants sont complètement asphyxiés, englués dans leur quotidien. Philippe Goubert réussira à "grandir". Les adultes verront leur vie exploser .Après un début un peu longuet, étouffant même le récit s'accélère, les personnages prennent enfin de l'épaisseur et leur vie s'accélère.
Un grand merci aux éditions Buchet- Chastel pour ce partage .
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Une gentille chronique sur la France des années 70, au moment où tout bascule.
Sur toute l'année 75-76, celle de l'application de la mixité dans les écoles, on suit la vie de quelques familles d'instituteurs qui occupent des logements de fonction au sein de l'enceinte scolaire d'une petite ville de province. Enfants comme parents vont être sujets à des émotions et réflexions qui, inconsciemment ou pas, changeront leur existence.
Je pense que ce roman plaira beaucoup au personnel enseignant -en activité ou à la retraite. J'ai aimé son petit parfum de nostalgie, les querelles pédagogiques, les remises en question post-soixante-huitardes, l'éclosion intellectuelle des jeunes esprits. Mais je regrette que l'auteur n'ait fait qu'effleurer timidement ses personnages et leurs émois ; il y a un goût de trop peu qui se dégage de ce roman, au regard du nombre important de protagonistes. Et je regrette surtout l'image qu'il donne des enseignants. Non que je les surestime (des connaissances dans l'Educ Nat ont déjà brisé mes illusions), mais je les imagine toujours un peu plus "vertueux" que le reste du monde ; or, Blondel confirme qu'il n'en est rien : ce sont juste des gens comme les autres.
Reste cependant la description étonnante de la société française en pleine évolution, entre conservatisme bon teint et aspiration à la liberté. C'était hier (même si c'était pourtant il y a presque un demi-siècle), mais ce conservatisme paraît dater d'une toute autre époque.
Au final, ce roman me laissera le souvenir d'un cliché aux couleurs pâles et un peu jaunies.
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