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4,19

sur 2951 notes
En transformant le diable en magicien fantaisiste, pétri d'humour et de créativité, et en bousculant Moscou et ses habitants, Boulgakov, critique la politique et la société de l'URSS stalinienne. Inspiré de Faust de Goethe, le maître et marguerite est avant tout un feu d'artifice qui éclaire deux mille ans d'histoire, des couleurs qui ont inspiré à leurs tours des horizons aussi différents que Salman Rushdie ou les Rolling-Stone. On assiste à une conversation entre le christ et Ponce Pilate qui vaut son pesant de cacahouètes. Ouvrir le maître et marguerite c'est prendre un billet coupé pour une gare oubliée du fin fond de la Russie sans savoir qui va monter dans le wagon. Boulgakov a inventé le shaker qui mélange, malice, magie et vertige en respectant les saveurs de l'ironie si particulière aux russes.
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relecture
Sur Moscou bâillonnée, corrompue, terrorisée, Satan accompagné de ses cohortes jette son dévolu.
Mais n'est il pas lui même en mission commandée? Car où est Satan "IL" n'est pas loin et leur histoire est étroitement liée de là d'ailleurs à "se rendre quelques menus services" n'est pas improbable.
Et Satan libère ses troupes et elles s'en donnent à coeur joie exacerbant par la même les vilenies et la bassesse des hommes.
Superbe livre allégorique d'une époque Russe pas totalement révolue.
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Parfois, sans que l'on sache pourquoi, la mayonnaise ne prend pas. Tous les ingrédients sont pourtant là. Et de qualité. Et la manière est là aussi. Alors on s'escrime jusqu'au bout, en espérant le miracle.
Ainsi ici, je n'ai pas su voir autre chose qu'une farce naïve dans laquelle un gentil diable romantique et ses bouffons sèment la panique dans la société, au grand dam des institutionnels de tout poil, écrivains à la solde du pouvoir, policiers, bourgeois et autres officiels du régime soviétique. le reste est pire. Marguerite ? Elle apparait tard (nue sur son balai-brosse) et ne reste pas longtemps : même l'amour est impossible ici-bas. le Maitre ? Présent dans le titre du roman. Ponce Pilate ? le bourreau contrit est en fait un faux méchant.
Rien n'y fait, point d'émulsion. La mayonnaise est ratée. Je jette.
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Ce livre m'a été recommandé par un ami proche, qui connait bien mes goûts, et pourtant j'ai dû abandonner vers la page 50 faute d'avoir jamais pu rentrer dedans… Peut-être à cause du côté fantastique (eh oui, je ne suis pas fan du genre) ? Pourtant la langue était belle, même très belle, mais voilà quoi. Pas un roman pour les lecteurs comme moi un peu trop terre à terre…
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Grand classique de littérature, écrit entre 1928 et 1940 par Mikhaïl Boulgakov, le Maître et Marguerite est désespérément assommant. Il s'agit certes d'une grande oeuvre littéraire mais je me suis gravement ennuyé en lisant ce roman. A vous dégoûter de la lecture.
On y croise le diable, un écrivain appelé le Maître et son amour Marguerite, un chat géant et des sorcières, magie noire et folie, Ponce Pilate et Jésus. C'est tellement compliqué que je n'arrive pas à le résumer.
Lien : http://puchkinalit.tumblr.com/
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Malheureusement, j'ai dû rater quelque chose...Peut-être est-ce à cause de ma culture et mon intérêt relativement limités pour l'histoire ; en tout cas cette oeuvre ne laissera pas de trace indélébile dans mon cerveau.

J'ai été assez déçu par les personnages qui composent le titre, qui n'apparaissent d'ailleurs de façon surprenante qu'assez tard dans le livre.
Je n'ai pas trouvé de grande consistance au Maître, bien que son côté tourmenté soit intéressant. Ce n'est pas celui-ci qui m'a le plus dérangé, mais bien Marguerite, l'amante du Maître. Cette femme plutôt exaspérante n'a cessé de m'horripiler par son comportement et ses pensées absurdes.
Heureusement, Koroviev et Béhémoth qui sont eux très charismatiques (à la logique absurde également, mais assumée) et présents tout au long du livre, sauvent les meubles.

Que dire du scénario ? Dans la première partie se succèdent des évènements étranges et répétitifs dont je n'ai guère saisi le sens, entrecoupés par des morceaux de l'histoire de Ponce Pilate . Ces derniers étant à mon goût ennuyeux au début, mais dont l'intérêt augmente plus tard.
Puis arrivent les personnages centraux, et là - surprise ! - se succèdent des évènements étranges dont je n'ai guère saisi le sens. de plus je n'ai pas compris pourquoi
Par bonheur j'apprécie à la base l'absurde, et j'ai souri de temps en temps, mais encore une fois quel est le but de tout cela ?
On retrouve néanmoins une critique subtile de la censure littéraire de l'époque ainsi que celle du peuple russe (tout du moins moscovite).

Quant au style d'écriture, je ne l'ai pas trouvé spécialement beau ni original, bien qu'il ne soit pas non plus désagréable. (je dis cela en ayant conscience de la pauvreté de ma critique et j'en ai honte).

Je suis donc ressorti perplexe de cette lecture, qui fut tout de même divertissante, mais par trop déconcertante.
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Avec le Maître et Marguerite, j'ai eu la chance de lire un autre excellent roman Russe. Cette fois, on est un peu dans le fantastique avec les scènes surnaturelles. J'ai bien apprécié le Bal de Satan et la partie sur Jérusalem antique. le livre se lit très bien mais à la fin, je trouvait que ça commençait à s'étirer.

Ce n'est pas pour rien que ce roman est considéré comme un classique.
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Diablement efficace si j'ose dire, prenant et magique, bal avec Satan, sorcières et histoire d'amour, ce monde incroyable crée par un écrivain sous la terreur d'un régime, ce livre m'a même donné envie de me mettre au russe. Il y a tellement de mélange dans ce livre et tous se mélangent parfaitement, drôle, fantastique, terrible, philosophique et palpitant, à lire d'urgence... Un vrai bijou!
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Seconde relecture et toujours autant de découvertes et d'interrogations...
Pourquoi des références à de grands musiciens ???
Berlioz la 1ère victime et son homonyme, Rimsky, le directeur financier des variétés qui va résister un certain temps à la folie qui prend possession de Moscaou et Stravinski, le directeur de la clinique psychiatrique.

Woland et ses acolytes et leurs activités évoquent le roman de Jules Romains "Les Copains" : au cours d'un soir de beuverie les copains vont semer le désordre le plus picaresque dans 2 villes de province.

"La lâcheté..."
ne s'applique ni à Marguerite ni au Maître

"...cet appartement - le N°50 - jouissait depuis longtemps déjà, d'une réputation, sinon déplorable, pour le moins étrange." Plusieurs disparitions, déportations (?) que personne ne cherche à expliquer...(lâcheté qui consiste à ne pas nommer, à trouver des explications qui n'en sont pas) . Son devenir sera l'incendie, mais là aussi, incendie causé par des forces démoniaques et non humaines ...Ou de la difficulté d'assumer le souvenir des lieux de souffrance ???

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Ce roman est sans aucun doute une de mes grandes rencontres littéraires. C'est absolument époustouflant. Je crois que je dois le relire tous les 2 ou 3 ans. Essayer de résumer ce livre est une gageure. le mieux c'est de s'y plonger. et tous ceux à qui je l'ai confié ont été ravis.
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