Je n'abonderai pas dans cette critique.
J'aime la littérature horrifique, profondément, en témoigneront mes critiques précédentes.
Je ne pense pas être insensible au gore, profitant d'ailleurs pleinement de ma lecture de "Morte Saison" en ce moment.
Mais alors là, c'est vraiment indigeste.
Le problème n'est pas le mauvais goût ou l'irrespect de la convention sociale, comme le laisse sous-entendre la préface, en profitant pour tailler ceux qui ne jurent que par King.
Le problème avec les oeuvres violentes, c'est la gratuité. Et ça n'est pas simple de faire l'équilibriste entre débauche gratuite de violence et une violence esthétique ou engagée. J'ai déjà abordé ce point avec le nullisime "Martyrs" dans une de mes critiques (à pondérer avec l'excellent "Midsommar", à titre d'exemple).
Pour venir encore pondérer le propos, on pourra souligner que "Dirty Sexy Valley", dans le "porno-gore", était une réussite.
Mais dans ce recueil, en toute sincérité, il n'y a pas grand-chose à sauver.
C'est dégueulasse, évidemment de très mauvais goût, souvent insoutenable, et pour un bénéfice d'intrigue , de réflexion ou de divertissement inexistant.
C'est juste... Immonde et gratuit.
C'est exactement la littérature horrifique que j'exècre. J'avais beaucoup d'attente pour cette jeune maison d'édition, mais malheureusement, je ne peux que vous conseiller de passer votre chemin.
Et si les goûts et les couleurs ne se discutent effectivement pas, et que oui, on peut évidemment se divertir face à l'horreur via bien des médias, il y a bien une ligne avant l'abjection, qui sépare l'horreur gratuite de l'oeuvre qui apporte un peu plus au lecteur, même en résilience.
Autant vous dire que pour le coup, on n'a pas vraiment respecté le terrain.
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Un livre à ne pas laisser dans toutes les mains!
Des histoires dont le maître mot est : GORE.
Bah oui! C'est marqué sur la couverture en gros et en rouge! Nous avions les maîtres de l'horreur au cinéma, nous avons maintenant les maîtres du gore en littérature!
23 auteurs qui s'en donne à coeur joie pour vous servir ce qu'il y a de pire dans l'être humain! Violence, se*e, vi*l, nudité, agression, meurtres, tortures, consommation d'alcool et de substances interdites, troubles du comportement, langage grossier et cru de nos jours ou dans le passé. Mélangé à des éléments surnaturels (Une mousse pour le mousse de G.Bergal) ou passant par internet ( Gore chef de J. Bouquin qui ferait pâlir d'envie Maïté), de la rencontre d'un couple avide de poker plus que dénudé (Tripes poker de Fétidus) à une rencontre avec une personne à qui on s'attendait pas (Une question de foi de S.Hutson) sans oublier le cochon qui danse! (Dancin'pig de F.Livyns). A moins qu'une petite baignade dans la piscine de swimming blood (de Zaroff) vous tente!
La seule nouvelle que je n'ai pas pu lire est celle d'Axelman : Ressurexi. Trop déconstruit et trop brouillon j'ai lâché la lecture au boit de la deuxième page.
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Il s'agit d'un recueil de nouvelles parfois très gores. Je ne suis pas franchement sensible et plutôt adepte du genre « horreur » et « trash » mais ce qui m'a gêné c'est que parfois les nouvelles étaient trop courtes pour être vraiment construites mais quand même très crues … âmes sensibles s'abstenir
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15 mars 2021
Rencontre avec Jean-Pierre Andrevon, Romancier et Scénariste de Science-Fiction.
Modération : Julien de la Jal
Un entretien où il est question de "Gandahar", de René Laloux, Philippe Caza, un peu de Roland Topor et de Arthur C.Clarke, Le travail du Furet et du dernier ouvrage de JP. Andrevon "100 ans et plus de cinéma Fantastique et de Science-Fiction" donc de cinéma en général.