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Jacqueline Hardy (Traducteur)
EAN : 9782207300497
254 pages
Denoël (02/05/1961)
3.74/5   97 notes
Résumé :
Bradbury n'est pas seulement l'un des tout premiers auteurs de science-fiction, il est aussi un grand écrivain, comme en témoignent les vingt-deux nouvelles de ce recueil qui, de la Terre à Mars et de Mars à Vénus, proposent un périple où l'espace et le temps échappent à leurs frontières familières pour restituer à chaque chose, à chaque être, sa dimension fantastique ou sa part de merveilleux. Car sous la rigueur des mécanismes de l'intelligence, Bradbury ne manq... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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22 nouvelles pour 309 pages, autant vous dire qu'il y en a de très courtes !
Je ne vais pas détailler mon avis par nouvelle, du coup, ce serait trop long.

J'aime Bradbury pour sa plume poétique, onirique même, par moments.
Certaines de ces nouvelles ne m'ont pas vraiment touchée, j'avoue être arrivée à la fin en me disant "WTF ?", mdr ! Mais je parle de deux ou trois, sur 22, ce n'est pas beaucoup.

En tous les cas, je ne me suis pas ennuyée, et je suis toujours surprise par son inventivité, sa capacité à faire de la moindre petite chose un sujet d'écriture (un grenier, une période de sécheresse, des voisins discrets, etc...).

J'ai particulièrement apprécié "Le dragon"(1956, publié en magazine), "Le rêve de fièvre"(1948, magazine) (glauque, car il sait faire aussi...), "La ville où personne n'est descendu..."(1958, magazine), "L'odeur de la salsepareille"(1953, magazine), "Coucher de soleil sur la plage"(inédit et sans date) et "Le jour où la pluie tomba"(inédit et sans date).
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Bradbury me surprend encore avec un coup de coeur, j'ai pris le temps de le savourer un peu chaque jour, pour n'en perdre aucunes miettes. Une vingtaine de nouvelles avec comme point commun d'être excellente et ont pour thème la mélancolie.
Ce qui m'a plus c'est que chaque nouvelle est différente de la précédente, elles touchent différentes époques, des personnages totalement opposés, je n'ai pas eu le temps de me lasser. Il y a un remède pour chaque mélancolique.
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Le style de Bradbury est immanquablement beau. Un auteur de style, qui sait nous pondre des nouvelles de toutes formes, et surtout avec son fameux fond, à la fois mélancolique et poétique, mélangeant la science-fiction et le passé, les hommes et les femmes. C'est toujours d'une beauté extraordinaire.
Pour faire simple, de ce que j'ai lu pour l'instant de Ray Bradbury, je crois bien que c'est mon recueil de nouvelles préférées. Elles égalent les Chroniques martiennes et dépassent les Les pommes d'or du soleil, dans le fond et la forme. C'est vraiment d'une superbe beauté, je me suis laissé porter par ce style unique qui se ressent dans toutes ses oeuvres, oscillant entre un passé radieux et un futur incertain, naviguant entre personnages hésitants, pas sûr d'eux-mêmes et de la vie en général. Ce sont des êtres qui doutent, qui ne savent pas trop à quoi s'en tenir, et qui se découvrent eux-mêmes, et c'est sublime.
Ce qui est amusant, c'est qu'on retrouve des nouvelles qui se déroulent sur Mars tel que l'auteur nous l'a raconté dans son recueil Chroniques martiennes, et j'ai eu un grand plaisir à retourner sur cette planète fantasmée et qui extrapole sur l'humain. Les autres nouvelles futuristes ne sont pas en reste non plus, et je dois dire que Bradbury a le don de nous pondre des futurs peu enviables. Des avertissements foisonnent au fil des pages, et je trouve cela intéressant.
Mais ce que je retiendrais surtout, c'est la beauté de certaines nouvelles, simples et efficaces, qui m'ont ravies jusqu'au plus haut point. Une beauté sans faille, une écriture parfaite, une histoire efficace, tout est combiné. La patte de l'auteur est là, et c'est une patte qu'on reconnaît entre milles. Parce qu'elle est belle.

Un superbe recueil, sans doute le meilleur de l'auteur, de ce que j'ai pu lire à présent, et je vous en recommande chaudement la lecture. La moitié au moins des nouvelles sont fantastiques, l'autre moitié géniales. C'est toujours aussi beau que dans les autres ouvrages de Bradbury, et il y a une force derrière qui ne peut que vous scotcher aux pages jusqu'à finir complètement la lecture. J'ai été complètement séduit, Bradbury reste un des plus fantastiques auteurs de nouvelles que j'ai jamais lu, et je vous invite à le lire, ne serait-ce qu'une fois dans votre vie.
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Chroniques Martiennes est un de mes romans préférés. Poétique et drôles, il y a bien des passages que je voudrais connaître par coeur. Un remède à la mélancolie est également un recueil de nouvelles mais l'unité est dans les thèmes abordés plutôt que dans l'histoire. Les époques, les lieux et les personnages sont différents de l'une à l'autre. La plupart des 22 nouvelles sont très courtes, c'est un recueil qui se dévore avec plaisir.
Au sujet des thèmes, j'ai été sensible à : la nostalgie (d'être chez soi, de son passé) , les souvenirs, la sensibilité artistique, le respect de l'autre, la conception de l'humanité, le désir d'aventure (toujours idéalisée mais indispensable pour éviter de se scléroser).

Ray Bradbury porte un regard plein de tendresse mais sans concession sur l'humanité. Sa vision est amenée avec des touches d'humour, d'ironie plutôt. Les femmes ont souvent insensibles aux rêves de leurs époux, revêches, mais pas toujours à tort...
Chroniques Martiennes reste mon préféré, un bijou, j'ai cependant passé un très bon moment avec ce recueil.
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Je croyais que ça allait l'être, mon remède à la mélancolie, lorsque j'ai commencé ce livre début décembre. Mais malheureusement dès la première nouvelle (éponyme) du recueil, j'ai senti que le niveau serait moindre que ce à quoi l'auteur m'avait habitué jusque maintenant.

Tout n'est pas à jeter, loin de là. Sur 22 nouvelles, je suis passé à côté de 6 d'entre elles, et j'en ai adoré 7. Pour les autres, je trouve que Bradbury ne s'est pas tant renouvelé dans les thématiques et les histoires, et nous ressort un petit peu la même sauce… (les nouvelles de voyage dans l'espace sont très nombreuses cette fois-ci : «La fin du commencement», «Icare Montgolfier Wright», «Le cadeau» ; «Et l'été ne dura qu'un jour», «La vitre couleur fraise»). Ça reste divertissant, mais pas marquant.

J'en ai vraiment adoré 5, et les voici (dans mon ordre de préférence) :

5- le sourire (un ptit côté «Farenheit 451» bien sympa)
4- le jour où la pluie tomba (tout ce qui fait que j'aime les livres de Bradbury : des vieillards tout mignons dans un futur dystopique)
3- Ils avaient la peau brune et les yeux dorés (un ptit côté «Chroniques Martiennes» très sympa)
2- le rêve de fièvre (un ptit côté «Le pays d'octobre» super sympa)
1- le dragon (4 pages, et pourtant c'est la nouvelle la plus divertissante et surprenante du recueil pour moi)

Et je ne m'étale pas plus que ça sur les histoires qui ne m'ont fait ni chaud ni froid, mais il y en a quand même pas mal… («Un remède à la mélancolie», «Le raccommodeur de ménages», «La ville où personne n'est descendu», «L'odeur de la salsepareile», «Le casque», et j'en passe…)

Globalement on est sur ma première déception avec cet auteur, et c'est pas si grave. Si le remède à la mélancolie n'a pas fonctionné, les machines à bonheur prendront le relais.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Mr William Finch resta pendant trois journées entières sans rien faire, dans le grenier sombre et livré aux courants d'air.
Pendant ces trois journées de la fin novembre, il resta seul, à écouter les flocons blancs du Temps tomber doucement de l'infini du ciel gris et froid et mollement, silencieusement, recouvrir le toit, poudrer les gouttières de leur neige. Debout, les yeux clos...
(Dans "L'odeur de la salsepareille")
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Je suis vieux comme si j’avais plusieurs milliards d’années. Ma vie a commencé il y a une minute. Je mesure aussi bien quelques centimètres que des centaines de milliers de kilomètres. Je suis incapable d’apercevoir mes pieds , tant ils sont loin, tant ils se sont éloignés …
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Dorénavant nous engloberons sous le même terme l'âge de pierre, l'âge de bronze et l'âge de fer : ce sera l'âge où nous marchions sur cette Terre en écoutant les oiseaux chanter le matin et où nous aspirions à voler. Peut-être l’appellerons-nous tout simplement l'âge de la Terre, peut-être l'âge de la Pesanteur. [...] Des milliards d'années durant, la Pesanteur nous retint attachés à cette Terre en nous narguant avec le vent et les nuages, avec les moucherons et les criquets. Aussi, ce soir nous arrive-t-il quelque chose de tout à fait extraordinaire. Voici venue la fin du règne de la Pesanteur et, en même temps, la fin d'une époque à jamais révolue dont nous garderons impérissable souvenir. J'ignore comment les historiens de l'avenir diviseront les périodes de Temps, si notre époque commencera aux légendes persanes des tapis volants ou aux fêtes du Nouvel An chinois, célébrées avec des beignets et des feux d'artifices, ou à n'importe quelle autre seconde de l'heure qui va suivre.
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-On dirait que quelque chose brûle, mais l'odeur est curieuse, qu'est-ce que c'est ? demanda-t-il quelques instants plus tard.
Elle attendit un peu avant de lui répondre, en lui tournant le dos :
-Ce sont les revues de l'Institue de Géographie.
Il acquiesça d'un long hochement de tête et ne dit mot.
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[...] t'es-tu jamais demandé ce qu'étaient en réalité les greniers ? Et bien, je vais te le dire ! Ce sont des machines à remonter le Temps, grâce auxquelles des vieillards comme moi, à l'esprit embrumé, voyagent dans le passé et se retrouvent quelques quarante ans en arrière, lorsque, toute l'année, c'était l'été... Nos enfants prenaient d'assaut les voiturettes des marchands de glaces...Cora, te souviens-tu de la saveur qu'elles avaient, ces glaces ? Tu les tenais dans ton mouchoir et tu avais dans la bouche un goût de batiste et de neige...
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