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3,64

sur 174 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Si mon plus grand vice est de suivre Sherlock Holmes dans ses enquêtes, je n'ai jamais dédaigné suivre les pas d'un autre enquêteur.

Tant que meurtre il y a, l'enquête me comblera. Alors, suivre Oscar Wilde dans une enquête, tout en croisant la route de Conan Doyle et de Bram Stoker... What'else ?

De plus, le quatrième de couverture était alléchant : Oscar Wilde propose à ses amis une curieuse activité pour les distraire : "le jeu de la mort". Chacun inscrit sur une feuille le nom de la victime de son choix et aux participants de deviner qui veut tuer qui.

Quand la Mort commence à frapper les victimes potentielles dans l'ordre exact où elles ont été tirées, le drame succède à la comédie...

Mon impression ? Cette deuxième enquête s'est avérée plus palpitante que la première (qui était bonne, je précise, mais qui durait plus longtemps dans le temps).

La différence, c'est que dans cette aventure, les morts se succèdent à un rythme effréné ! Mais toutes sont-ils d'origine criminelle ? Meurtres ou bien morts naturelles ? Accident ? Suicide ? Hasard ? Des morts pour en masquer une seule ?

Toutes les hypothèses sont permises autour de ses morts ou disparitions plus qu'inquiétantes.

Pour l'un deux, j'avais eu de gros soupçons sur un auteur potentiel, mais ne voulant pas me gâcher le plaisir, j'ai fait semblant de rien.

Ensuite, un détail dans une attitude a allumé les feux d'alarme. Malgré tout, je ne voyais pas bien les implications avec tout le reste et je pensais que la solution serait bien plus complexe qu'une tentative de "noyer le poisson".

"Mais qu'est-ce qui pourrait pousser les lecteurs à avoir envie de découvrir cet auteur ?", me demandez-vous...

Et bien, l'auteur a du talent, un certain talent et un talent certain, même, pour :
1. Ne pas m'avoir ennuyé durant les 460 pages, bien que l'enquête avance à son rythme;

2. Mélanger avec maestria la fiction des crimes avec la réalité de trois auteurs ayant existé (Wilde, Doyle et Stoker), d'un peintre (Wat Sickert qui fut accusé d'être l'Éventreur par certains), sans que l'on ait l'impression que tout cela n'est qu'un roman;

3. Me faire apprécier Oscar Wilde au-delà de tout. Il est pétillant, énergique, dispensateur de bons mots, fantasque, et excellent enquêteur. Oui, l'auteur l'a étudié et il nous le restitue d'une brillante manière;

4. Glisser des références au canon holmésien, tout n'en mettant pas trop afin d'éviter d'encombrer le néophyte, mais assez pour gâter les holmésiens. Oui, l'auteur connait Holmes aussi et nous donne l'impression que Wilde a soufflé beaucoup de choses à Doyle;

5. Nous faire croire que tout est plié, que la pièce est jouée, que le rideau vient de tomber sur un sacré coup de théâtre et nous sortir un lapin de son chapeau afin de nous émerveiller une seconde fois... "PAF", tu l'avais pas vu venir, celle-là, hein, Belette ? Non, j'avoue...

Bref, une lecture des plus agréables, dans une époque qui m'est chère (la victorienne), dans le Londres de Holmes, mais aussi de son père littéraire, du père de Dracula et dans le monde fantastique d'Oscar Wilde.

Un livre que l'on referme avec un sourire de satisfaction en raison du bon moment passé, mais aussi avec une pointe au coeur parce qu'on serait bien restée un peu plus en leur compagnie.

Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Encore une très belle réussite avec ce roman qui met en scène Oscar Wilde, Conan Doyle, Bram Stoker, et Walter Sickert.
Oscar Wilde est un dandy, il aime se vêtir avec élégance, boire du champagne, se régaler dans les meilleurs restaurants, converser avec des amis drôles mais pas autant que lui, et surtout, il adore être le centre de l'attention.
Lors d'un diner qu'il organise avec une dizaine de convives, il propose un jeu consistant à nommer de façon anonyme une personne qu'on aimerait voir disparaitre.
Mais dès la nuit qui suit, une des personnes de cette funeste liste va décéder subitement.
Ce sera le début d'une série, mais de quoi, d'accidents, de meurtres, de coïncidences étranges ?
J'aime énormément l'univers créé par cet auteur, à la fois érudit, spirituel et tellement drôle.
Cette série mettant en scène le célèbre dandy compte six tomes et tous sont d'égale qualité.
On y rencontre des personnages ayant vraiment existé, qui se sont pour la plupart réellement côtoyé, voire qui ont été amis.
Les réparties sont fines et caustiques, l'intrigue est excellente et bien sûr, Oscar Wilde va résoudre cette énigme macabre avec tact et intelligence.
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Lors d'un dîner auquel il a convié quelques amis, treize pour être précis – dont le célèbre Conan Doyle et le père de Dracula, Bram StokerOscar Wilde leur propose un jeu qu'il a intitulé le Jeu de la Mort. Chaque convive doit choisir une personne dont il souhaite la mort, mettre son nom dans un chapeau et les noms étant tirés au sort, le défi est de deviner qui a désigné qui. Mais l'heure tardive, le malaise des invités face à cette farce macabre, reporte la résolution des énigmes à plus tard. Or dès le lendemain la première victime désignée décède accidentellement dans un incendie. Mais est-ce réellement un accident ?

Avec charme et élégance Oscar Wilde va se lancer dans une enquête, aidé d'Arthur et de son ami Robert Sherad car bientôt le jeu va prendre une étrange tournure et devenir réalité. Faisant partie lui-même des victimes désignées, ainsi que sa charmante femme, Constance, il lui faut prendre le meurtrier de vitesse pour ne pas faire de leurs deux jeunes fils des orphelins. Appliquant scrupuleusement les méthodes du légendaire Sherlock Holmes, il va dénouer tous les pièges et les faux semblants de cette macabre affaire.

Beaucoup d'humour, un peu noir, très anglais, dans ce roman de Gyles Brandreth, qui retrace parfaitement l'univers d'Oscar Wilde, homme de plume et de théâtre, esthète fasciné par la beauté, aimant jouer avec les conventions sociales. Il nous offre un roman policier très agréable à déguster, comme un thé noir agrémenté d'un bon nuage de légèreté et d'érudition. Bien qu'on y boive plutôt du champagne… Si le sang coule parfois, c'est que certains secrets doivent rester enfouis ou que parle la vengeance. Et finalement le jeu en valait bien la chandelle.
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Suivre Oscar Wilde et sa bande d'amis n'est pas de tout repos ! Alcool, nourriture, sorties sont de toutes les pages. Quel rythme de vie ! Enfin, pour ceux qui en avaient les moyens financiers...
En Angleterre, en 1892, les puritains qualifient les moeurs de cette bande d'équivoques pour le moins sinon de dépravées.
Ici, par la voix de Robert Sherard, qui fut biographe d'Oscar Wilde, on nous parle de beauté, d'élégance, de civilité, de manières aristocrates mais aussi des vices plus sombres et de secrets bien cachés pour plusieurs. Oscar Wilde joue au détective avec (ou à leurs dépens) ses amis peintres, écrivains, acteurs, bourgeois bref les privilégiés de cette société et nous révélera leur part d'ombre, leur âme plus noire.
Gyles Brandreth raconte avec beaucoup de charme, de références et de culture cette aventure du jeu de la mort.
Je me demande si après une telle lecture on aime ou pas Oscar Wilde. Ses manières et ses réparties peuvent tellement être désagréables, détestables. Toutefois, il est intéressant de voir à quel point cet homme est brillant, et possède une verve éblouissante sinon étourdissante, mordante parfois mais surtout inépuisable. Tout compte fait, une lecture réjouissante !
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Cette seconde enquête d'Oscar Wilde est aussi réussie que la première, peut-être même un peu plus.

Cette fois-ci, Oscar organise un dîner avec les membres de son Club et joue au jeu de la mort : chaque convive doit inscrire sur un morceau de papier le nom d'une personne qu'il voudrait assassiner. Mais ce qui n'était qu'un jeu idiot vire au cauchemar quand les personnes tirées au sort meurent les unes après les autres.

Oscar Wilde a de plus en plus des allures de Sherlock Holmes et Robert Sherard devient un véritable Watson. On a même un ersatz de Lestrade avec l'inspecteur Archy Gilmour. En bonne holmésienne, je suis ravie de la ressemblance.

L'enquête est très intéressante et Oscar Wilde fait preuve de clairvoyance et de beaucoup d'esprit.
Les traits d'humour fusent et les us et coutumes de l'époque victorienne sont fidèlement retranscrits. On sent que non seulement Gyles Brandreth est un passionné mais qu'en plus il a fait des recherches. le récit est tellement ancré dans la réalité que j'ai fini par oublier qu'il s'agissait de fiction.

La résolution des mystères est étonnante et un peu tirée par les cheveux mais cela m'a beaucoup plu. Je n'avais pas deviné la moitié des solutions, je n'ai pas l'esprit assez tordu.

Trêve de bavardage, Oscar Wilde m'attend pour une nouvelle enquête : celle du cadavre souriant.
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Oscar Wilde et le jeu de la mort... Oui le bouquin Tadam ! Mon chéri me le sort de son antre... Tadam ! Cadeau !.... Roooh merci mon chéri.. et je me demande combien il en a encore caché dans son antre, parce qu'il me fait ça souvent....

Pitch :
Oscar invite des potes pour une soirée... chaque copains à droit à un invité..
- Oh c'est drôle ça me fait furieusement penser à un truc..
- Mais non !... c'est pas un dîner de cons... même si y en a certain.. c'est pas sûr sûr...^^... Nan rien à voir.. plutôt la bonne société, Oscar lance même un jeu entre la poire et le fromage....
Un jeu que là... on peut dire un peu con... le jeu de la mort.... Meuh c'est juste pour rire répond-t-il quand le bon docteur Doyle pousse des cris d'orfraies....
Pour rire ? T'es sûr Oscar ?.... Ou alors t'avais pas prévu le coup.... parce que des morts va y en avoir, c'est t'y pas dommage....

Alors dans ce bouquin y a.... y a des gueuletons dantesques, des bons alcools, des tonics à ne pas mettre entre toutes les mains...
- Ah bon ? Pourquoi ?
- Heu... à cette époque y avait comme qui dirait des mélanges un peu space niveau alcool.. y avaient peur de rien... si on appréciait pas la fée verte, bin y avait le vin de Mariani... bordeaux plus cocaïne.. un bon tonic paraîtrait-il.. même la reine était fan....
- Carrément !
- Ouais... Je peux reprendre ?
- Heu oui...

Donc dans ce livre y a des feuilletés au fromage, des feuilletés au caviar, des homards... le marquis de Queensberry qui passe par là, avec ses nouvelles règles, des copains Doyle et Stoker,
- Stoker ? Comme Bram Stoker ? le papa de Dracula ?
- Oui c'est un copain d'Oscar... il se bat d'ailleurs avec ses vampires le pauvre... Bon t'arrêtes de me couper ?
- Oui, désolée...

Mais y a aussi des acteurs, écrivains, poètes, et peintres.. des pièces de théâtres bonnes et moins bonnes, de la boxe, et des tours de magie.. Socrate et un perroquet... des enfants déguisés... de l'envie, jalousie et suspicion... du cirque, un pasteur, Flaubert... des clopes, cigarettes et autres cigares avec la fumée qui va avec.... de beaux jeunes hommes, jeunes gens avec un oeillet vert à la boutonnière... y a de l'amour et des dettes... des fringues de cinglé, Oscar même pas peur.... une librairie française donc cheloue... des bons mots et autres aphorismes Oscar oblige.. une façon étrange de vivre... des drôles de déco avec des plantes en pot... de l'amitié, des épouses absentes.. L'ombre du futur d'Oscar qui plane déjà.... des boutons de manchette et des drôles de moustaches... et encore plein d'autres trucs mais pas de ratons-laveur et c'est bien dommage...

Une histoire sympa, qui se lit bien... j'ai même pas cherché le potentiel coupable, je me suis laissée entraîner par Oscar et son intelligence flamboyante, et son humour cynique. C'est pas le polar en tension et chapeau de roue, non... C'est le polar qui se déguste, qui donne faim, envie de fumer, et qui fait sourire... Et c'est très chouette...
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"Nous allons ce soir jouer au jeu de la mort". C'est ainsi qu'Oscar Wilde souhaite terminer le diner. Un petit jeu où chacun note anonymement sur un petit papier le nom de la personne dont il souhaite la mort. Puis ces papiers sont tirés au sort, l'un après l'autre. On connait ainsi le nombre de ses ennemis dans l'assemblée présente ce soir-là.
Mais ce qui ne devait être qu'un jeu vire au drame dans les jours qui suivent lorsque une, puis deux, puis trois personnes et un perroquet meurent dans des circonstances qui ne sont pas toujours très claires. Wilde a-t-il lancé une malédiction ou le hasard aide-t-il à réaliser les souhaits des participants à ce jeu?
Voila notre Oscar et ses amis, Robert Sherard et Arthur Conan Doyle lancés dans une enquête à rebondissement, qui de déductions en déductions va mener Wilde à la vérité. Notre écrivain est d'autant plus concerné qu'il est le prochain sur la liste, et que sa chère COnstance est aussi visée, ce qu'il ne peut supporter.

Gyles Brandreth nous plonge encore dans le Londres des années1880-1890, pour mettre en scène un auteur facétieux, dandy jusqu'au bout des ongles, un homme parfois insupportable qui se considère lui-même comme une oeuvre d'art, mais un homme qui a peur de la mort, de la sienne, et surtout de celle de ses proches. Il nous le rend plus attachant.
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Oscar Wilde et ses amis font partie d'un club nommé le Club Socrate. Lors d'une réunion de ses membres, Oscar Wilde organise un petit jeu : chacun va écrire le nom de la personne qu'il souhaiterait voir morte et une fois les petits papiers mélangés dans un sac, Byrne qui est secrétaire du Club, sortira les papiers un par un afin que les membres de l'équipe essaient de trouver qui a désigné chacun des nommés. Un problème va surgir dès lors que les personnes mentionnées vont être retrouvées mortes. 

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 Je suis allée d'hypothèses en hypothèses pour essayer de trouver qui pouvait avoir tué chacune des personnes, s'il s'agissait du même meurtrier etc 
Le personnage d'Oscar Wilde est vraiment très sympathique avec de l'humour et son épouse délicieuse et candide. Un vent de fraîcheur parcourt ce récit. Tous les personnages sont plaisants et malgré le nombre important de pages, cette histoire se lit, avec avidité et les pages se tournent sans effort tant tout s'enchaîne très bien.

 Il s'agit du premier roman de cet auteur et je ne savais pas que ce titre était le second d'une série. Il s'agit d'une de mes lectures de vacances et cette histoire m'a enchantée. Je lirai bien évidemment les autres lors de prochains congés. Une bonne lecture détente.
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Un deuxième tome des aventures d'Oscar Wilde détective relatée par son fidèle ami Robert Sherard.
Une enquête - aventure intéressante, très bien documentée à la frontière du classique policier (Agatha Christie) et du roman de moeurs.
On y retrouve avec plaisir les bons mots d'Oscar Wilde et un Londres fin XIXème siècle à travers les lieux fréquentés par la haute société de l'époque.
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Deuxième tome des aventures d'Oscar Wilde en tant que détective, "Oscar Wilde et le jeu de la mort" est encore meilleur que le premier!
Gylles Brandeth, l'auteur, nous plonge dans l'Angleterre de la fin du XIXe siècle, et plus précisément dans le monde d'Oscar Wilde et de ses amis.
Après avoir triomphé avec sa pièce de théâtre, Oscar Wilde convie ses amis du Club Socrate à un dîner un dimanche soir. Il leur propose un petit jeu : désigner secrètement qui chacun souhaiterait assassiner... Mais ce qui ne devait être qu'un jeu se transforme rapidement en drame : les personnes désignées lors du jeu meurent les unes après les autres... Oscar Wilde, toujours perspicace, décide alors de mener l'enquête, accompagné de son fidèle ami Robert Sherard. Et il y met d'autant plus d'ardeur que sa femme; Constance, et lui-même figurent sur la liste...

Brandeth nous fait découvrir non seulement une époque, mais aussi tout le foisonnement intellectuel de cette fin de XIXe siècle. On peut se sentir un peu perdu au début, avec tous les personnages... Mais cela rentre vite dans l'ordre!
A conseiller vivement aux amateurs d'enquête policière (digne de Sherlock Holmes), aux fans d'Oscar Wilde et à tous les lecteurs appréciant l'humour, l'érudition et un style très agréable à lire!
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