AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,94

sur 327 notes
J'ai lu un autre récit de l'auteur sous le pseudonyme d'Ian Manook qui m'avait paru un tantinet longuet, j'ai donc eu un petit peu peur avant de faire cette lecture.

Ici j'ai dévoré le récit plein de rebondissement et de chapitres courts, ici changement de décor nous sommes aux Etats-Unis dans une petit ville paumé et nous sommes plongé dans la disparition de plusieurs jeunes filles dont certains ont disparues depuis une quinzaine d'années.

Pour certains anciens policiers comme Freeman, la traque du ou des personnes impliquées et toujours d'actualité surtout car aucun corps n'a été retrouvé.

Lorsque le personne d'Hunter sort de prison, Freeman prend en chasse celui-ci qui a été emprisonné dans cette affaire.

Cependant après avoir traqué celui-ci Freeman commence à avoir des doutes au sujet de son implication dans cette affaire et certains événements à suivre vont confirmer ces doutes.

Il est question ici de vengeance et de justice sur fond de racisme également, mais la traque de Freeman va ouvrir plus de portes que prévu.

J'ai aimé ce récit à tambour battant cependant certaines péripéties ou ficelles m'ont parues un peu improbable, cependant j'avoue que je lirai prochainement Crow vu le final d'Hunter.

Un petit bémol également pour moi sur les noms des personnages pour lesquels j'ai eu un peu de mal Crow, Hunter, Freeman, Hackmann.
Commenter  J’apprécie          200
Je n'ai pas été emballée plus que cela par cette lecture. Pourtant, la quatrième de couverture me faisait furieusement envie: un serial killer s'est échappé, le père d'une victime va pouvoir se venger, et on va enfin savoir ce que sont devenues les cinq femmes disparues alors que leurs maris avaient été assassinés quinze ans auparavant.
Ce serial killer, c'est Hunter, un sang mêlé vite accusé qui va revenir sur le lieu des crimes, Pilgrim's Rest, dans les Appalaches enneigées, dans le but de prouver son innocence. le père de la victime, c'est Freeman, un ex flic dont la fille fait partie des disparues et qui n'a qu'une envie: se venger. Mais il va falloir composer avec le nouveau shérif, Hackman, les quelques habitants du lieu devenu désertique depuis le drame et les junkies de passage.
Le début de l'intrigue est captivant, puis très vite, il se charge d'invraisemblances et de caricatures de personnages: il devient alors lassant. le lecteur connait trop vite les tenants et les aboutissants de l'histoire et les différentes étapes de la résolution de l'enquête policière semblent combler le creux de l'intrigue. Les répliques des personnages deviennent elles aussi ennuyantes: les piques qu'ils se lancent se veulent ironiques mais ne servent qu'à remplir des pages car elles perdent très vite tout intérêt.
A mon avis, les idées de départ étaient très bonnes mais elles ont été mal agencées: tout est livré dès les premiers chapitres, et de ce fait, le récit manque de rythme.
Dommage.
Commenter  J’apprécie          180
Alors pour commencer, je dois dire que le thriller n'est pas mon genre de littérature préféré mais régulièrement j'y goûte et je me surprend à parfois y prendre pas mal de plaisir. Et là, c'est réussi.
J'avais fait la connaissance de Ian Manook via l'un des tomes de sa trilogie Yeruldegger et j'avais apprécié autant le dépaysement que la singularité des personnages. Alors je suis ravie d'avoir découvert une autre facette de l'auteur, sous un pseudo adapté (dont l'explication est donnée en préface).
Si j'ai bien compris, nous avons affaire au premier tome de ce qui sera une trilogie (à paraître chaque mois de mai nous a révélé l'auteur lors de la rencontre chez Babelio), mettant en scène Hunter, personnage Ô combien complexe, évadé du couloir de la mort alors qu'il était emprisonné depuis 12 ans pour des crimes et disparitions dont il s'est toujours déclaré innocent. Bref, le voilà en cavale et de retour dans la région des Appalaches, un bled paumé nommé Pilgrim's Rest où ne demeurent qu'une poignée de personne dans un motel transformé en partie en logements. A ses trousses, Freeman, un ancien flic désespéré depuis que la disparition de sa fille Louise 14 ans auparavant a été attribuée à Hunter, avec quatre autres jeunes femmes. Alors que Freeman pense avoir enfin mis la main sur Hunter, une succession d'événements vient rebattre les cartes. Pilgrim's Rest devient une sorte de camp retranché où débarque le FBI et où les prédateurs et les chasseurs ne sont plus tout à fait ceux que l'on croit.
Pour faire court et simple, les atouts de ce thriller sont nombreux :
- l'intrigue est menée tambour battant, les rebondissements se succèdent à un bon rythme mais sans jamais tomber dans l'excès... juste la bonne dose pour ne pas pouvoir lâcher le bouquin.
- les images défilent devant les yeux, il y a des scènes très impressionnantes, le film vient tout de suite.
- mine de rien, le contexte et le décor, cette amérique profonde aux relents racistes (il est question de red necks et de sang-mêlés, de racisme anti-noirs bref, on a un bon échantillon de ce qu'ils peuvent offrir) sont parfaitement utilisés, les personnages se coulent dedans avec naturel, on a vraiment l'impression d'être dans un thriller américain.
- Un poil d'humour et un brin d'ironie sont les bienvenus et permettent de garder un peu de distance face à la rudesse de l'ensemble (il s'agit quand même de tueurs en série et dans le genre gore, hein...). Il y a des clins d'oeil, on perçoit les références au genre à travers des lectures et des films. Et au passage, la justice américaine et ses représentants ne sont pas épargnés.
- On note également un bel équilibre dans les personnages de femmes, loin d'être présentées comme des petites nanas sans intérêt face à un univers plutôt machiste.
- et la fin est suffisamment intrigante pour donner envie de lire le tome 2 l'année prochaine.

Bref. Haletant et très divertissant dans son genre. Test réussi en ce qui me concerne.
Commenter  J’apprécie          171
Déjanté ? Oh oui ! Loufoque ? très ! extravagant ? à fond ! drôle ? par moments ! excessif ? certes ! MAIS très intelligemment écrit !!!
Tarantino n'a plus qu'à le mettre en scène 😃 très original, j'ai adoré me plonger dans cette histoire rocambolesque mais incroyable ! Ca ne plaira pas à tout le monde mais il vaut la peine de le tenter !
Commenter  J’apprécie          166

Qui sais j'ai peut-être lu le prochain scénario d'un film de Quentin Tarantino, Hunter de Roy Braverman alias Ian Manook est une histoire tout simplement géniale. Tous les ingrédients sont réunis pour que le lecteur ne puisse ranger son bouquin avant la fin de l'histoire. Une petite ville américaine, un shérif et ses adjoints racistes, un ex flic noir qui recherche sa fille disparue depuis 14 ans et comme cerise sur le gâteau l'évasion d'un tueur en série responsable de plusieurs disparitions de femmes. Dès les premières pages nous sommes dans l'oeil du cyclone ou aucune justice ne peut remplacer la vengeance. L'auteur nous parle de la sauvagerie qui habite une grande partie de ce grand pays que sont les États-Unis.
Commenter  J’apprécie          160
Aouchhhh, il y avait longtemps que je n'avais pas pris un tel pied avec un scénario!!! Je me suis fait balloter comme un vieux chiffon au fond d'une cuve de machine à laver en mode essorage.
Pour commencer mon ressenti sur ce roman, je ne pouvais pas passer outre le préface où l'auteur explique le pourquoi du comment de ses choix de ses différents pseudo, et forcément, celui de Roy Braveman est à l'honneur et donc, avant même de commencer ma lecture à proprement parlé, j'étais déjà conquis (il est fort ce Roy...Paul....Patrick, euh non, Ian.... bref, tous quoi ;) ) On est d'accord sur le fait que ça ne change rien à l'histoire, ni ne lui apporte un quelconque avantage mais j'ai trouvé très intéressant de connaitre cette anecdote qui est somme toute, fort belle.
Au démarrage, j'avoue avoir été quelque peu troublé par son écriture qui m'est apparue comme très découpée, limite agressive par moment et le début de ce livre ne s'est pas déroulé comme je l'avais imaginé. le choix du vocabulaire m'a également perturbé par certains moments et j'ai eu quelques doutes sur le fait de l'apprécier réellement à sa juste valeur. Je vous rassure, cela n'a pas duré très longtemps et dès que j'ai pu faire abstraction de ça ( dû au fait de s'habituer et de se plonger petit à petit dans l'histoire) je n'ai pu arrêter ma lecture. le rythme que Roy nous imprime et nous oblige à suivre est envoûtant, on se sent pris dans sa spirale et le rythme cardiaque va crescendo au fur et à mesure du scénario.
C'est terriblement bien pensé de bout en bout, à tel point que la première idée qui nous traverse la tête une fois que la lecture arrive à son terme c'est : alors, il faut que je m'organise pour avoir la suite. Mais, TOUT DE SUITE!!!!
Du coup, je vous laisse, j'ai des courses à faire ;)
Commenter  J’apprécie          150
Quand Ian Manook devient Roy Braverman, on est transporté de la Mongolie aux USA, dans un bled des Appalaches, Pilgrim's Rest, sans doute dans un des états du nord-est des USA, Vermont ou New Hamshire, ce n'est pas précisé... (j'ai cherché sur le Net, un village de ce nom existe bien, mais en Afrique du Sud !).
Le style suit. Dans la trilogie mongole, au vivait, sauf exception, au rythme lent des nomades, avec une forme narrative laissant beaucoup de place à la description, au contemplatif. Dans Hunter, premier tome d'une nouvelle trilogie annoncée, c'est l'action qui prime, avec un nombre impressionnant de rebondissements. Les chapitres sont courts (une moyenne de 5 pages par chapitre), les phrases percutantes. Les dialogues sonnent souvent comme des combats de boxe.
On est dans un type d'univers plus connu ; on peut par exemple penser à Craig Jonhson et à son shérif Walt Longmire. Mais ça fonctionne bien, notamment grâce au nombre important de personnages principaux, aux caractères bien trempés et aux multiples zones d'ombre, que Ian/Roy nous fait découvrir par petites touches.
Au final, j'ai été captivé et j'ai lu l'ouvrage presque d'une seule traite, en moins de 24h, ce qui ne m'arrive pas souvent. C'est un vrai compliment pour l'auteur !
Vous pouvez légitimement me demander, après une telle critique, pourquoi je n'ai mis que 4 étoiles sur 5 dans mon appréciation Babelio. Simple : avec Yeruldelgger, Ian Manook racontait de belle façon une histoire intéressante ET faisait découvrir un univers. C'est ce dernier aspect qui m'a manqué avec Hunter...
Commenter  J’apprécie          152
Hunter est un tueur en série, à moitié indien, qui vient tout juste de s'évader de prison. C'est l'homme que Freeman traque, avec obsession, depuis la disparition de sa fille, douze ans auparavant. Une traque qui va le mener tout droit à Pilgrim's Rest, où l'évadé est revenu chasser sur ses terres. Mais la soif de vengeance de Freeman devra bien attendre, car le destin semble vouloir contrecarrer ses projets.

Dès les premières lignes, on sait que l'on va plonger dans une lecture sombre et brutale. Un thriller à l'ambiance noire, non dénuée d'humour, tout aussi noir l'humour, vous l'aurez compris. Il n'y a qu'à lire les titres des chapitres pour s'en faire une idée !

La plume est spécialement immersive et colle à merveille au ton du livre. le décor, les dialogues, les différentes scènes, tout est habilement décrit, si bien que le film de cette histoire se déroule sous nos yeux, sans même que l'on songe à appuyer sur pause. J'ai visualisé sans peine cet endroit paumé, ces moments silencieux où chacun se dévisage, ces regards qui scrutent, la neige qui tombe délicatement. Puis soudain, l'agitation, l'adrénaline, le vent puissant et tout qui dérape. Et voilà que la tempête de neige a pris ses quartiers pour quelques temps, accompagnée d'un froid mordant à vous glacer les os.

Par ailleurs, l'auteur a l'art de créer des personnages profonds, et c'est la raison pour laquelle ce thriller m'a autant plu, qu'il m'a marquée et même émue. Je ne dis pas qu'ils sont forcément attachants, loin de là, mais ils ont une vraie personnalité. Ils disent et font des choses en accord avec cette personnalité, ce qui leur confère une certaine authenticité. Je me souviendrai particulièrement de Thelma, droguée jusqu'au bout des ongles, mais tellement touchante, ou encore de Denise, la patronne du café.

J'ai retrouvé dans “Hunter” certains points communs avec “Pasakukoo” et “Le cas Chakkamuk”, tels que des agents de l'État pas toujours très finauds, un humour acerbe et du sexe, cela dit, la comparaison s'arrête là, car ce roman est tout de même beaucoup plus oppressant et l'intrigue plus éprouvante.

Si vous étiez partis pour vous délecter d'un petit thriller pépère, vous allez rapidement sortir de votre torpeur, car ce roman est un véritable page-turner ! Oui, je m'autorise l'expression, car après tout, il s'agit presque d'un vrai thriller à l'américaine.

Ma chronique est sur le blog.
Caroline - le murmure des âmes livres
Commenter  J’apprécie          140
Ambiance d une petite ville perdue au milieu de nulle part ou un sheriff règne à sa manière avec ses propres lois.
Pour les personnages un accusé évadé de prison,un shérif et son frère, des agents du fbi,des filles disparues,l auteur nous en donne pour jotre content .
On ne s ennuie pas une seule seconde,les meurtres sont assez violent ,le rythme est assez soutenus, en bref Roy Braverman nous offre le meilleur du polar.
Commenter  J’apprécie          140
J'ai adoré la trilogie mongole de Ian Manook avec son flic atypique Yeruldelgger (surtout les deux premiers tomes). Par contre, je n'ai pas du tout accroché avec "Mato Grosso", son ouvrage suivant qui se déroulait au Brésil. Pourquoi je vous parle de Ian Manook ici ? Tout simplement parce que Ian Manook et Roy Braverman sont tous les deux les pseudonymes du même auteur, Patrick Manoukian. Et j'ai eu envie de me lancer de nouveau avec cet auteur qui me plaît bien. D'autant que l'aventure et le voyage avaient l'air d'être de nouveau au programme. Et du dépaysement avec Roy Braverman, c'est garanti. le départ se fait plutôt sur les chapeaux de roues ! Pas le temps de s'acclimater aux grands espaces gelés, il ne nous laisse pas respirer un seul instant du début à la fin. J'ai dévoré ce livre en à peine deux jours et j'étais déçue d'être déjà arrivée à la fin. Excellent ! Un uppercut comme avec Yerldelgger, même si c'est complètement différent. Mais le dépaysement total est là. Une tension, un suspense et une certaine forme d'humour sont aussi là et on est tenu en haleine jusqu'au bout.
L'histoire se déroule dans un endroit paumé des Appalaches, Pilgrim's Rest, en plein hiver. le climat et le paysage rajoutent énormément de pression à l'intrigue. On se retrouve au milieu de nulle part, avec un ex-flic noir dont la fille a disparu il y a une quinzaine d'années, et qui à force de douleur, de questions sans réponse, ne tient plus que par la haine et le besoin de vengeance contre Hunter, le meurtrier condamné à mort, emprisonné depuis plus de 10 ans et qui vient de s'évader. Freeman, c'est son nom, suit sa trace et le capture pour lui faire avouer ce qu'il a fait de sa fille. Mais dans ce paysage d'hiver dantesque, rien ne se déroule comme il l'avait prévu. A vous de lire la suite…
J'ai beaucoup aimé la galerie de personnages de cette sombre histoire pleine de violence, de souffrance, mais aussi d'humanité. J'ai été touchée par certains d'entre eux. D'autres sont juste des "horreurs". Ça ne plaisante pas à Pilgrim's Rest. Roy Braverman n'est pas tendre avec ses personnages même si on sent de la tendresse pour certains. Je pense que l'on n'en a pas fini avec certains, et c'est tant mieux. J'ai hâte de lire la suite de cette série de thrillers.
A lire absolument par les amateurs de bons thrillers !

Lien : https://mapassionleslivres.w..
Commenter  J’apprécie          123




Lecteurs (749) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2864 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..