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Les aventures de Lady Eleanor Swift tome 1 sur 3
EAN : 9782824620275
360 pages
City Editions (13/04/2022)
3.69/5   52 notes
Résumé :
Alors qu'elle a passé des années autour du monde, à prendre le thé en Chine, à croiser des alligators au Pérou ou à échapper à des bandits en Perse, Eleanor Swift est obligée de rentrer en Angleterre. Son oncle vient de décéder en lui léguant un vieux manoir familial, avec son personnel attentionné et ses secrets. C'est un changement de vie total dans une campagne bucolique, très tranquille pour une jeune aventurière.
Tranquille ? Pas tant que ça. Lors d'une... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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Cosy Crime by Cathie pour Collectif Polar
Meurtre à l'Anglaise, premier tome de la série Les Aventures de Lady Eleanor Swift, A Very English Murder dans la version originale parue en 2020, a été publié le 13 avril 2022 par les éditions City. le style est très agréable à lire, les nombreux dialogues entre Lady Swift et les différents protagonistes faisant progresser l'intrigue de manière cohérente et vivante: « Connaissez-vous son alibi pour la nuit en question? -Oui, il m'a dit qu'il était à un bal masqué et que ses amis pourraient le confirmer. -Nous n'aurons aucun mal à trouver le bal dont il s'agit et vérifier son alibi. -Parfait mais à vrai dire je ne vois pas quel pourrait être le mobile de Lancelot à moins qu'il ne trempe dans une affaire louche et que Mr Atkins l'ait découvert. » (Page 116)
Mais ce qui caractérise l'écriture des auteurs est le délicieux humour britannique distillé au fil des pages pour notre plus grand bonheur, notamment les « conversations » avec maître Gladstone, le chien débonnaire: « Il se trouve, Gladstone, que j'ai été témoin d'un meurtre, nous devons donc en aviser la police. Toi aussi, tu trempes dans cette affaire jusqu'au cou (Voyant que Gladstone n'était pas convaincu d'avoir joué le moindre rôle dans l'histoire, Eléanor se hâta de poursuivre) D'accord, je vais devoir me rendre au poste de police et je vais te dire ce que je pense des autorités. » (Page 24)…Et l'inexpérience d'Eléanor en tant que maîtresse de maison: « Elle ne savait pas comment procéder pour engager de nouvelles recrues. Quel désastre! Devait-elle prendre les choses en main et servir du thé sucré à ses domestiques pour calmer leurs nerfs? Pouvait-on servir du brandy à son personnel? Elle secoua la tête. » (Page 53).
Fil rouge: allusions répétées à la mystérieuse disparition des parents d'Eléanor; récits de ses voyages avant de venir s'établir à Henley Hall.
L'intrigue:
1920- « Alors qu'elle a passé des années autour du monde à prendre le thé en Chine, à croiser des alligators au Pérou ou à échapper à des bandits en Perse, Eléanor Swift est obligée de rentrer en Angleterre. Son oncle vient de décéder en lui léguant un vieux manoir familial, avec son personnel attentionné et ses secrets. » Changement de vie radical pour cette jeune aventurière. Ne va-t-elle pas s'ennuyer à mourir dans la campagne tranquille anglaise?
Bien que lassée par cette vie sans attaches, la jeune femme n'est pas certaine que son retour inopiné soit une bonne idée. Comment pourrait-elle se sentir chez elle dans ce décor figé, pétri de convenances dont elle n'a aucune idée? Désireuse de mettre de l'ordre dans ses pensées et ses sentiments contradictoires vis-à-vis de Henley Hall, elle sort se balader. Surprise par un violent orage, elle s'approche d'une carrière afin de se réfugier dans une cabane de chantier dans laquelle un homme se fait assassiner sous ses yeux. le temps d'arriver sur place, plus aucune trace du meurtrier…et de la victime!
Sur le chemin du retour, elle manque se faire renverser par une moto. Que peut bien faire cet individu par une telle nuit sur une route qui dessert uniquement la carrière et quelques fermes isolées? En l'absence de cadavre et de preuves matérielles, lady Swift décide de prendre les choses en main…Et découvre, à son grand désarroi, l'identité du mort. Mais comme la police croit à une mort accidentelle, Eléanor est la seule à pouvoir rétablir la vérité. Finalement, la campagne anglaise n'est pas si tranquille que ça!
Les personnages:
Eléanor Swift: jeune veuve de 29 ans, aventurière, esprit libre; déterminée, indépendante, un rien têtue, anticonformiste et intrépide; riche héritière qui parcourait le monde à la recherche de nouveaux itinéraires pour une agence de voyages.
Clifford: ancien officier d'ordonnance de l'oncle d'Eléanor qu'il adorait; secret, réservé et guindé. Savoir encyclopédique, logique implacable et sens de l'observation font de lui un excellent enquêteur.
Maître Gladstone: vieux bouledogue qui appartenait à l'oncle d'Eléanor; poussif et attachant; suit sa nouvelle maîtresse partout.
Mrs Butters: l'intendante de Henley Hall.
Spencer Atkins: ami de l'oncle d'Eléanor.
Lancelot Fenwick-Langham: jeune aviateur intrépide, voisin d'Ellie.
Cartwright Thomas: fermier antipathique, voisin d'Ellie.
Kingsley: maire de Chipstone.
Sergent Wilby: policier local.
Seldon: commissaire divisionnaire de la police judiciaire d'Oxford
=>Un duo d'enquêteurs tout à fait improbable mais qui fonctionne parfaitement entre la jeune femme moderne et délurée et le majordome guindé mais perspicace.
Les lieux:
Henley Hall: imposante façade, porte en chêne à deux battants, entrée flanquée de deux tourelles séparées par trois rangées de fenêtres cintrées, les armoiries de la famille Henley sculptées sur la clé de voûte de l'arche centrale du bâtiment, 80 hectares de jardins à la française et de parc =>Le décor est posé dès les premières lignes avec la description soignée du manoir dont Eléanor a hérité, théâtre de sa future vie et de ses prochaines aventures, avant l'apparition des autres personnages, comme si le lieu revêtait une importance capitale.
Les environs du manoir: dix minutes à pied séparent la maison de la grille du domaine donnant, à gauche, la route menant au village, à droite une autre route serpentant pendant deux-trois kilomètres jusqu'à une intersection.
Little Buckford: village près du domaine de Henley Hall => Blotti au milieu des champs et des bois, véritable village anglais de carte postale avec sa grande rue le traversant depuis l'église médiévale en silex, ses boutiques et sa salle de lecture, ses ruelles pavées et ses cottages au toit de chaume éparpillés entre les pommeraies et les potagers soignés. Comment imaginer qu'un tel décor puisse abriter crimes en tous genres? Mais comme le dit la célèbre Miss Marple: « La nature humaine est la même partout, mais dans un village on a l'occasion de l'observer de plus près. »
En conclusion:
Sous ses dehors légers de cosy mystery, Meurtre à l'Anglaise propose une véritable réflexion sur la place des femmes en 1920 avec son personnage de lady excentrique et anticonformiste: « Elle avait appris à ses dépens qu'explorer des montagnes et des déserts, que dormir sous les étoiles scintillantes allait souvent de pair avec la faim, l'épuisement, la maladie. (…)Elle ne prétendait pas être la première, elle ne faisait que suivre les traces de ses héroïnes, ces pionnières courageuses qui avaient osé défier les conventions et surmonter les obstacles pour se mesurer à leurs homologues masculins. Mais tout était plus difficile pour les femmes. » (Page 13).
Le +: immersion drôle et saugrenue d'une lady fantasque dans un village anglais régi par les convenances que les idées progressistes et la modernité n'ont pas atteint.
Un premier opus très plaisant, drôle, intelligent, bien construit qui vous offrira un passionnant moment de détente…Après avoir lu la dernière ligne, vous n'aurez qu'une envie: retrouver lady Eléanor au plus vite!
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Ce roman policier léger se laisse lire gentiment mais ne m'a pas toujours permis de rester réveillé, malgré ses nombreux chapitres courts et rythmés.

Cette première enquête de Lady Swift, une encore jeune bourlingueuse qui vient d'hériter de la demeure et du titre que lui a laissé son oncle disparu, la voit être le témoin d'un meurtre, à peine arrivée sur les lieux.

Elle va s'associer avec son majordome, qui était aussi celui de son oncle, pour former un duo d'enquêteurs un poil improbable mais efficace.

Verity Bright, l'autrice, n'a pas hésité à accumuler les clichés du cosy-mystery, avec une touche de sentiments et d'humour. le mélange fonctionne assez bien pour une lecture estivale sans prétention.
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1920. "Alors qu'elle a passé des années autour du monde à prendre le thé en Chine, à croiser des alligators au Pérou ou à échapper à des bandits en Perse, Eléanor Swift est obligée de rentrer en Angleterre. Son oncle vient de décéder en lui léguant un vieux manoir familial, avec son personnel attentionné et ses secrets." Changement de vie radical pour cette jeune aventurière. Ne va-t-elle pas s'ennuyer à mourir dans la campagne tranquille anglaise? 
Bien que lassée par cette vie sans attaches, la jeune femme n'est pas certaine que son retour inopiné soit une bonne idée. Comment pourrait-elle se sentir chez elle dans ce décor figé, pétri de convenances dont elle n'a aucune idée? Désireuse de mettre de l'ordre dans ses pensées et ses sentiments contradictoires vis-à-vis de Henley Hall, elle sort se balader. Surprise par un violent orage, elle s'approche d'une carrière afin de se réfugier dans une cabane de chantier dans laquelle un homme se fait assassiner sous ses yeux. le temps d'arriver sur place, plus aucune trace du meurtrier...et de la victime!
Sur le chemin du retour, elle manque se faire renverser par une moto. Que peut bien faire cet individu par une telle nuit sur une route qui dessert uniquement la carrière et quelques fermes isolées? En l'absence de cadavre et de preuves matérielles, lady Swift décide de prendre les choses en main...Et découvre, à son grand désarroi, l'identité du mort. Mais comme la police croit à une mort accidentelle, Eléanor est la seule à pouvoir rétablir la vérité. Finalement, la campagne anglaise n'est pas si tranquille que ça!

Meurtre à l'Anglaise, premier tome de la série Les Aventures de Lady Eleanor Swift, A Very English Murder dans la version originale parue en 2020, a été publié le 13 avril 2022 par les éditions City. le style est très agréable à lire, les nombreux dialogues entre Lady Swift et les différents protagonistes faisant progresser l'intrigue de manière cohérente et vivante: "Connaissez-vous son alibi pour la nuit en question? -Oui, il m'a dit qu'il était à un bal masqué et que ses amis pourraient le confirmer. -Nous n'aurons aucun mal à trouver le bal dont il s'agit et vérifier son alibi. -Parfait mais à vrai dire je ne vois pas quel pourrait être le mobile de Lancelot à moins qu'il ne trempe dans une affaire louche et que Mr Atkins l'ait découvert." (Page 116)
Mais ce qui caractérise l'écriture des auteurs est le délicieux humour britannique distillé au fil des pages pour notre plus grand bonheur, notamment les "conversations" avec maître Gladstone, le chien débonnaire: "Il se trouve, Gladstone, que j'ai été témoin d'un meurtre, nous devons donc en aviser la police. Toi aussi, tu trempes dans cette affaire jusqu'au cou (Voyant que Gladstone n'était pas convaincu d'avoir joué le moindre rôle dans l'histoire, Eléanor se hâta de poursuivre) D'accord, je vais devoir me rendre au poste de police et je vais te dire ce que je pense des autorités." (Page 24)...Et l'inexpérience d'Eléanor en tant que maîtresse de maison: "Elle ne savait pas comment procéder pour engager de nouvelles recrues. Quel désastre! Devait-elle prendre les choses en main et servir du thé sucré à ses domestiques pour calmer leurs nerfs? Pouvait-on servir du brandy à son personnel?  Elle secoua la tête." (Page 53).
Fil rouge: allusions répétées à la mystérieuse disparition des parents d'Eléanor; récits de ses voyages avant de venir s'établir à Henley Hall.

Sous ses dehors légers de cosy mystery, Meurtre à l'Anglaise propose une véritable réflexion sur la place des femmes en 1920 avec son personnage de lady excentrique et anticonformiste: "Elle avait appris à ses dépens qu'explorer des montagnes et des déserts, que dormir sous les étoiles scintillantes allait souvent de pair avec la faim, l'épuisement, la maladie. (...)Elle ne prétendait pas être la première, elle ne faisait que suivre les traces de ses héroïnes, ces pionnières courageuses qui avaient osé défier les conventions et surmonter les obstacles pour se mesurer à leurs homologues masculins. Mais tout était plus difficile pour les femmes." (Page 13).
Le +: immersion drôle et saugrenue d'une lady fantasque dans un village anglais régi par les convenances que les idées progressistes et la modernité n'ont pas atteint.
Un premier opus très plaisant, drôle, intelligent, bien construit qui vous offrira un passionnant moment de détente...Après avoir lu la dernière ligne, vous n'aurez qu'une envie: retrouver lady Eléanor au plus vite!
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C'est la première fois que je lisais un Cosy Mystery et j'ai eu un véritable coup de coeur pour ce livre. de ce fait, maintenant je n'ai qu'une envie, c'est de découvrir d'autres livres de ce genre.

L'auteure m'a séduite et conquise comme il le fallait grâce à sa plume qui est d'une telle fluidité que le livre se dévore très rapidement. de plus c'est très addictif et on ne peut pas s'arrêter comme ça en cours de route ! Eh bien non car figurez vous qu'à partir du chapitre 10 j'ai littéralement englouti tout le reste du roman en une après-midi seulement.

Nous avons une histoire captivante et haletante du début jusqu'à la fin en plus d'avoir des protagonistes hyper attachants. Nous suivons une enquête qui va être menée par une Lady. Sympa n'est-ce pas ? Je vous avoue qu'une fois arrivée à la fin du livre j'étais très attristée par le fait de devoir quitter les personnages et j'ai ressenti beaucoup d'émotions tout au long de ma lecture. On découvre chacun des protagonistes au fur et à mesure que l'on tourne les pages et on en apprend particulièrement plus au sujet de Clifford le majordome.

Suite à la révélation de l'assassin je ne m'y attendais pas du tout et je n'ai rien vu venir. J'ai pourtant essayer de découvrir l'assassin mais malgré quelques doutes je ne visais pas du tout la bonne personne. C'est ce que j'ai particulièrement aimé ici car on se pose moultes questions, on doute pour au final être complètement à côté de la plaque !

L'intrigue est vraiment bien construite et menée à la perfection et les personnages sont hauts en couleurs. On va également découvrir des non-dits entre Eleanor et son oncle qui malheureusement n'est plus de ce monde. Tout ceci m'a beaucoup émue jusqu'à en avoir les larmes aux yeux. Ils sont tous deux passés à côté de quelque chose et c'est fort dommage.

Lady Eleanor Swift est une femme differente des femmes de cette époque. C'est une jeune femme qui sait ce qu'elle veut ou pas dans la vie et qui a soif d'aventure. C'est une femme qui a vecue beaucoup d'aventures diverses et variées. Je l'ai beaucoup apprécié dès le début par sa personnalité et sa perception des choses. On va dire que je me suis quelque peu reconnue en elle. C'est une femme libre et à cet époque ce n'etait pas toujours le cas pour les femmes de son rang. Quand une femme venait d'une famille riche elle devait se mariée à un bon parti et les journées de ces femmes se résumées à ne rien faire on va dire car le personnel de maison etait la pour s'occuper des differentes taches diverses et variées à effectuer. J'avoue qu'une vie comme ça je n'en aurais pas voulu non plus.

Suite au décès de son oncle, Lady Eleanor Swift rentre en Angleterre au sein du vieux manoir familial qui lui a été légué par celui-ci. Elle va donc retrouver le personnel qui est au service de son oncle depuis de nombreuses années, notamment Clifford le majordome. Elle va également faire la connaissance de Gladstone, le compagnon à quatre pattes de son oncle dont elle hérite également. Gladstone c'est un bouledogue gentil, gourmand et quelque peu fainéant. Il ne faut pas trop lui en demander … Eleanor n'a jamais été adepte du principe d'avoir un personnel de maison mais elle va devoir s'y faire. le soir même de sa venue au manoir elle va etre temoin d'un meurtre. En effet, un homme qui lui semble familier va être assassiné par une arme à feu sous ses yeux. Eleanor va donc avertir la police locale de ce qu'elle a vu et une fois qu'elle va arriver sur le lieu du crime, elle va s'apercevoir que le corps a disparu ! La police locale va donc la considérée comme folle et ne va pas croire en ses declarations car il n'y a pas de corps. Aussi bizarre que cela puisse paraître, elle est certaine de ce qu'elle a vu ce soir-là ! On ne la croit pas ? Tant pis ! Lady Swift va donc mener sa propre enquête avec son acolyte Gladstone et éclaircir ce drôle de mystère ! D'autres meurtres vont avoir lieu. Est-ce une coincidence ou ca na rien a voir avec ce soit disant meurtre dont Lady Swift a été temoin ? Ca c'est a vous de le découvrir !

Maintenant je n'ai qu'une envie c'est de découvrir la suite pour retrouver Lady Swift, Clifford et Gladstone ainsi que Lancelot.

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Si je m'étais écoutée, j'aurais abandonné cette lecture dès le premier tiers du roman, car l'héroïne est agaçante, incohérente, un peu sotte, avec des réactions disproportionnées, du genre à se vexer quand on lui dit bonjour. Heureusement, suspense aidant, cela s'arrange au fil des pages, elle devient sympathique et fait même preuve de perspicacité et de débrouillardise.
La jeune lady Swift revient d'un périple autour du monde pour hériter du domaine de son oncle qui s'occupa d'elle enfant, alors qu'elle avait perdu ses parents. C'est avec le majordome de feu cet oncle, et avec son chien, Maitre Gladstone (c'est le nom du chien) qu'elle va enquêter sur la résolution de plusieurs crimes, après avoir été témoin du premier d'entre eux, et ceci à cause de l'inefficacité de la police.

J'ai bien cru notre héroïne un peu inconsciente et un peu cruche au début, car qui décide d'aller faire une promenade un soir d'orage et de tempête ? Mais il fallait bien le voir commettre ce crime me direz-vous ! Il y aurait pu y avoir d'autres façons : cette tempête aurait pu avoir lieu au moment où elle arrivait au manoir, justement...
Au début du roman, j'ai sauté plusieurs paragraphes de détails antérieurs à l'action, et totalement inutiles, relatifs au passé africain d'Eleanor, qui auraient pu être distillés plus tard dans l'histoire, au fur et à mesure des besoins. Outre ces erreurs de narration, l'intrigue est intéressante, mais le début est mal cousu, maladroit, sans compter que l'on tourne en rond pendant un petit moment. Mais j'ai commencé à aimer ma lecture à partir de la moitié du livre, et je ne l'ai plus lâchée. Les personnages sont intéressants, et l'action devient palpitante. Au final, ce cosy-mystery mérite le détour.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
En regardant l'imposante façade, lady Eleanor Swift se demanda à nouveau si elle avait bien fait de revenir. Après avoir lu la lettre l'informant du décès de son oncle et du legs - Henley Hall - qu'il lui avait laissé, elle s'était dit que ce retour aux sources tombait à point nommé.
Elle n'en était plus si sûre à présent...
Postée devant la porte en chêne à deux battants, elle leva les yeux vers les deux tourelles qui flanquaient l'entrée du grand manoir à la façade beige. Séparées par trois rangées de fenêtres cintrées, les tourelles se dressaient vers le ciel gris et couvert. Les armoiries de la famille Henley, sculptées sur la clé de voûte de l'arche centrale du bâtiment, semblaient désapprouver sa présence.
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Pour tuer l’ennui par cet été particulièrement humide, elle avait consacré ses journées à la lecture de ses romans préférés et ses nuits, à l’élaboration de plans saugrenus censés lui éviter un retour forcé au pensionnat où la vie était encore plus morne qu’au manoir. Après une absence de seize ans, elle était revenue.
Elle prit une profonde inspiration et tira sur la clochette, songeant que la dernière fois qu’elle était venue, elle était encore trop petite pour l’atteindre.
Elle leva les yeux vers les armoiries de la famille Henley.
Mais qu’est-ce qui t’a pris, Ellie ?
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Connaissez-vous son alibi pour la nuit en question? -Oui, il m’a dit qu’il était à un bal masqué et que ses amis pourraient le confirmer. -Nous n’aurons aucun mal à trouver le bal dont il s’agit et vérifier son alibi. -Parfait mais à vrai dire je ne vois pas quel pourrait être le mobile de Lancelot à moins qu’il ne trempe dans une affaire louche et que Mr Atkins l’ait découvert.
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Vous préféreriez peut-être prendre le petit déjeuner à 11 heures? Ce qui repousserait toutefois la collation de 11 heures. Je pourrais demander à Mrs Trotman de vous servir le petit déjeuner au moment du déjeuner, et le déjeuner au moment du dîner? Mais il faudrait alors vous réveiller à minuit pour vous servir le dîner. Eléanor le dévisagea, estomaquée. Etait-ce de l’humour? Du sarcasme? -Clifford, comment faisait mon oncle pour digérer les conseils que vous prodiguez inlassablement sur nos moindres faits et gestes du quotidien? -Il prenait du darjeeling avec du citron, madame.
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Elle avait appris à ses dépens qu’explorer des montagnes et des déserts, que dormir sous les étoiles scintillantes allait souvent de pair avec la faim, l’épuisement, la maladie. (…)Elle ne prétendait pas être la première, elle ne faisait que suivre les traces de ses héroïnes, ces pionnières courageuses qui avaient osé défier les conventions et surmonter les obstacles pour se mesurer à leurs homologues masculins. Mais tout était plus difficile pour les femmes.
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