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EAN : 9782709602532
J.-C. Lattès (28/09/1983)
3.1/5   5 notes
Résumé :

Dans le célèbre Chienne de ,vie, je t'aime, Monique Brossard-Le Grand a raconté sa lutte pour arriver à être chirurgien, son départ pour soigner les réfugiés en Thaïlande et comment, à son retour, frappée de paralysie à la suite d'un virus contracté en Asie, elle s'est retrouvée à l'hôpital, mais cette fois-ci de l'autre côté de la barrière...

Dans Vive l'hôpital!, récit rempli d'anecdotes souvent teintées d'un tonique humour, Monique Brossard... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
J'ai trouvé ce roman récit dans un boîte à livres. Je m'en suis emparé, ayant lu il y a quelques décennies "Chienne de vie, je t'aime.. Encore une leçon de courage et d'abnégation que nous donne cette chirurgienne. Elle nous fait découvrir la face cachée de l'hôpital, de ses patients, de son personnel. Elle connait parfaitement ce milieu, ayant été gravement malade, sans aucune appréhension, elle retrace les divers parcours que doit suivre un usager dans le monde hospitalier; J'aime beaucoup sa façon de nous présenter l'ensemble du personnel, mis à disposition des patients et le travail que chacun accomplit pour notre confort, notre bien-être, notre guérison.
J'adhère à son analyse. Oui ce récit date des années 1970. Il n'est plus d'actualité, surtout au moins de vue des nouvelles approches des médecins face aux malades et des nouvelles techniques médicales et des nouvelles thérapies... Mais je pense qu'actuellement le milieu hospitalier se déshumanise. Il y a un problème de rentabilité. Comment un personne malade et même gravement malade, accidentée peut-elle être source de revenu !!!!! de plus l'hôpital souffre énormément de manque de personnel. Et la crise n'est pas terminée Il y a également un sous(effectif du personnel médical , à savoir les médecins. Ce phénomène s'est accru avec le problème du numérus clausus qui vient enfin d'être aboli... Mais un peu tardivement : il faut 15 ans pour faire un praticien !!!
Monique Brossard-Le Grand écrit très bien et son récit est facile à lire et à comprendre; Nous avons ici les deux faces de l'hôpital, vue par le médecin et vue par le patient.
Merci Monique pour cette belle présentation de l'hôpital est des soins que l'on nous réserve... Une belle page de vie;.
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Je suis tout à fait d'accord avec la critique de Lulu. J'ajouterai qu'il serait essentiel de relire ce livre alors que les hôpitaux sont surchargés, que le personnel souffre cruellement de ces vagues de la Covid-19, affrontant chaque jour, chaque heure les difficultés de respiration, la mort. Nous comprendrions mieux l'importance d'obéir aux règles de protection afin que les infirmiers, les médecins, les aides puissent retrouver un niveau de travail normal.
Je les applaudis de tout coeur.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Rendre visite à un hospitalisé nécessite impérativement des qualités naturelles ou acquises. Ce qui compte, c'est la manifestation de sympathie dont témoigne votre présence auprès du malade. Malheureusement, les meilleures intentions sont bien souvent gâchées par un comportement mal adapté à la situation.
- Il y a les visiteurs qui s'assoient lourdement au pied du lit en faisant trembler la suspension-traction de votre fémur.
- Il y a ceux, bien grippés, qui vous embrassent tendrement, alors que le moindre effort de toux vous arrache un cri.
- Il y a ceux qui arrivent avec des chocolats et qui vous racontent leur dernière grande bouffe, alors que vous venez d'être opéré de la vésicule.
- Il ya ceux qui vous montrent la cicatrice qu'ils ont au même endroit que vous mais, boursouflée, hypertrophique, affreuse ( "parce qu'ils cicatrisent mal " ) .
Enfin, il y a les visiteurs qui veulent voir le pansement sous le drap, les sensibles qui verdoient avant de s'écrouler, les justiciers qui rouspètent à votre place dans les couloirs et pourchassent la surveillante, les effrontés qui entrent sans frapper et sans s'excuser pendant des soins à huis clos, ceux qui clament enthousiastes " Tu en as de la chance, je voudrais bien être à ta place ! " .
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Plus on monte dans la hiérarchie plus le chef se détache et se précise. Mais le chef ne doit pas se leurrer sur son pouvoir : l'autorité d'un chef dépend du respect de ses troupes. L'accord des troupes et la valeur du chef se confondent dans un objectif commun : l'apport de chacun pour un confort meilleur et un amour plus profond du malade
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En réanimation, on rattrape la vie qui s'échappe comme un ballon d'enfant dansant vers les nuages. Si le fil nous échappe, le ballon s'envole vers d'autres cieux, emportant la vie que nous n'avons pu retenir. Car en réanimation, il arrive aussi qu'on ne sauve pas : on regarde mourir, impuissants, ceux que l'on n'a pas pu sauver.
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Ici, on ne guérit pas, on sauve. Réanimation ! Mot magique et terrifiant, musique de vie ou de mort, grandes orgues qui retentissent dans les cathédrales de la résurection.
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La science est internationale.
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