AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782843449321
280 pages
Le Bélial' (22/03/2018)
4.17/5   30 notes
Résumé :
Cela fait bien dix ans qu'Ed et Karrie bourlinguent dans l'espace, à bord du Loin de chez soi, et ils pourraient bien bourlinguer encore dix ans, à récupérer la ferraille du cosmos, des carcasses de vaisseaux spatiaux, pour la revendre. Mais voilà qu'Ed, grand gaillard bourru au coeur d'artichaut, croise le chemin d'Ella Rodriguez, jeune femme traquée par des drones pugnaces. Aussi belle qu'intelligente, Ella est en réalité une IA : destinée à une vie de servitude, ... >Voir plus
Que lire après Les ferrailleurs du cosmosVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
4,17

sur 30 notes
5
9 avis
4
3 avis
3
3 avis
2
0 avis
1
0 avis
"Sanglotant, je plongeai mon regard dans les grands yeux d'Ella, et la serrai contre moi. Fort!"

11 octobre 2017: Sophia la femme bionique, une Gynoïde (programme ELIZA) créée par le roboticien David Hanson, a été présentée aux Nations Unies... Huffington Post du 27/10/17.

Dans une galaxie lointaine, très lointaine, le capitaine Ed a compris que la plantureuse Ella ( 20 ans, silhouette élancée, peau moka, grands yeux acajou, crinière couleur de nuit) est une Hackeuse, ceinture noire de Tae Kwon do, et tireuse émérite

"Ella dézippa le devant de sa tenue. Ed vit un sein et détourna la tête. Elle glissa sa main sous le tissu et en ramena un pistolet à aiguilles laser effilé. "

Des drones araignées la poursuivent... car Ella est une IA, de dernière génération, avec un paradigme de conscience de soi.

Des humains, des androïdes, des Arachnides, des Octopoïdes... Ed, et son ingénieure mécano Karrie, plus Ella quittent le spatiport, pour Altaïr III, poursuivis par un Intercepteur Watson...
Tan tan tan ta tan (dans une galaxie lointaine, très lointaine)

Après les droïdes araignées, leur vaisseau "Loin de chez soi", change de cap, pour aider un appareil en détresse.
Ses occupants, 3 chenilles obèses, grisâtres et hérissées d'épines, cherchent à prendre le contrôle du " Loin de chez soi".

La chenille la suivait, "ses soies ondulant, son sphincter cracheur de poison prêt a tirer", Ella est là, pour sauver Karrie et Ed, face aux hideuses tentacules et aux épines qui menacent de la transpercer...

Des E.T, des Aliens, des vaisseaux filant dans l'espace, des combats au blaster et Ella.
La belle Ella, " elle était destinée à l'industrie du sexe ", voulait échapper à la Hayakawa et fuir à travers l'espace.
" Je crevais d'envie de l'embrasser... Sa peau était chaude...
Ella, ce qui m'attire, c'est aussi... toi, la personne que tu es... au delà de la beauté. "
Commenter  J’apprécie          775
Space op des années 50.

Dans un univers pot de confiture (tous les mondes sont accessibles en deux coups de cuillère à pot) avec plein de races extraterrestres. L'association entre un bourlingueur de la cinquantaine, son ingénieure et une IA dans un corps de déesse vénézuélienne. Non je ne spoile pas un secret divulgué à la page 32 (texte commencé à 17). Récupérateurs de vieux vaisseaux échoués aux quatre coins de la galaxie.

Le roman est un fixe-up (ensemble de nouvelles mise bout à bout et formant dans cet ordre un roman). L'ensemble tourne autour des sentiments du Capitaine pour l'IA si mignonne, au cours d'aventures avec beaucoup d'interrogations religieuses, spirituelles et sur la place de l'IA.
Cela a l'air complexe et moderne comme ça, (c'est contemporain) mais en fait non, tout le mauvais du Pulp a bien été restitué. Background anémique, personnages inconsistants dont on a fait le tour en trois feuillets et qui tournent en rond englués, figés même dans leur comportement. Comme ce sont des nouvelles, on n'a pas le temps de s'intéresser (éventuellement) à une histoire qu'elle est terminée. Exit la profondeur, les intrigues tordues. C'est trop simple et du coup, c'est trop mou. Pas d'emphase, c'est linéaire et dans le mauvais sens du terme. C'est plat. Impossible de se passionner.

D'accord, c'est la collection Pulps du Belial, mais pourquoi je m'éclate avec Capitaine Flam (qui a été inspiré du Capitaine Futur de E. Hamilton dans la même collection), avec Cobra et sa tête de Bel-Bel et je m'ennuie profondément avec les ferrailleurs du Cosmos ?

Edit de Mai 2020 : Je précise à propos de capitaine Futur... Autant j'aime le dessin animé, autant le texte d'Hamilton est consternant...
Commenter  J’apprécie          7210
Je suis entré en résonance avec ce texte.

Publié dans la collection « Pulps » des éditions du Bélial', je m'attendais à quelque chose de léger, focalisé sur l'action. Et certes, de l'action pulpienne il y en a, mais il y a aussi beaucoup d'émotion très loin du gnangnan.

Embarquez à bord du « Loin de chez soi ». Je vous fais visiter ? Ed, c'est le capitaine, un vieux gaillard qui a roulé sa bosse aux quatre coins de l'espace connu. Karrie c'est sa mécano, son ingénieure, une grande gueule qui remet son chef sur les rails quand il y a besoin. Et la bombe atomique, là, c'est Ella, la copilote. Elle est spéciale, Ella, elle parle un peu comme un geek (mais avec une jolie voie). Sacrément compétente, la fille. Ces trois-là fouillent l'espace à la recherche d'épaves à revendre au poids du métal. Ça les amène dans des situations compliquées ; on trouve parfois des choses bizarres dans les épaves, et parfois on doit aller les chercher sur des territoires extraterrestres aux lois emberlificotées. Vaut mieux être un minimum armé et savoir réfléchir vite pour se sortir de la gadoue.
Ça sent le pulps, pas vrai ? Ben ça sent autre chose aussi. le roman, qui est un regroupement d'épisodes publiés ici et là (voire jamais), revient beaucoup sur les questions « est-ce qu'une intelligence artificielle – on dira IA – est vivante ? », « Est-ce qu'une IA peut ressentir des émotions ? ». Autant demander si un foetus est a une âme. Chacun des membres de l'équipage du « Loin de chez soi » a son avis sur la question, un avis amené à évoluer. Ces gens-là sont de braves filles et gars, pas des philosophes. Ne vous attendez pas à ce qu'ils vous donnent des réponses objectives et irréfutables. Ils sont comme vous et moi, surtout Ed qui est vraiment l'opposé du super-héros mode Capitaine Flam. Nous partageons leurs réflexions, leurs ressentis, nous les voyons évoluer au fil de leurs aventures.

Bon sang, c'est carrément pas facile d'écrire ce billet sans dévoiler l'élément central qui est dévoilé dès le premier épisode du roman. Je galère. Disons seulement que le décor de ce cosmos sentient se rapproche d'un Star Wars, ou comme c'est dit sur la quatrième de couverture, d'un Gardiens de la Galaxie. L'action le dispute aux moments véritablement émouvants, et je défie quiconque de ne pas être bouleversé par la nouvelle « Exorciser ses fantômes ». L'auteur Eric Brown aurait pu poursuivre l'exploitation de ses personnages à l'infini, mais la fin du livre, qui met en scène un choix dramatique concernant Ed et Ella, bloque cette option. Ce ne serait plus pareil après.

Eric Brown est un inconnu chez nous, ou presque. Il a oeuvré dans la revue Cyberdreams qui dans les années 1990 m'avait fait une excellente impression (allez ici pour vous faire une idée : https://www.noosfere.org/icarus/livres/serie.asp?numserie=4035). Mais d'après sa postface il a écrit un sacré paquet de séries à épisodes. J'espère qu'elles seront traduites un de ces jours, parce que là, j'ai pris mon pied.
Commenter  J’apprécie          3812
Tout d'abord je tiens à remercier les éditions le Bélial pour avoir offert ce livre dans le cadre de l'opération bol d'air. Cela faisait un moment que ce livre traînait dans mon pense-bête.

Bon, je ne vais pas être très longue… je manque un peu d'inspiration ce matin. Cela ne m'a pas empêchée de passer un très bon moment de lecture en compagnie de l'équipage du Loin de chez soi. Comme le titre l'indique, ce sont des ferrailleurs. Ils gagnent leur vie en récupérant des épaves dans l'espace et il leur arrive (bien entendu) quelques mésaventures. Un trio qui fonctionne bien même si j'ai eu un peu de mal au début à trouver l'IA sympathique. Au fil des histoires, je me suis finalement attachée à elle.

Dans l'ensemble, il y avait toujours un « petit truc » qui faisait l'originalité de chaque histoire. Cela étant dit, j'ai vraiment adoré « Exorciser ses fantômes ». Je ne m'attendais pas à une histoire aussi touchante. Bon, je peux mettre une croix dans le calendrier : j'ai bien aimé comment leurs aventures se terminent ^_^



Challenge mauvais genres 2020
Commenter  J’apprécie          312
"Des bruits de pas sur les barreaux de l'échelle. L'IA passa son corps élancé par l'écoutille et trottina jusqu'à son harnais. Après un bref moment de silence, la nouvelle venue se tourna vers l'ingénieure et moi.
« Je peux représenter un immense bénéfice.
- Ben voyons ! grogna Karrie.
– Non seulement je peux piloter et t'assister sur les réparations… mais ma mémoire cache peut se révéler un atout pour localiser les épaves de vaisseaux."

Ed et Karrie forment depuis plus de dix ans l'équipage d'un cargo spécialisé dans la récupération de toutes sortes de ferrailles. La venue d'Ella, une IA insérée dans un corps de rêve, met soudain Ed en transes. Et les chamailleries de vieux couple d'Ed et Karrie, même s'ils ne sont pas ensemble, vont devenir considérablement plus fréquentes !

Le trio devra faire face à de multiples défis, le plus important étant de soustraire Ella à la société qui la possède légalement et qui a mis à ses trousses des limiers redoutables.

Vous y trouverez des planètes étranges, des aliens pas piqués des vers, des combats et des fuites haletantes.

Ce roman, qui est en fait un assemblage de nouvelles où on retrouve les mêmes personnages, est un petit bonheur de lecture SF.

Ce qui le différencie de tant d'autres romans ou nouvelles avec un arrière-plan similaire, c'est la grande attention portée par l'auteur à l'évolution de ses personnages, qui ne s'interdit pas, et ce n'est pas si fréquent, une certaine sentimentalité.

Commenter  J’apprécie          270

Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Toutes les religions humaines sont de simples idées, Les idées devraient demeurer royaume de l’intellect. Elles deviennent dangereuses quand les humains cessent de les prendre pour de simples théories. Et les idées religieuses sont particulièrement dangereuses.
Commenter  J’apprécie          560
"Et toi, Ella, ton avis ?" demanda la mécano tout en attrapant son verre.
Oh bordel ! me dis-je.
"Mon avis sur quoi, Karrie ?
‒ Ed. Tu crois qu'on peut qualifier ses capacités émotionnelles de déficientes ?"
L'IA nous considéra tour à tour d'un air grave. "Je pense qu'elles en sont loin, Karrie. La déficience, si déficience il y a, réside dans son incapacité à exprimer, à montrer ses émotions. Une inhibition sans doute issue d'un traumatisme ancien." Elle me regarda dans les yeux: "Peut-être qu'un jour, tu nous en parleras ?"
L'ingénieure souriait.
"Ma foi, merci Je savourais tranquillement un verre avec mes coéquipières, et je me retrouve en pleine séance de psychanalyse. Ecoutez, il n'y a rien d'anormal chez moi, émotionnellement ou autre. Je n'ai pas de complexes, pas d'inhibitions. Je suis Ed le joyeux ferrailleur..."
Commenter  J’apprécie          130
Sitôt le visiteur parti, Karrie s'écria: "Ed, tu peux pas tirer profit impunément du suicide d'un alien !"
Haussement d'épaules. "Tu l'as entendu, c'est ce qu'il veut. Si on ne le prend pas à bord, quelqu'un d'autre le fera.
— Ça signifie pas pour autant que c'est une bonne chose !
— Tu fais de l'anthropomorphisme, Karrie. On est qui, nous, pour juger ?"
Ma coéquipière secoua la tête en marmonnant. "Ça ne me paraît toujours pas une bonne chose."
Commenter  J’apprécie          140
Tu crois que j’ai pas vu comment tu la mates, Ed ? Parfois, j’hésite à savoir si je dois t’aider à refermer la bouche ou à éponger ta salive.
Commenter  J’apprécie          360
Entrée en trombe dans le restaurant, la fille observait les lieux, comme à la recherche d'une cachette. Elle traversa la salle jusqu'à la plaque ascensionnelle et monta jusqu'à mon niveau. Constatant que je la dévisageais, elle me sourit, et je répliquai par une imitation convaincante de la poiscaille gisant dans mon assiette.
Commenter  J’apprécie          130

autres livres classés : science-fictionVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (54) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4872 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}